✔️ 2022-09-16 20:00:38 – Paris/France.
Au tournant du siècle, Steven Spielberg avait encore une réputation de réalisateur de science-fiction incontournable, notoriété acquise grâce à des classiques incontournables du genre tels que ‘Three Kind Encounters’, ‘ET l’extraterrestre’ ou ‘Jurassic Park’. Ce n’est pas que je ne l’ai pas maintenant, mais pratiquement après ça ‘IA : intelligence artificielle‘ (et qui vient d’arriver sur Netflix) et l’immédiat suivant et tout aussi sensationnel ‘Minority Report’, les films de genre de Spielberg (le pas si brillant ‘War of the Worlds’ et le carrément bancal ‘Ready Player One’) Ils ont ça n’a pas été si mémorable.
Mais ‘IA’ est une autre histoire. Basé sur une histoire courte mais magistrale du maître Brian Aldiss, ‘Supertoys Last All Summer’, le film a d’abord été évoqué comme un projet que Stanley Kubrick voulait développer dans les années soixante-dix. Il ne l’a jamais avancé car il voulait un enfant créé par ordinateur et les effets spéciaux ne pouvaient toujours pas atteindre ce degré de réalisme, alors après avoir essayé des scripts d’Aldiss lui-même et de bien d’autres, il l’a donné à Spielberg en 1995. C’était après la mort de le réalisateur en 1999 quand Spielberg le reprend en hommage au maître.
Le scénario choisi était celui de Ian Watson, romancier de genre prestigieux dont le seul scénario dans sa carrière est celui de ce film, et ce fut une réussite, car le film dégage une sensibilité très littéraire, surtout à ses débuts. Dans le film, on raconte les aventures d’un garçon robot très avancé dans un monde futur, où les humains coexistent avec des créatures artificielles, les Mecas, qui sont incapables de ressentir. David, notre protagoniste, sera le premier d’entre eux à éprouver des sentiments et tentera de retrouver l’amour de sa mère humaine.
Une histoire très émouvante qui ne se déroule pas absolument parfaitement (par rapport à l’ouverture extraordinaire, sa seconde moitié et ses séquences sous-marines manquent du curieux magnétisme de l’ouverture robotique), mais c’est quand même un échantillon du meilleur Spielberg dans sa forme la plus pure . On ne cessera de se demander ce que Kubrick aurait fait d’un film apparemment si éloigné du reste de son cinémamais en attendant, nous avons ce classique de Spielberg à imaginer.
SOURCE : Reviews News
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