La meilleure sĂ©rie de ‘Resident Evil’ est aussi sur Netflix mais ce n’est pas une adaptation du jeu vidĂ©o

La meilleure série de 'Resident Evil' est aussi sur Netflix mais ce n'est pas une adaptation du jeu vidéo

😍 2022-07-19 15:00:37 – Paris/France.

« Resident Evil » est la nouvelle sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e de zombies de Netflix, basĂ©e sur la franchise de jeux vidĂ©o qui s’est vendue Ă  des millions d’exemplaires dans le monde depuis son lancement en 1996. La Ă©niĂšme vision diffĂ©rente de ce que propose le jeu, avec une approche qui cherche Ă  oublier le singod des films de Milla Jovovich, mais que il parvient Ă  Ă©chouer Ă  nouveau en raison de sa dĂ©cision inexplicable de diviser l’intrigue en deux chronologies diffĂ©rent.

Celui du futur a une certaine passe, bien qu’il rappelle plus un nouveau spin off de « The Walking Dead » que la franchise Capcom, tandis que celui du prĂ©sent enquĂȘte et explore l’origine des incidents qui ont conduit Ă  l’explosion du zombie pandĂ©mique, sans que rien de ce qui compte ne soit prĂ©visible et, finalement, trĂšs ennuyeux. Oui c’est dommage car il y a une adresse avec un certain gout et il ne coupe pas les coins sur le budget, beaucoup d’action gore et relativement passable, mĂȘme les monstres CGI sont assez compĂ©tents.

On peut dĂ©battre oĂč est le problĂšme, quelle est l’origine de l’abĂźme qui sĂ©pare ‘Resident Evil’ de toutes ses adaptations. Les raisons sont gĂ©nĂ©ralement liĂ©es au fait qu’un grand rĂ©cit est recherchĂ© dans l’intrigue d’un jeu vidĂ©o conçu dans l’expĂ©rience Ă  la premiĂšre personne et il s’adapte en imitant d’autres fictions au lieu de chercher le coeur de ce qui fait tant aimer sa marque parmi les joueurs de plusieurs gĂ©nĂ©rations. Il suffit de voir l’aspect du remake de ‘Resident Evil 2’ pour clarifier les lacunes des films et sĂ©ries, aucun ne veut ou ne sait ĂȘtre une Ɠuvre de terreur.

Ignorer l’esprit le plus essentiel du jeu pendant 20 ans

Et c’est que le jeu a donnĂ© naissance Ă  un sous-genre pour une raison. La « survival-horror » porte ce nom parce que le gros de l’expĂ©rience c’est ça, survivre, et la sĂ©rie Netflix, comme le reste des adaptations, oublie qu’elle doit avant tout transmettre la peur, et comme toutes, elle n’a ni la patience ni l’est capable d’insuffler suffisamment d’oxygĂšne dans les scĂšnes pour gĂ©nĂ©rer la tension et le suspense nĂ©cessaires. C’est autre chose. Le plus flagrant c’est que il y a des fictions qui savent ce qui a fait l’oeuvre originale bien qu’ils ne soient pas apparus sous la marque.

L’un des cas les plus transparents est « Black Summer », une sĂ©rie originale de Netflix qui se dĂ©roule dans le mĂȘme monde que « Z Nation ». Mais son objectif principal est la pure survie, Ă  la suite d’une mĂšre et d’une fille qui ont Ă©tĂ© sĂ©parĂ©es au dĂ©but de l’apocalypse et qui trouvent maintenant un moyen de se rĂ©unir, en s’associant Ă  diffĂ©rents groupes de personnes dans une sorte de road movie sans point fixe dans lequel l’accent est davantage mis sur l’expĂ©rience en temps quasi rĂ©el.

Ce dĂ©tail est ce qui le rapproche de « Resident Evil » par rapport Ă  d’autres fictions zombies, il est beaucoup plus axĂ© sur le fait de survivre sur un lieu prĂ©cis et sa plus grande diffĂ©rence avec le jeu est qu’il ignore donner des informations sur ce qui a conduit aux Ă©vĂ©nements qui ont provoquĂ© l’apocalypse. Un autre des points qui les unissent est que la sĂ©rie Netflix ne se concentre pas sur les grandes hordes et se concentre sur la lĂ©talitĂ© des zombies perdus carnivores, rapides et dĂ©terminĂ©s, dont il est presque impossible d’échapper.

