🍿 2022-07-09 14:13:42 – Paris/France.
Los Angeles (Etats-Unis), 9 juillet. Netflix mise une fois de plus sur l’animation dans « The Sea Beast », un film des créateurs de « Moana » et « Big Hero Six » qui imagine une aventure marine dans laquelle un capitaine déterminé à combattre des monstres découvre une autre façon de voir le monde grâce à un compagnon inattendu et petit.
Après des tubes comme « Klaus » (nominé aux Oscars) et « The Mitchells vs the Machines » (lauréat de l’Annie du meilleur film), le géant du « Streaming » a signé l’un des vétérans des studios Disney, Chris Wallace, pour conquérir à nouveau le public familial avec la première, ce week-end, de son nouveau film d’animation.
Wallace, lauréat de l’Oscar pour « Big Hero Six », explique à Efe qu’il a décidé d’écrire ce film pour retrouver « les histoires d’aventure et d’action » qu’il appréciait dans son enfance.
« The Sea Beast » imagine un monde menacé par des créatures inconnues où les marins qui sillonnent les océans pour les combattre sont traités comme des héros.
Là, une très jeune Maisie grandit en écoutant des récits de voyage et de conquête jusqu’à ce que, contre l’avis de tous, elle décide de se lancer dans une aventure avec Jacob, l’un des marins les plus admirés et sur qui de nombreuses histoires ont été écrites.
Ce qui est curieux, c’est que lorsque tous deux se retrouveront seuls face au danger, ce sera elle, avec sa façon innocente d’aborder la nature, qui finira par enseigner à Jacob plus de leçons.
« J’aime que les gens qui ont déjà vu le film tirent des conclusions différentes, je l’ai tourné pour ça », confie le cinéaste.
Certains y voient une allégorie du changement climatique, dans laquelle les plus jeunes essaient de corriger les problèmes causés par les adultes ; d’autres une histoire de changement générationnel ou une morale axée sur le changement de cap lorsque les choses tournent mal.
« L’idée centrale pour moi était les cycles de violence que les gens créent et perpétuent jusqu’à ce que quelque chose d’inattendu les brise », avoue Wallace.
Le cinéaste assure que la pierre angulaire du film est le personnage de Maisie, une orpheline mais passionnée par la vie que tout le monde voit d’abord comme un obstacle.
« Il y a trois générations de chasseurs et c’est la plus adaptable, la plus agile. Son attitude devient sa puissance », détaille le cinéaste.
Au-delà de l’histoire, « The Sea Beast » montre également à quel point l’industrie de l’animation a progressé dans la recréation de décors et de mondes impossibles.
Fini les débuts de l’animation par ordinateur, qui a fait ses débuts dans les années 90 grâce à Pixar, dans laquelle il était pratiquement impossible de dessiner les mouvements de la mer ou des textures organiques.
« The Sea Beast » est un festin visuel de paysages colorés, de nature, de créatures et de personnages sur lesquels « des centaines de professionnels ont travaillé pendant plus de trois ans et demi », se vante Wallace.
« C’est un investissement écrasant de temps, d’énergie et de ressources humaines, mais nous voulions faire un film dans le style des grands classiques, une belle histoire d’aventure, et Netflix nous en a donné l’opportunité », conclut-il. EFE
Romu/jdg
(photo) (vidéo)
SOURCE : Reviews News
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