La sĂ©rie « El Rey, Vicente FernĂĄndez » est diffusĂ©e sur Netflix, un portrait de la vie de l’idole mexicaine

La série "El Rey, Vicente Fernåndez" est diffusée sur Netflix, un portrait de la vie de l'idole mexicaine - Telemundo Atlanta

🍿 2022-09-15 17:41:00 – Paris/France.

(TELEMUNDO ATLANTA).- Un portrait de la vie de l’idole mexicaine Vicente FernĂĄndez transformĂ© en la sĂ©rie ‘El Rey, Vicente FernĂĄndez’ diffusĂ©e mercredi sur Netflix.

Jaime Camil est aujourd’hui un expert de la façon de parler et de penser de Vicente FernĂĄndez. Pour prĂ©parer son rĂŽle dans la sĂ©rie ‘El Rey, Vicente FernĂĄndez’, qui a fait ses dĂ©buts mercredi sur Netflix, l’acteur mexicain affirme avoir vu « 98% » de toutes les interviews disponibles sur internet de la star rĂ©gionale de la musique mexicaine.

« La famille a recommandĂ© que, lorsque nous avons Ă©tudiĂ© et fait des recherches 
 pour le personnage, nous ne nous appuyions pas sur les films », a dĂ©clarĂ© Camil dans une rĂ©cente interview par appel vidĂ©o sur la premiĂšre de la sĂ©rie Caracol Television et Netflix dans le Streaming. service aprĂšs ses dĂ©buts en Colombie. « Et ils ont raison, car les films sont une version exagĂ©rĂ©e de Vicente. »

« Je pense que j’ai jetĂ© 98% de toutes les vidĂ©os sur YouTube de ses interviews », a-t-il ajoutĂ©.

Jaime Camil joue Vicente Fernåndez dans la série Netflix

Dans cette image fournie par Caracol Television, Jaime Camil dans une scÚne de la série « El Rey, Vicente Fernåndez ». La série a été créée sur Netflix le 14 septembre 2022. (Caracol Television via AP)(AP)

Vicente FernĂĄndez a jouĂ© dans des films tels que « La ley del monte », « Dios los crias » et « Por tu maldito amor » dans lesquels il a jouĂ© sa version d’un charro courageux et galant. Mais Camil recherchait ces moments oĂč il parlait de maniĂšre trĂšs intime et exprimait ses vrais sentiments. Sa devise, dit-il, Ă©tait de rester Ă  l’écart de la parodie ou de la caricature afin de former un personnage qui partait de son essence et en mĂȘme temps en faisait une interprĂ©tation crĂ©ative et artistique.

« Créez un personnage vraiment humain et qui se connecte émotionnellement avec le public », a-t-il déclaré.

Une partie de son interprĂ©tation comprenait la crĂ©ation de ses propres versions de chansons emblĂ©matiques de Vicente FernĂĄndez telles que « El rey » ou « Volver, Volver ». Pour y parvenir, Camil a Ă©coutĂ© en enregistrant sa propre voix et la voix de Vicente FernĂĄndez, pour la suivre comme guide. Camil a cherchĂ© Ă  s’en tenir Ă  la hauteur dans laquelle FernĂĄndez a initialement enregistrĂ© ses chansons au milieu du XXe siĂšcle, qui a ensuite Ă©tĂ© stylĂ©e plus haut.

La voix emblématique de Vicente Fernåndez

« Personne ne sera Vicente, personne ne chantera jamais comme lui, personne n’aura la puissance vocale qu’il avait », a-t-il dĂ©clarĂ©. Mais « J’ai essayĂ© d’imiter au moins son phrasĂ© ou comment il caressait les voyelles ou comment il arrondissait le o
 Parfois, j’étais Ă©tourdi dans le studio en tenant cette note de ‘El rey’ et en restant lĂ -haut Ă  siffler la note Mais c’est partie du processus. »

Dans la sĂ©rie, un charro vĂȘtu de noir apparaĂźt Ă  Vicente FernĂĄndez quand quelqu’un qu’il aime va mourir. L’apparence n’était pas quelque chose que FernĂĄndez a racontĂ©, mais la mort de ses proches Ă©tait une constante dans sa vie.

