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« L’opération 404 », une initiative brésilienne de lutte contre le piratage menée avec le soutien des États-Unis et du Royaume-Uni, a remporté plus de succès cette semaine. La police a exécuté 13 mandats de perquisition et de saisie contre trois sites de piratage de télévision, deux portails de Streaming illégaux et un fournisseur d’IPTV. Trois personnes ont été arrêtées avec un suspect, un comptable, apparemment pris « en flagrant délit » alors qu’il sortait de son bureau.
Depuis trois ans, les autorités brésiliennes ont affiché un nouvel élan dans la lutte contre tous les types de sites pirates.
Suite à une plainte du groupe anti-piratage local APDIF (Association pour la protection des droits de propriété intellectuelle de l’industrie phonographique), en janvier 2019, la police fédérale brésilienne a fermé un site torrent privé, mais ce n’était qu’un avant-goût des choses à venir.
Quelques mois plus tard, les forces de l’ordre brésiliennes ont lancé une vaste campagne anti-piratage baptisée « Opération 404 », un clin d’œil au code d’erreur HTTP bien connu. L’objectif était de démanteler les sites pirates via des suspensions, des raids et des arrestations.
Nouvelle phase de l’opération 404
Cette semaine, une nouvelle phase de l’opération 404 a été lancée par la police civile de Rio de Janeiro en partenariat avec l’Agence nationale du film du gouvernement (ANCINE).
Plus d’une douzaine de mandats de perquisition et de saisie ont été exécutés à Rio de Janeiro, Duque de Caxias, Magé, Cabo Frio et Casimiro de Abreu contre trois sites de piratage de télévision payante, deux portails de Streaming illégaux et un service IPTV.
Comme pour les actions précédentes, les autorités n’ont pas encore nommé les plateformes concernées, mais selon une déclaration du coordinateur anti-piratage de l’ANCINE, Eduardo Carneiro, elles sont toutes soupçonnées d’avoir enfreint les droits de propriété intellectuelle et ont attiré ensemble environ 46 millions de visiteurs.
« Le contenu est volé et distribué illégalement. Selon le type d’opération, avec une redevance mensuelle, ou gratuitement sur les sites Web, avec un financement par la publicité », explique Carneiro.
« Les preuves de la survenance du crime, telles que les ordinateurs, les téléphones portables, qui peuvent produire des preuves dans le cadre de l’enquête et peut-être même le centre d’acquisition illicite de contenus audiovisuels », étaient des éléments d’intérêt, a-t-il ajouté.
Trois personnes arrêtées, une prise en flagrant délit
Dans le cadre de l’opération, la police civile a arrêté trois personnes et les a emmenées à la Cidade da Polícia pour interrogatoire.
Deux ont été relâchés après avoir fait des déclarations mais selon le G1 brésilien, l’un des suspects – le comptable Bruno da Silva Guimarães – a été pris « en flagrant délit » dans son bureau où un ordinateur « diffusait du contenu piraté ». Il a ensuite été libéré sous caution, son avocat ayant refusé une demande de commentaire.
« Selon les enquêtes, les cibles ont créé des centres de distribution où elles ont vendu clandestinement les packages et violé les droits d’auteur », explique Pedro Brasil de la Direction de la répression des atteintes à la propriété intellectuelle (DRCPIM).
L’opération 404 est coordonnée par le Secrétariat des opérations intégrées (SEOPI), un organisme public fédéral supérieur lié au ministère de la Justice et de la Sécurité publique (MJSP), et bénéficie du soutien des autorités américaines et britanniques.
Dans la première vague, 136 sites et 100 applications ont été ciblés et dans la seconde, 300 autres ont été ajoutés à la liste. La troisième vague en 2021 a vu les responsables de l’application des lois bloquer ou saisir les domaines de 334 sites Web, 94 applications de piratage et 20 adresses IP.
SOURCE : Reviews News
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