« La nuit la plus longue »: la série espagnole frénétique de Netflix est un puissant thriller carcéral qui…

😍 2022-07-08 14:00:32 – Paris/France.

Netflix a sorti une nouvelle série espagnole pratiquement tous les mois de ce 2022. Le premier à arriver a été le discret ‘Fair: the darkest light’, puis ce fut au tour du ridicule ‘Il était une fois… mais pas plus’, s’améliorant la chose de façon remarquable avec ‘Les héritiers de la Terre’.

Avec ‘Welcome to Eden’, ils ont obtenu un succès notable malgré sa déception artistique, tandis que ‘Intimacy’ a également très bien fonctionné, étant également une mini-série qui va de moins en plus. Maintenant c’est à « La nuit la plus longue », un thriller qui explore l’assaut d’une prison pour tenter de prendre l’un des prisonniers. Pour ça, donne la priorité à un rythme vibrant avec lequel il engage le spectateur. Dommage que plus tard ce soit pour le laisser à mi-chemin.

Pas de tourner autour du pot

Et c’est que le premier détail important que le spectateur doit savoir est que nous ne sommes pas face à une série fermée. A priori, il pourrait sembler qu’il s’agit d’une mini-série intense de six épisodes qui va droit au but, mais au moment de vérité, nous sommes confrontés à la première saison d’une série qui n’est pas garantie de continuer. Dans l’ensemble, cela semble être meilleur que la plupart des séries espagnoles sur la plateforme.

Eso sí, ‘La noche más larga’ nunca se va por las ramas, ni siquiera en el primer episodio que es el que tiene una mayor carga expositiva al tener que presentar tanto a los personajes principales como la situación a la que van a tener que faire face. Déjà alors une approche directe est perceptible, donnant les bonnes informations sur ses personnages afin que tout arrive au point où le chaos commence à se déchaîner. De plus, il a la curiosité d’être situé au milieu de la veille de Noël, quelque chose qui aide à donner une énergie différente à l’histoire, bien que plus tard, c’est quelque chose qu’il n’explore jamais complètement.

Cela se traduit par la touche de mystère ne s’estompe jamais, ce qui contribue à renforcer la menace posée par les assaillants à l’extérieur et les prisonniers à l’intérieur qui décident de tout gâcher. La sensation d’une marmite sur le point d’exploser grandit grâce à ce deuxième point de stress, mais il est juste de souligner que c’est là que la série est un peu plus évidente, en partie parce que les dialogues n’ont finalement pas le naturel nécessaire pour que cela ne ressemble pas tant à un dispositif narratif qu’à quelque chose qui coule dans la série elle-même.

Les tubes du vibrant

Cependant, ce qui ne reste pas est dans le côté le plus frénétique de ‘La nuit la plus longue’, parce que les responsables semblent plus intéressés à faire de la série une dose d’adrénaline qu’autre chose. Cela a deux conséquences directes. La première est que les menaces sont mises à exécution. Ici, ils ne plaisantent pas en disant qu’on va tuer tel ou tel et puis ça ne sert à rien. Il est vrai que pour l’instant cela affecte les personnages avec peu de pertinence, mais il est juste de souligner que cela ressemble à quelque chose de rafraîchissant dans ce type de proposition.

La seconde est que l’auto-imposition de ne pas donner de répit au spectateur joue parfois contre lui. Et c’est déjà difficile d’avoir quelque chose comme ça dans un film, parce qu’il arrive simplement un moment où la crédibilité explose, selon qu’on est accro, pour plus ou moins l’oublier. Sans entrer dans les détails, ce sont encore des événements à l’intérieur de Baruca, la prison psychiatrique dans laquelle se déroule l’action, où cette recherche de réactions primaires ne fonctionne pas toujours bien.

Cela pourrait être en partie dû au fait que certains personnages ne sont pas profilés de manière satisfaisante, ce qui signifie que nous ne nous soucions pas trop de leurs actions et que nous nous sentons parfois plus comme une excuse pour ajouter de la tension qu’autre chose. En retour, Louis Callejo Oui José Luis Garcia-Perez ils apportent la dose de conviction nécessaire pour ne jamais se détacher de l’écran. De Albert Amman Je préfère ne pas dire grand-chose, car il n’a jamais été un acteur à mon goût, au-delà du fait qu’il semble parfois canaliser la même énergie interprétative que celle qu’il a utilisée dans ‘Cell 211’. Avec des résultats moins satisfaisants, oui.

Dans l’ensemble, ce que Netflix nous a donné pour l’instant avec ‘The Longest Night’ est une œuvre incomplète, au point de donner l’impression qu’elle a été scindée -au moins- en deux au lieu de la structurer en saisons. je ne le nierai pas part avec curiosité de savoir comment tout se règle, mais aussi avec un certain mauvais goût en bouche car cela demandait de tout donner d’un coup. Et considérant qu’il y a six épisodes que nous avons pu voir, ils ont une mauvaise excuse pour ne pas l’avoir fait.

Bref

« La nuit la plus longue » est un thriller divertissant qui parie sur les réactions primaires au lieu de donner trop de tours aux choses. Cela conduit à un rythme très vif dans lequel certaines décisions du scénario fonctionnent mieux que d’autres, mais aucune n’en reste au point de vous expulser de l’histoire concoctée par Xose Morais et Victor Sierra, le même duo derrière l’estimable ‘Néboa’. À présent J’espère juste qu’ils y mettront fin, car ne pas le faire serait impardonnable. Parce que vous laisser un peu au milieu en ce qui concerne les personnages peut être négligé, – et c’est là qu’il me semble que la même chose continuera à se produire dans cette hypothétique deuxième saison, même s’ils donnent une sorte de fermeture à leur arcs – mais ne le faites plus avec l’histoire elle-même.

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SOURCE : Reviews News

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