La sĂ©rie Netflix la plus folle de l’annĂ©e est Ă©galement l’une des meilleures

La série Netflix la plus folle de l'année est également l'une des meilleures - et nous avons vu le méga mindfuck en entier !  - Le film commence

😍 REVIEWS News – Paris/France.

AprĂšs que le rĂ©alisateur culte de « Drive » Nicolas Winding Refn ait tournĂ© sa premiĂšre sĂ©rie « Too Old To Die Young » pour Amazon Prime Video, il passe dĂ©sormais Ă  Netflix avec « Copenhagen Cowboy ». Nous avons assistĂ© Ă  la premiĂšre mondiale Ă  la Mostra de Venise


Qu’est-ce qu’on vient de voir ??? Malheureusement, nous ne pouvons pas vraiment rĂ©pondre Ă  cela mĂȘme aprĂšs cinq heures de « Copenhagen Cowboy ». – AprĂšs tout, la sĂ©rie est un mĂ©ga foutage d’esprit incomparable. Mais ce fut dĂ©finitivement une expĂ©rience qu’aucune des personnes prĂ©sentes n’oubliera de sitĂŽt !

Parce que les six Ă©pisodes de la sĂ©rie Netflix n’ont Ă©tĂ© diffusĂ©s que le dernier vendredi de la Mostra de Venise et que la reprĂ©sentation ne s’est terminĂ©e que bien aprĂšs minuit, seulement un peu plus de la moitiĂ© des places du cinĂ©ma (plutĂŽt immense) Ă©taient occupĂ©es Ă  la premiĂšre mondiale. Mais le rĂ©alisateur culte Nicolas Winding Refn n’a pas semblĂ© s’en soucier – dans son accueil, il a conseillĂ© au public de s’allonger confortablement, de mettre les pieds Ă  l’arriĂšre du premier rang et de se taire pendant la reprĂ©sentation. Fuck the Eastablishment!

AussitĂŽt dit, aussitĂŽt fait : dans les cinq heures qui suivirent, la reprĂ©sentation fut accompagnĂ©e Ă  plusieurs reprises d’applaudissements effervescents – et en plus d’une sympathie gĂ©nĂ©rale pour l’enfant-terrible metteur en scĂšne (« The Neon Demon ») qui Ă©tait assis dans la salle, que Ă©tait principalement dĂ» au fait que nous ne pouvions pas croire collectivement ce que nous voyions Ă  l’écran !

Quel bordel!

Les deux ou trois premiers Ă©pisodes de « Copenhagen Cowboy », qui jouent principalement dans un bordel dirigĂ© par un voyou bodybuilder albanais et crooner en herbe, sont Ă©galement dĂ©jĂ  bizarres et macabres jusqu’à la mort, mais au moins on peut encore comprendre raisonnablement ce que se passe rĂ©ellement.

La demi-sƓur superstitieuse de l’opĂ©rateur a achetĂ© la jeune Miu (Angela Bundalovic) – non pas comme une prostituĂ©e forcĂ©e comme les autres filles, mais comme un talisman. Miu est une sorte de sou porte-bonheur humain qui, entre autres, est censĂ©e aider sa nouvelle propriĂ©taire Ă  tomber enceinte malgrĂ© son Ăąge avancĂ©.

Nicolas Winding Refn de Netflix passe une partie impressionnante de la premiÚre saison de cinq heures de Copenhagen Cowboy à explorer avec sa caméra le visage intrigant de sa collÚgue actrice de Miu, Angela Bundalovic.

Et donc, pour le meilleur ou pour le pire, Miu doit rester assise lorsque sa maĂźtresse s’accouple avec son mari au ventre de biĂšre en surpoids, Sven. Sinon, la chose prĂ©fĂ©rĂ©e de Sven est de violer les prostituĂ©es en bas, pour lesquelles il est rĂ©guliĂšrement battu en guise de punition – puis grogne et grince comme un porc (et nous ne parlons pas d’un faux grognement humain, mais vraiment, exactement comme un fraĂźchement abattu animal).

