‘La maison de papier : CorĂ©e’ promettait un remake vibrant et reste dans une resucĂ©e sans personnalitĂ© du


'La maison de papier : Corée' promettait un remake vibrant et reste dans une resucée sans personnalité du...

🍿 2022-06-23 16:02:17 – Paris/France.

‘La maison de papier’ n’est pas devenue le succĂšs que nous connaissons aujourd’hui jusqu’à ce qu’elle fasse le saut vers Netflix. Sur la plateforme, ils ont vu un filon et ont relancĂ© une sĂ©rie que tout le monde considĂ©rait comme fermĂ©e, atteignant jusqu’à trois saisons supplĂ©mentaires exclusivement sur la plateforme. Bien sĂ»r, avant la sortie du dernier, ils avaient dĂ©jĂ  lancĂ© un remake corĂ©en qui fait ses dĂ©buts en Streaming ce vendredi 24 juin.

La grande question avec ‘The paper house : Korea’ Ă©tait dans quelle mesure elle allait se dĂ©marquer de la sĂ©rie originale et proposer quelque chose de diffĂ©rent. Évidemment, il y a quelques changements, mais en fin de compte, c’est plus proche d’ĂȘtre une copie qu’autre chose. Le pire de tout, c’est qu’en gros tout ce qui a donnĂ© de la personnalitĂ© Ă  la sĂ©rie espagnole est offrir quelque chose qui ressemble plus Ă  une copie qu’à une adaptation.

trĂšs peu de variantes

L’un des premiers aspects qui attirent l’attention sur ‘La maison de papier : CorĂ©e’ est Ă  quel point elle semble se nourrir d’une familiaritĂ© avec l’univers crĂ©Ă© par Alex Pina. Et je ne dis pas cela parce que les surnoms sont maintenus ou qu’un bonbon est encore braquĂ©, mais parce que mĂȘme le choix des acteurs qui les jouent semble en ĂȘtre motivĂ©. Et puis ils l’ont mis sous tension jusqu’au point oĂč le nouveau Denver (Kim Ji Hoon) semble mĂȘme imiter le rire caractĂ©ristique de Jaime Lorente donnant vie au mĂȘme personnage dans la version espagnole originale.

C’est quelque chose qui traverse la sĂ©rie Ă  tous les niveaux et qui est dans une certaine mesure comprĂ©hensible. AprĂšs tout, si le matĂ©riau de base a autant de succĂšs, mieux vaut ne pas trop y toucher. Le problĂšme c’est que alors l’existence de ‘The paper house: Korea’ commence Ă  perdre son sens et on se demande ce qu’il fait exactement en voyant quelque chose comme ça.

D’une part, le remake aurait pu opter pour une approche plus dynamique et en ligne avec ces thrillers corĂ©ens dans lesquels ils sont si bons. Malheureusement, cette Ă©nergie n’est pas lĂ , puisqu’il s’engage aussi dans une continuitĂ© Ă©vidente par rapport Ă  ce qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© vu dans ‘La casa de papel’. Il y a juste quelques modifications ici et lĂ  qui nous rappellent les particularitĂ©s scĂ©niques d’autres propositions similaires dans ce pays, mais ce ne sont que de petits mirages. Le reste Ă©tait dĂ©jĂ  et mieux dans l’original, mais il est juste de souligner qu’il est techniquement bien rĂ©solu.

Ce qui est intĂ©ressant dans ‘La maison de papier : CorĂ©e’, c’est le scĂ©nario qu’il propose proche de la dystopie, mais c’est toujours le fond. Parfois, ils en profitent pour introduire quelque changement ou faire une curieuse note sociologique, mais le sentiment demeure que cette base aurait donnĂ© beaucoup plus d’elle-mĂȘme dans une sĂ©rie construite autour de l’union des deux CorĂ©es.

Le gros problĂšme de ‘La maison de papier : CorĂ©e’

Cependant, le vrai problĂšme de cette adaptation corĂ©enne est son manque d’identitĂ©mais le plus frappant est que la chose la plus grave Ă  ce stade est le rĂ©sultat de ce qui semble ĂȘtre une dĂ©cision rĂ©flĂ©chie d’allĂ©ger la partie la plus personnelle des protagonistes et de se concentrer plus clairement sur tout ce qui entoure le vol.

Ici, les flashbacks ont une prĂ©sence beaucoup plus petite, la mĂȘme chose se produit avec le fait que Tokyo (Jeon Jong Seo) et avec tout autre dĂ©tail auquel il n’est pas strictement nĂ©cessaire de s’arrĂȘter. Cela va de petits dĂ©tails comme le choix des surnoms Ă  d’autres aspects plus importants comme ce qui relie les voleurs les uns aux autres.

Et la consĂ©quence en est que les personnages ne finissent pas de travailler, donnant souvent l’impression d’ĂȘtre Ă  peine plus que de simples bonhommes allumettes. Celui qui s’en sort le mieux est Le Professeur (Yoo Ji-tae), mais parce que le dĂ©veloppement mĂȘme de l’histoire l’oblige Ă  montrer plus de facettes de sa personnalitĂ© que les autres.

Il est aussi le seul Ă  pouvoir vraiment faire ressortir un peu cette facette ludique qui a tant aidĂ© ‘The paper house’ Ă  dĂ©finir sa propre identitĂ©, mais bientĂŽt elle se dilue pour donner Ă  tout une approche beaucoup plus sĂ©rieuse dans tout ce qu’elle propose. . Parfois, il y a un ajout efficace, mais la chose habituelle est que cela finit par neutraliser l’impact possible de la sĂ©rie. Ce n’est peut-ĂȘtre pas si Ă©vident si vous n’avez pas vu l’original, mais ici, cela conduit Ă  ce qui devrait ĂȘtre vibrant, finissant parfois par ĂȘtre fade.

Cela dit, je ne veux pas laisser entendre que « La maison de papier : la CorĂ©e » est une perte de temps totale, car elle hĂ©rite de certaines des vertus de l’original et il y a toujours la curiositĂ© d’aller chercher les diffĂ©rences. Mais cela devrait ĂȘtre un passe-temps avec beaucoup plus Ă  offrir et non un remake passable mais trĂšs sans consĂ©quence.

Bref

‘La maison de papier : CorĂ©e’ est une simple resucĂ©e de la sĂ©rie espagnole. A priori, il avait tout pour ĂȘtre une mise Ă  jour dynamique, puisqu’un remake corĂ©en semblait juste attrayant pour ce qu’ils y ont montrĂ© dans le genre thriller, mais l’approche choisie est souvent plus proche d’une de ces nouvelles versions hollywoodiennes qui prennent ce qui est Ă©vident et ce qui a fait le spĂ©cial de travail original est laissĂ© derriĂšre. Mieux vaut donner une chance Ă  d’autres des grandes sĂ©ries que Netflix a publiĂ©es cette annĂ©e.

SOURCE : Reviews News

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