L’emplacement et l’expĂ©rience sont la clĂ©

Il n’y a pas de gros maquillage parce qu’il s’agit d’humains nouvellement infectĂ©s, mais ils reprĂ©sentent une menace crĂ©dible qui apporte un vĂ©ritable suspense et terreur Ă  « Black Summer » et c’est sur quoi se concentrent 80% des images, de la sĂ©quence d’ouverture aux derniers instants. de chaque saison, offrant un chaos intense et immersif qui se maintient tout au long mĂȘme des Ă©pisodes entiers qui sont rĂ©alisĂ©s comme s’il s’agissait de longs plans sĂ©quencesen suivant les personnages au sol, presque comme s’il s’agissait d’un jeu de tir, mais avec le protagoniste Ă  l’écran.

Les poursuites dans plusieurs endroits offrent une tension tout au long, bien que le point culminant de son approche minimaliste de l’horreur zombie apocalyptique soit peut-ĂȘtre dans sa deuxiĂšme saison, qui augmente cette simplicitĂ© jusqu’à ce qu’elle atteigne le point oĂč les personnages n’ont pas autant d’importance que l’incident lui-mĂȘme, ce qui le rapproche encore plus de la simplicitĂ© du concept de jeu vidĂ©o. Les couloirs, l’obscuritĂ© et l’imprĂ©visible prĂ©dominent, c’est un retour aux sources avec une direction guĂ©rilla qui ressemble mĂȘme Ă  un images trouvĂ©es quelque chose de poli.

L’éclairage a une teinte bleue qui caractĂ©rise son approche de l’horreur traditionnelle et accentue la peur produite par les zones sombres des lieux que nous visitons. Les coins et recoins les plus inattendus, les entrepĂŽts abandonnĂ©s, les manoirs abandonnĂ©s, les navires inutilisĂ©s qui deviennent des piĂšges mortels et les loups dans lesquels nous entrons avec les protagonistes, connaissant la mĂȘme chose qu’eux, et partageant leur terreur comme s’ils Ă©taient des avatars. De plus, la plupart d’entre eux sont des gens normaux, comme nous.

Le danger au coin de la rue

Nous ne serions pas non plus bons avec les armes Ă  feu et nous n’aurions pas la moindre chance de survivre Ă  l’apocalypse zombie, c’est ce qui nous rappelle les premiers opus de ‘Resident Evil’, alors que les films de Mila Jovovich ont des sauts, des explosions et des situations impossibles, quand le cƓur du jeu est de vous effrayer parce que vous ne savez pas ce que vous allez voir au coin de la ruemarchez en silence et rencontrez le danger au moment oĂč vous vous y attendez le moins et, parfois, avec peu de chances de sortir du piĂšge.

La sĂ©rie n’est pas parfaite, mais elle apporte une horreur individualiste Ă  des situations presque impossibles en nous rappelant Ă  quel point les morts-vivants peuvent ĂȘtre dangereux. Le genre imitait Romero et sa maxime selon laquelle les humains sont gĂ©nĂ©ralement plus redoutables que les zombies eux-mĂȘmes, mais cette sĂ©rie, en plus de respecter cette idĂ©e du survivant comme une menace, permet aux zombies de rester beaucoup plus terribles. Tout est maigre pur divertissement pour passer un mauvais moment, mais en mĂȘme temps c’est tellement simple et pas cher que ça fait peur que personne n’a trouvĂ© la clĂ© avant.

C’est peut-ĂȘtre ça le secret ? « Black Summer » est une pure sĂ©rie B, qui ne se soucie pas des critiques et de ce que les fans vont penser et se prĂ©sente comme la proposition la plus similaire au cinĂ©ma qu’il y ait jamais eu de « Resident Evil », mais peut-ĂȘtre y est-il arrivĂ© par hasard, car il a choisi cette voie narrative. Pendant ce temps, la nouvelle adaptation de Netflix tente d’ĂȘtre plus que ce qu’une sĂ©rie de zombies est censĂ©e ĂȘtre, remplissant une demi-saison d’explications d’entreprise, d’adolescents troublĂ©s et de chansons Ă  la mode, pour dĂ©cevoir une fois de plus les fans de la franchise, alors que la solution n’était qu’un Ă  quelques clics de la mĂȘme interface.

SOURCE : Reviews News

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