Kurt Vile: (regardez mes mouvements) critique

đŸŽ” 2022-04-17 10:00:00 – Paris/France.

Le son de Kurt Vile peut souvent sembler facile Ă  vivre. Mais le guitariste de Philadelphie n’est pas un fainĂ©ant, ayant affinĂ© son esthĂ©tique woozy Ă  travers sept albums solo, plus en tournĂ©e qu’à l’extĂ©rieur. FlĂąner sur une planche Ă  roulettes est peut-ĂȘtre son Ă©tat naturel, mais la production de Vile regorge de mĂ©lodies, d’observations terre-Ă -terre et de bonne humeur Ă  paupiĂšres lourdes : ce sont des airs que les laitiers pourraient volontiers siffler.

Ses disques ne sont pas difficiles Ă  aimer, mais celui-ci se jette sur vous. La liste des pistes peut dĂ©marrer avec une paire de morceaux sur le voyage – Goin on a Plane Today et Flyin (Like a Fast Train) – mais Vile fait en fait une nidification sĂ©rieuse ici, en admirant la vue, en examinant le contenu de son cerveau, en faisant musique Ă  propos de faire de la musique. Son home studio nouvellement construit, OKV Central, figure dans la chanson, tout comme son quartier. Souvent, il se contentera de raconter le contenu de sa tĂȘte. Il est heureux de faire la premiĂšre partie de Neil Young, il voit « des bĂ©bĂ©s Ă©rables rouges pousser dans les haies » – un Ă©tat d’esprit si bĂ©atifique en ce moment, Vile pourrait lĂ©gitimement s’ériger en gourou de la mĂ©ditation. MĂȘme les mauvaises vibrations – l’imagerie lysergique, une reprise de Wages of Sin de Bruce Springsteen – ne peuvent pas nuire Ă  la beautĂ© fondamentale de l’offre de Vile.

SOURCE : Reviews News

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