La saison 2 de ‘Chucky’ est encore plus folle : la sĂ©rie Ă  la poupĂ©e diabolique a son slasher


La saison 2 de 'Chucky' est encore plus folle : la série à la poupée diabolique a son slasher...

🍿 2022-11-09 19:00:29 – Paris/France.

34 ans se sont Ă©coulĂ©s depuis que ‘Muñeco diabolico’ (1988) a commencĂ© Ă  faire la satire du genre horrifique, avec un morceau de plastique possĂ©dĂ© qui a surmontĂ© tous les tropes et sous-genres que son crĂ©ateur, Don Mancini, vous avez eu le temps d’imaginer. Pour la saison 2 de la sĂ©rie « Chucky » de SYFY, le crĂ©ateur plonge profondĂ©ment dans la religion et n’a aucune retenue Ă  jouer avec les conventions et les figures d’autoritĂ© de l’église.

Dans ce nouveau groupe de chapitres, le ton de suspense contenu dans les premiers films qui a Ă©tĂ© reproduit dans certains des Ă©pisodes de la saison prĂ©cĂ©dente est rompu pour retour dans la zone de la saga la plus imprĂ©visible et la plus sauvage. ‘Chucky’ fonctionne bien comme une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e car pendant des annĂ©es avec les films, ils ont dĂ©jĂ  crĂ©Ă© le prĂ©cĂ©dent en racontant des histoires narratives sĂ©rialisĂ©es avec une certaine continuitĂ©, tissant un rĂ©seau pendant des dĂ©cennies, alors maintenant nous approfondissons les histoires et les relations des personnages.

Chucky va Ă  la messe

La premiĂšre saison a vu la poupĂ©e Good Guy essayer de corrompre les jeunes protagonistes de la sĂ©rie pour qu’ils deviennent des assassins et s’est terminĂ©e par un camion de clones Ă  l’ñme d’assassin prĂȘts Ă  assiĂ©ger les hĂŽpitaux du monde entier. Le dĂ©but de cela poursuit cette idĂ©e avec une magnifique scĂšne d’action qui rĂ©pand des dizaines de Chuckys dans tout le comtĂ©, de sorte que le danger est dĂ©sormais imprĂ©visible, mais il est prĂȘt Ă  se construire. un retour au plus basique de la franchise, Ă©largi Ă  une autre Ă©chelle.

Cependant cette fois essaie de plonger dans le sous-genre qui terreur religieusele plaçant dans une Ă©cole catholique, une variante de l’acadĂ©mie militaire du troisiĂšme volet, qui dĂ©bouche sur la scĂšne de ‘La malĂ©diction de Damien’ (The Omen II, 1978) ou la rĂ©cente rĂ©surgence de la terreur surnaturelle avec prĂȘtres et exorcistes. Mancini s’est inspirĂ© de sa propre expĂ©rience dans une Ă©cole catholique oĂč il a appris le concept de transsubstantiation.

La croyance catholique selon laquelle pendant la messe, lorsque le prĂȘtre bĂ©nit l’hostie et que le vin se transforme littĂ©ralement en chair et en sang du Christ, a Ă©tĂ© trouvĂ©e fascinante par le directeur, Ă  tel point que que la mythologie est autorisĂ©e Ă  se poursuivre dans les Ă©lĂ©ments clĂ©s de la saga, dans lesquels le plastique se transforme en viandemais ici, il utilise cette croyance au surnaturel de la vraie religion pour remixer son propre univers « Chucky ».

« Mauvaise éducation » avec les poupées trans

ici surtout, transformer le personnage en agent de provocation, comme il s’est toujours spĂ©cialisĂ© dans la subversion du statu quo, la poursuite des figures d’autoritĂ© ou l’attaque de l’hypocrisie, c’est donc un scĂ©nario assez amusant pour libĂ©rer le petit terroriste. Comme toujours, Brad Dourif donne la parole Ă  la sociopathie lĂ©gĂšre de non pas une, mais de plusieurs poupĂ©es, leur donnant une distinction admirable et un sens de l’amusement qui soutient mĂȘme les Ă©pisodes les moins divertissants.

Mais il n’y a pas que Chucky dans cette saison. Mancini se dĂ©chaĂźne et met absolument tout ce qu’il veut dans la marmitedes hommages Ă  « Orange mĂ©canique » au cinĂ©ma d’AlmodĂłvar, retrouvant sa fiertĂ© queer dans les personnages de Glen et Glenda de « The Seed of Chucky » (2004), les enfants de genre fluide du protagoniste et de Tiffany, qui rĂ©apparaissent dans un moment clĂ© de discussion sur la visibilitĂ© trans.

Mancini est un gĂ©nie de la comĂ©die d’horreur transgressive et dans cette saison 2 de ‘Chucky’ il y a plus de John Waters que jamais, sa vision inĂ©puisable de la poupĂ©e diabolique, emmĂšne la franchise vers une combinaison unique humoristique et menaçant pour ce qui est Ă©tabli, utilisant le slasher comme une arme de fiertĂ© LGTBI+, sans crainte de ce que peuvent dire les plus grands fans de la saga.

Le crĂ©ateur utilise l’horreur queer pour tirer sur la rĂ©pression avec du sang jaillissant et des morts toujours crĂ©atifs qui font que l’idĂ©e improbable d’une sĂ©rie avec un tueur en sĂ©rie miniature fonctionne toujours, mĂȘme avec des Ă©pisodes en bouteille roman policier et une ambition visuelle qui va jusqu’au gothique, avec des plans fantastiques comme cette forĂȘt brumeuse pleine de tĂȘtes sur des piquets.

SOURCE : Reviews News

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