đż 2022-09-15 20:00:46 â Paris/France.
Le cinĂ©ma espagnol a une longue tradition de semence de cauchemars : la fantaterror des annĂ©es soixante et soixante-dix a fourni des auteurs et des crĂ©atures dâimportance internationale. Paul Naschy, JesĂșs Franco, Amando de Ossorio, Jordi Grau⊠tous ont reformulĂ© des films dâhorreur et ont trouvĂ© des hĂ©ritiers comme Ălex de la Iglesia, Juan Antonio Bayona ou les deux dont nous traitons aujourdâhui : Jaume BalaguerĂł et Paco Plaza, crĂ©ateurs et co-rĂ©alisateurs de la saga âRECâ dans son intĂ©gralitĂ©, peut-ĂȘtre la franchise dâhorreur la plus lucrative de notre cinĂ©ma.
La franchise arrive dĂ©sormais sur Netflix dans son intĂ©gralitĂ©, bien quâelle puisse ĂȘtre apprĂ©ciĂ©e sur diffĂ©rentes plateformes :
Une belle occasion de se remĂ©morer la saga que BalaguerĂł et Plaza ont commencĂ© Ă rĂ©aliser conjointement dans les deux premiers volets, qui a pris un tournant vers la comĂ©die ultragore en mode prequel avec Plaza aux commandes et qui sâest terminĂ©e Ă bord dâun vaisseau fantomatique dans le volet qui clĂŽturait la saga et qui cette fois a Ă©tĂ© commandĂ©e par BalaguerĂł. De lâhorreur pour tous les goĂ»ts et avec tous les dĂ©cors.
Le dĂ©cor est presque un catalogue des obsessions des rĂ©alisateurs, ensemble ou sĂ©parĂ©ment, et trouve ses meilleurs moments dans les deux premiers films, tous deux situĂ©s dans des appartements Ă Barcelone ravagĂ©e par une infection qui semble dâabord virale mais rĂ©vĂšle bientĂŽt des liens plus Ă©sotĂ©riques. Avec Niña Medeiros comme lâun des monstres les plus terrifiants des films dâhorreur de ces derniĂšres dĂ©cennies, il nây a pas beaucoup dâexcuses nĂ©cessaires pour se gaver de zombies espagnols, tout aussi ou plus sauvages que ceux des productions internationales.
SOURCE : Reviews News
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