LĂ  oĂč il y avait le feu : tout ce qu’il faut savoir sur la sĂ©rie hispanique numĂ©ro un de Netflix

LĂ  oĂč il y avait le feu : tout ce qu'il faut savoir sur la sĂ©rie hispanique numĂ©ro un de Netflix - Cine PREMIERE

😍 2022-08-26 00:48:19 – Paris/France.

La telenovela est l’un des genres les plus reprĂ©sentatifs et les plus rentables d’AmĂ©rique latine. Ses langues et ses formules sont bien connues des publics du continent. Netflix en est conscient et, pour nourrir le crĂ©neau des fans du genre, ce mois-ci la tempĂ©rature monte avec la premiĂšre de oĂč il y avait le feuune nouvelle histoire Ă©crite par JosĂ© Ignacio Valenzuela « El Chascas », le faiseur de hits Qui a tuĂ© Sara ?

Le nouveau mĂ©lodrame de 39 Ă©pisodes suit l’histoire de Poncho (IvĂĄn Amozurrutia), qui doit s’infiltrer dans une caserne de pompiers afin de rĂ©gler les derniers dĂ©tails derriĂšre le meurtre de son frĂšre, un journaliste enquĂȘtant sur une affaire de corruption. L’intrigue rĂ©unira un groupe diversifiĂ© de personnages qui interagiront avec Poncho et dĂ©couvriront avec lui les rĂ©ponses dont il a besoin.

La sĂ©rie marque Ă©galement le retour au jeu d’un visage bien connu du petit Ă©cran, l’acteur Edouard Capetillo, dont le dernier rĂŽle Ă©tait en 2013 et qui a dĂ©jĂ  jouĂ© dans des feuilletons comme Atteindre une Ă©toile (1990), Marimar (1994) et La belle-mĂšre (2005). Le reste de la distribution comprend des talents mexicains ayant une vaste expĂ©rience dans le genre, comme ItatĂ­ Cantoral (MarĂ­a la del Barrio, Le sexe faible), Plutarque Haza (Regard de femme, Las Aparicio) et Esmeralda Pimentel (Le candidat).

Eduardo Capetillo revient dans le monde des telenovelas avec OĂč il y avait le feu une production Netflix.

DerriĂšre l’écran, le mĂ©lodrame a une participation exceptionnelle de la production d’Argos TelevisiĂłn, producteur de EpigmĂ©nio Ibarra avec une vaste expĂ©rience dans les sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es et qui place le rĂ©alisateur Moises Ortiz Urquidi (Le sexe faible, Cappadoce) en duo avec le cinĂ©aste Georges Michel Grau (Directeur de Nous sommes ce que nous sommes) dans le sens des Ă©pisodes.

oĂč il y avait le feu est une histoire dĂ©veloppĂ©e par l’écrivain chilien JosĂ© Ignacio Valenzuela, plus connu sous le nom de « El Chascas », qui, dĂšs sa premiĂšre telenovela dans son Chili natal, l’amour Ă  la maison –l’une des productions les plus populaires du pays– a crĂ©Ă© divers tubes et collectionnĂ© les succĂšs dans diffĂ©rents domaines: en 2005, il a Ă©tĂ© nominĂ© pour un Emmy en scĂ©narisation, a remportĂ© le prix du meilleur showrunner aux Produ Awards 2021 et a plusieurs best-sellers titres dans la littĂ©rature jeunesse, notamment avec sa trilogie Un mauvais amour.

« Cela faisait longtemps que je voulais Ă©crire sur les pompiers car ils me paraissent de nobles personnages, des hĂ©ros dramatiques qui ont tout contre eux », explique l’écrivain, Ă  propos de l’inspiration dont il a germĂ© oĂč il y avait le feu. « En AmĂ©rique latine, leur travail se fait dans des conditions assez prĂ©caires, mal rĂ©munĂ©rĂ©es ou parfois non rĂ©munĂ©rĂ©es. Alors pour quelqu’un qui veut continuer Ă  ĂȘtre pompier et continuer Ă  sauver des vies malgrĂ© tout contre lui, je pense que c’est un terreau trĂšs intĂ©ressant pour une histoire. »

LĂ  oĂč il y avait le feu est la nouvelle sĂ©rie de JosĂ© Ignacio Valenzuela « El Chascas » (Qui a tuĂ© Sara ?) pour Netflix.