Quoi qu’il en soit, les cochons jouent un grand rĂŽle dans « Copenhagen Cowboy ». Le grand tueur en sĂ©rie blond aux gants noirs qui erre dans la capitale danoise prĂ©fĂšre Ă©trangler ses victimes dans les couloirs d’une ferme porcine – et le propriĂ©taire d’un restaurant chinois garde quelques cochons domestiques simplement parce qu’ils font disparaĂźtre les cadavres du grognement omnivores que les membres d’un gang asiatique lui jettent rĂ©guliĂšrement dessus.

ÉlĂ©gant comme toujours

Comme Ă  son habitude, Nicolas Winding Refn met en scĂšne le tout de maniĂšre trĂšs artificielle – tout est exagĂ©rĂ© et baignĂ© dans ses nuances de rouge bien-aimĂ©es. En ce qui concerne la vitesse narrative, le crĂ©ateur de « Too Old To Die Young » accĂ©lĂšre beaucoup plus dans les trois premiers Ă©pisodes que dans sa sĂ©rie Amazon Prime, qui a Ă©tĂ© ralentie de maniĂšre presque provocante.

Parce que la grossesse ne se dĂ©roule pas comme prĂ©vu, d’autres plans sont finalement faits pour Miu : elle a vu une fois dans une Ă©mission tĂ©lĂ©visĂ©e comment des gens du Moyen Âge Ă©taient bouillis dans un baril jusqu’à ce que mĂȘme leur cerveau commence Ă  bouillir, a-t-elle dĂ©clarĂ©. le propriĂ©taire effrayĂ© qui regrette dĂ©jĂ  profondĂ©ment son achat humain. Mais puisqu’elle comptait sans Miu


La merde la plus folle de l’annĂ©e !


 car Ă  mi-chemin de la premiĂšre saison, une grande tabula rasa est faite. AprĂšs les trois premiers Ă©pisodes indiquaient dĂ©jĂ  une dimension mythique, mais au final restaient « terre Ă  terre » de maniĂšre infiniment foutue, la folie mentale, qui non seulement cible les nerfs optiques mais abuse Ă©galement des oreilles, se met vraiment en marche dans les Ă©pisodes 4 Ă  6. Alors que l’intrigue s’arrĂȘte brutalement, dans les deux heures et demie suivantes de sa fantasy noire, Nicolas Winding Refn conçoit une Copenhague mythologiquement chargĂ©e Ă  ras bord



 dans lequel Miu, qui porte toujours un jogging bleu, s’avĂšre non seulement ĂȘtre une experte en arts martiaux mĂ©taphysiques, mais aussi des vampires avec un Ă©norme complexe de pĂ©nis jouent soudainement un rĂŽle central.

Pendant trois Ă©pisodes, Nicolas Winding Refn n’a cessĂ© d’enchaĂźner le bingo de la mythologie Ă  la con, absurde et ironique, mais en mĂȘme temps prĂ©sentĂ© avec un pathos absolument sĂ©rieux, alors qu’il se dĂ©foule vraiment avec son style-sifflet-sur -la mise en scĂšne de fond, qui cite la moitiĂ© de l’histoire du cinĂ©ma. « Hyperstylisé » serait un euphĂ©misme impitoyable comme description.

slogans de persévérance

Le rythme narratif tend vers zĂ©ro. Vous devriez donc soit regarder la sĂ©rie Netflix comme nous le faisons au cinĂ©ma si vous en avez la possibilitĂ© – soit Ă©loigner au maximum votre tĂ©lĂ©phone portable et autres distractions Ă©ventuelles. C’est un exercice de style sauvage que les fans cĂ©lĂ©breront sans pitiĂ©, tandis que les tĂ©lĂ©spectateurs alĂ©atoires qui ont regardĂ© au moins les trois premiers Ă©pisodes avec une consternation amusĂ©e diront lentement au revoir Ă  « Copenhagen Cowboy » Ă  partir de l’épisode 4.

Et juste au moment oĂč vous pensez que mĂȘme un Nicolas Winding Refn ne peut plus surpasser la folie nĂ©on-brouillard, une certaine superstar des dĂ©veloppeurs de jeux suggĂšre dans un mini-camĂ©e que vous devriez absolument visiter les gĂ©ants. Mais c’est une histoire pour l’annĂ©e prochaine – quand la guerre mythique Ă©clatera vraiment dans la deuxiĂšme saison de « Copenhagen Cowboy ».

Entendu?

SOURCE : Reviews News

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