La partie 3 de ‘Love, Death & Robots’ sur Netflix surprend avec certains des meilleurs Ă©pisodes du


La partie 3 de 'Love, Death & Robots' sur Netflix surprend avec certains des meilleurs Ă©pisodes du... - Xataka

😍 2022-05-21 19:00:30 – Paris/France.

Le caractĂšre irrĂ©gulier de ‘Love, Death & Robots’ est incontestable. Toute sĂ©rie Ă©pisodique est, mais trĂšs souvent, des productions allant de ‘Twilight Zone’ Ă  ‘Black Mirror’, en passant par ‘What if
?’, ‘American Horror Story’ ou ‘Fargo’ ont des valeurs de production similaires, ce qui donne Ă  leurs diffĂ©rentes histoires une certaine uniformitĂ©. Cela ne se produit pas avec « Love, Death & Robots », oĂč les dĂ©sĂ©quilibres entre leurs histoires font partie de son attrait.

Tant dans le ton que dans l’ambiance, la durĂ©e ou la technique, chacun de ses Ă©pisodes est une proposition en soi, et il est donc inĂ©vitable que chaque spectateur trouve en chacun d’eux des valeurs totalement diffĂ©rentes. Il y aura ceux qui prĂ©fĂšrent les Ă©pisodes plus Artsy et quiconque vient Ă  la recherche des derniĂšres technologies en matiĂšre d’animation par ordinateur hyperrĂ©aliste. Il y aura ceux qui prĂ©fĂšrent les histoires d’action dans l’espace et ceux qui trouvent les petites satires humoristiques plus satisfaisantes.

Toutes les options sont valables, mais la vĂ©ritĂ© est que quelques caractĂ©ristiques ont Ă©tĂ© l’épine dorsale des deux premiĂšres saisons jusqu’à prĂ©sent. Certains intĂ©ressants, d’autres moins. Tout d’abord, tous les Ă©pisodes sont techniquement irrĂ©prochables., bien que les plus avancĂ©s visuellement soient ceux qui ont le moins vieilli. Il suffit de comparer les plus ambitieux en ce sens de la premiĂšre saison, comme ‘Beyond Aquila’, avec leurs Ă©quivalents dans cette troisiĂšme.

Je prĂ©fĂšre particuliĂšrement les Ă©pisodes qui utilisent l’animation CGI avec des formats expressifs traditionnels, comme la merveilleuse histoire d’horreur de NoĂ«l « All Around the House » de la saison 2, qui imite l’animation CGI. stop motion de marionnettes, ou ‘Ice’, Ă©galement Ă  partir de la deuxiĂšme annĂ©e, avec un croisement parfait entre l’animation traditionnelle et l’esthĂ©tique trĂšs soignĂ©e de CGI. Ou, directement, les expĂ©riences CGI inclassables pour leur esthĂ©tique, comme ce « Service client automatisé » fou qui a Ă©galement ouvert la saison 2.

Une saison 3 améliorée

Et parmi les problĂšmes qui Ă©taient dans les deux premiĂšres saisons, nous avons un point de vue masculin Ă©crasant qui devient mĂȘme problĂ©matique dans des Ă©pisodes comme ‘The Witness’ et ‘Beyond Aquila’ dans la saison 1, ou ‘Neige dans le dĂ©sert’ dans le 2 Bien sĂ»r, nous n’allons pas ĂȘtre choquĂ©s par une nuditĂ© ou une autre, mais la façon de visualiser l’érotisme a la force et la provocation d’un rot d’adolescent: Les Ă©pisodes ont souvent un ton Ă©nervant de « filles nues, regardez comme on est matures » qui gĂąchent des propositions aussi intĂ©ressantes que les prĂ©cĂ©dentes.

Heureusement, cela est corrigĂ© dans la saison 3, oĂč ses crĂ©ateurs semblent avoir rĂ©flĂ©chi Ă  ce qui a fonctionnĂ© et Ă  ce qui a Ă©chouĂ© dans les prĂ©cĂ©dents Ă©pisodes. La meilleure preuve est le superbe ‘JĂ­baro’ qui clĂŽt ce nouveau lot : Ă©rotique et provocateur, il explore les possibilitĂ©s expressives de CGI avec une proposition audacieuse et une sophistication unique dans l’utilisation du son et du mouvement avec un focus, ce oui, vĂ©ritablement adulte . L’épisode est le summum technique de la saison 3, mais j’ose dire qu’il ne sera pas aussi obsolĂšte dans quelques annĂ©es que ce « Shelter » paresseux de la deuxiĂšme annĂ©e.

Ce n’est pas le seul Ă©pisode rond de cette annĂ©e : avec un ton absolument opposĂ©, le dĂ©licieux ‘La nuit des mini morts’ utilise l’effet tilt-shift qui simule des modĂšles pour raconter une invasion de zombies de son origine Ă  ses consĂ©quences finales. Chaque vignette qu’il prĂ©sente est presque un hommage Ă  un type de film de zombies ou Ă  une sĂ©quence emblĂ©matique et regorge d’humour insensĂ© et de trĂšs mauvais lait, utilisant comme bon jugement l’impact dĂ©shumanisant de ses visuels.

A noter Ă©galement « The Own Pulse of the Machine », un morceau de science-fiction lysergique (qui, curieusement, a le mĂȘme point de dĂ©part que l’oubliable « Shelter » prĂ©citĂ©) et qui pose une odyssĂ©e planĂ©taire ambitieuse et hallucinogĂšne dans laquelle son une imagerie visuelle, qui rappelle parfois la BD de science-fiction française des annĂ©es 80, Ă  la « Metal Hurlant ». Une expĂ©rience avec des osiers Ă©galement d’animation traditionnelle, comme le ‘Deadly Team’ infĂ©rieur mais trĂšs amusant.

En fait, il y a peu d’objections Ă  la saison. Seuls certains Ă©pisodes comme ‘Mason’s rats’ ou ‘EnterrĂ© dans des salles voĂ»tĂ©es’ sont en dessous de la moyenne, et en tout cas, ils sont trĂšs jouissifs dans les deux cas. Mais dans l’ensemble, les Ă©pisodes dĂ©bordent de crĂ©ativitĂ© et n’encourent pas les approches un peu gĂȘnantes des autres saisons : de la science-fiction pure (et dure) basĂ©e sur une histoire de Bruce Sterling, « The Swarm », Ă  la suite de l’emblĂ©matique « Three Robots », encore plus drĂŽle et plus venimeuse que son prĂ©dĂ©cesseur.

Enfin, il convient de souligner la propre contribution de David Fincher Ă  ce tour, l’extraordinaire ‘Bad Trip’, visuellement Ă©crasant et qui jette un pont vers un domaine du fantastique dĂ©sormais dĂ©modĂ© : les contes d’horreurs marines Ă  la William Hope. Hogson. L’ensemble est plus compact et uniforme que les autres saisons et nous a donnĂ© l’espoir qu’il y en aura plus et mieux dans les annĂ©es Ă  venir. Bien sĂ»r, le talent est sur la table.

SOURCE : Reviews News

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