Ce nouveau projet, dans lequel il baigne depuis plus de 2 ans, a Ă©tĂ© un bon « amortisseur » pour la rĂ©ussite de son travail prĂ©cĂ©dent, le succĂšs Qui a tuĂ© Sara ?, un thriller qui a passĂ© plusieurs semaines dans le top 10 des plus regardĂ©s sur la plateforme. Cette coĂŻncidence a permis Ă  l’écrivain de ne pas avoir beaucoup de chance de se laisser distraire, puisque la livraison des Ă©pisodes Ă©tait constante : « La vie a arrangĂ© les choses de telle maniĂšre que tout ce bruit mĂ©diatique ne m’affecte pas et que je puisse continuer Ă  me concentrer sur cette sĂ©rie. Alors que le succĂšs de Sara continuait, je m’inquiĂ©tais pour Poncho et les autres personnages de cette sĂ©rie », a dĂ©clarĂ© Valenzuela.

Afin de crĂ©er ce qu’il considĂšre comme la premiĂšre sĂ©rie latino-amĂ©ricaine qui prend le mĂ©tier de pompier comme contexte principal, il a Ă©tĂ© directement conseillĂ© par des pompiers, qui lui ont racontĂ© des anecdotes sur leur travail et les dĂ©fis auxquels ils sont confrontĂ©s : « Plusieurs des urgences qui vus dans la sĂ©rie sont de vraies urgences m’a-t-on dit. Bien sĂ»r, je suis allĂ© les voir et les ai un peu modifiĂ©s, mais beaucoup d’inspirations pour les incendies que j’ai tirĂ©es de la vraie vie. »

Si quelque chose ressort oĂč il y avait le feu DĂšs ses premiers Ă©pisodes, c’est une production qui permet des sĂ©quences avec des urgences qui demandent beaucoup de planification, de soin et d’effets spĂ©ciaux. Pour « El Chascas », ces conditions matĂ©rielles ont Ă©tĂ© dĂ©terminantes pour pouvoir mener Ă  bien ce projet, puisque chaque accident ou incendie Ă  l’écran se traduit par des budgets Ă©levĂ©s que, Ă©videmment, une plateforme comme Netflix peut se permettre ; Au Mexique, on estime qu’il y a 12 millions d’abonnĂ©s Ă  diffusion, dont 63% ont un compte sur la plateforme.

Itati Cantoral joue Ă©galement oĂč il y avait le feusĂ©rie Netflix.

Bien que l’écrivain ait de l’expĂ©rience dans divers domaines et ait subi des pressions dans diffĂ©rents domaines, tels que l’industrie de l’édition ou le cinĂ©ma, travailler pour une entreprise comme Netflix a Ă©tĂ© un changement majeur, mĂȘme aprĂšs une carriĂšre de 30 ans. Non seulement en raison de la perspective que son histoire soit partagĂ©e avec un public mondial de millions de tĂ©lĂ©spectateurs, mais aussi parce qu’elle a jouĂ© cette fois des rĂŽles qu’elle n’avait jamais tenus auparavant : son niveau d’implication dans cette sĂ©rie Ă©tait encore plus Ă©levĂ© que dans Sara, puisque d’oĂč il savait depuis le dĂ©but qu’il serait le showrunner:

« Le changement est impressionnant. Non seulement parce que vous avez toute la libertĂ© d’aborder les sujets que vous souhaitez et de les approfondir Ă  votre guise, ce qui peut sembler merveilleux, mais aussi parce que la libertĂ© peut ĂȘtre une trĂšs grande responsabilitĂ© ; si je dĂ©cide de raconter l’histoire d’une telle maniĂšre que je dois la justifier, je n’ai personne Ă  blĂąmer. Ajoutez que je travaille en tant que producteur exĂ©cutif et showrunner; Soudain, la production arrivait avec des questions auxquelles je n’avais jamais rĂ©pondu, qui avaient toujours Ă©tĂ© les prĂ©occupations des autres. Il m’a fallu un peu de temps pour rĂ©aliser que c’était Ă  mon tour d’y rĂ©pondre. A cet Ăąge, avoir une premiĂšre fois comme ça, c’est trĂšs difficile.

Maintenant, enfin, « El Chascas » verra oĂč il y avait le feu mettre le feu Ă  la plateforme, prĂȘt Ă  tenter d’engager le public dans ce mĂ©lodrame telenovela et avec l’intention de continuer Ă  rĂ©affirmer Ă  Netflix la rentabilitĂ© de ce format pour la rĂ©gion.

Carlos Carrizales Communicateur. J’ai appris Ă  obtenir un diplĂŽme dans tout en tant qu’apprenti. CinĂ©phile irrĂ©cupĂ©rable, qui ne peut jamais voir tout ce qu’il veut. Egalement journaliste en herbe. Amateur de sĂ©ries, de trova et de tout ce qui implique de dĂ©couvrir de nouvelles choses.

SOURCE : Reviews News

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