« Des pertes qui l’ont beaucoup marquĂ©, son oncle, son cousin, ses proches, ses meilleurs amis, le suicide de (son ami) Tico GĂłmez », a dĂ©clarĂ© Camil.

Nous voyons Ă©galement comment il fait face Ă  des problĂšmes en raison de ses mauvaises dĂ©cisions en matiĂšre de contrat et d’agent. MĂȘme les obstacles et les adversitĂ©s pour rĂ©aliser des tournĂ©es ou enregistrer des chansons qui au fil du temps sont devenues des classiques. Par exemple, JosĂ© Alfredo JimĂ©nez ne voulait pas lui donner ‘El rey’ pour l’enregistrer. GrĂące Ă  des artistes comme Chavela Vargas, Vicente FernĂĄndez a rĂ©ussi Ă  se rapprocher de lui et Ă  gagner son approbation. Peu de temps aprĂšs le dĂ©cĂšs de JimĂ©nez et FernĂĄndez dĂ©couvre dans la sĂ©rie quand il est dans une Ă©mission de tĂ©lĂ©vision et voit ce charro.

Avec ‘Volver, Volver’, il a Ă©galement rencontrĂ© des obstacles, au point qu’il a lui-mĂȘme rĂ©alisĂ© les premiers exemplaires de l’album avec ses propres moyens.

« Personne ne voulait que je l’enregistre, le label ne soutient pas Vicente », a dĂ©clarĂ© Camil. « C’était la grande sortie que Vicente avait et qui a fait une diffĂ©rence dans sa carriĂšre » avec laquelle « il brise le moule de dire que les mariachis peuvent aussi chanter sur le chagrin. »

Camil, qui prĂ©tend connaĂźtre assez bien les fils de Vicente FernĂĄndez -Alejandro, Gerardo et Vicente-, mais n’a pas vĂ©cu avec la star dans la vie. Pour en savoir plus sur son cĂŽtĂ© intimiste, il s’est appuyĂ© sur d’autres artistes.

« J’ai beaucoup parlĂ© avec Ana Gabriel, j’ai beaucoup parlĂ© avec Blanca MartĂ­nez ‘La Chicuela' », a-t-il mentionnĂ©.

Le portrait qui montre ‘Le Roi, Vicente Fernández’

Sur cette image fournie par Caracol Television, Jaime Camil, à gauche, et Marcela Guirado dans une scÚne de la série « El Rey, Vicente Fernåndez ». La série a été créée sur Netflix le 14 septembre 2022. (Caracol Television via AP)(AP)

La sĂ©rie prĂ©sente la vie de Vicente FernĂĄndez enfant, dans une zone rurale de l’État occidental de Jalisco, jusqu’au moment oĂč il chante sur la Plaza MĂ©xico, lors du concert historique qu’il a donnĂ© en 1984. Vicente FernĂĄndez est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  l’ñge de 81 ans. le 12 dĂ©cembre 2021.

« Il a mis Ă  lui seul la musique ranchera et la musique mariachi sur la carte du monde », a dĂ©clarĂ© Camil. « Il a payĂ© pour ces tournĂ©es qu’il a faites et plusieurs fois il est revenu de ces tournĂ©es avec une main devant et une derriĂšre. »

La sĂ©rie a Ă©tĂ© tournĂ©e au Mexique et Ă  Los Angeles. Il prĂ©sente des performances de Marcela Guirado dans le rĂŽle de « Cuquita », l’épouse de Vicente FernĂĄndez ; SebastiĂĄn Dante, en tant que jeune FernĂĄndez, et Kaled Acab, dans sa version enfant. En Colombie, oĂč la sĂ©rie a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e dĂ©but aoĂ»t sur Caracol TV, elle a Ă©tĂ© bien accueillie par le public.

« Ils disent qu’il y a plus de mariachis en Colombie qu’au Mexique », a dĂ©clarĂ© Camil. « Vicente est une idole en Colombie, la sĂ©rie a super bien commencĂ©. »

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SOURCE : Reviews News

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