đ 2022-04-01 17:40:01 â Paris/France.
« JusquâĂ ce que nous nous revoyions »la premiĂšre production pĂ©ruvienne pour Netflix, est entrĂ© dans le catalogue mondial de la plateforme le 18 mars, et sa premiĂšre nâa cessĂ© de gĂ©nĂ©rer des commentaires. Des mĂšmes dus Ă lâignorance de son protagoniste, StĂ©phanie Cayode certaines jargons nationauxaux critiques sur la qualitĂ© du film Ă©crit et rĂ©alisĂ© par Bruno Ascenzo. Et tandis que la discussion autour de la bande ne sâarrĂȘte pas, elle se positionne parmi les services de Streaming les plus regardĂ©s Ă lâĂ©chelle internationale.
DĂšs sa premiĂšre semaine en ligne, « JusquâĂ ce que nous nous revoyions » a rĂ©alisĂ© plus de 12 millions dâheures de vues et sâest classĂ© dans le Top 10 de 44 pays sur 4 continents (AmĂ©rique, Europe, Asie et Afrique). DĂšs sa deuxiĂšme semaine, il cumule 13 850 000 heures de reproductions, et entre dans le Top 10 de 59 nations, un exploit non nĂ©gligeable pour une production nationale qui, commercialement, nâavait jamais eu une telle portĂ©e hors de nos frontiĂšres.
Câest pourquoi, dans Skip Intro, nous demandons la collaboration de certains journalistes de divertissement et de culture de pays dâAmĂ©rique latine pour dĂ©couvrir comment une production pĂ©ruvienne Ă diffusion internationale, avec toutes les subtilitĂ©s de lâidentitĂ© pĂ©ruvienne, peut ĂȘtre reçue (et comprise) en dehors de notre pays. .
Il est Ă noter que, « JusquâĂ ce que nous nous revoyions » Ă©tant un film commercial et non un film dâauteur, nous demandons aux journalistes, qui ne se consacrent pas Ă la critique cinĂ©matographique, mais au reportage dâĂ©vĂ©nements culturels et de divertissement, dâaborder ses textes de les impressions gĂ©nĂ©rĂ©es par lâhistoire et le dĂ©veloppement en tant que spectateurs Ă©trangers. Voici leurs commentaires :
Jeury Frias
(Journaliste pour « Diario Libre », de la République dominicaine)
Des paysages impressionnants et la meilleure dĂ©monstration de la vaste et intĂ©ressante culture pĂ©ruvienne (andine et afro-pĂ©ruvienne avec sa musique et ses traditions) â du moins pour un Ă©tranger â sont ce qui ressort le plus du film « JusquâĂ ce que nous nous revoyions ». Avec un scĂ©nario prĂ©visible mais divertissant, le film montre des paysages qui sont le meilleur moyen de vendre Cusco aux touristes, mettant en valeur la beautĂ© et les traditions de la culture inca. Pourtant, le premier film original de Netflix rĂ©alisĂ© au PĂ©rou se doit Ă plusieurs Ă©gards : scĂ©nario et performances (surtout le couple phare qui nâest pas tout Ă fait convaincant, meilleure note pour le personnage incarnĂ© par Wendy Ramos).
Au-delĂ de ses aspects Ă amĂ©liorer, lâimportant dans ce film est de voir comment des plateformes comme Netflix commencent Ă investir dans la cinĂ©matographie des pays dâAmĂ©rique latine, mettant en lumiĂšre leurs histoires et leurs cultures. Le PĂ©rou a beaucoup Ă dire et Ă montrer au monde Ă travers le septiĂšme art, mĂȘme si cela nâa pas Ă©tĂ© le cas. Le plus : la direction de la photographie et de lâart qui se dĂ©marquent dans le film. Le pire : son scĂ©nario. « JusquâĂ ce que nous nous revoyions » montre le meilleur visage du PĂ©rou, mais pas de son cinĂ©ma.
Bruno Ascenzo est le rĂ©alisateur et scĂ©nariste de « JusquâĂ ce quâon se retrouve » / DANIELA TALAVERA
Tatiana Oliveros
(Collaborateur en culture du média numérique chilien « El Mostrador »)
Ses paysages magnifiques et sa culture complexe font du PĂ©rou un pays merveilleux. Une partie de cela est clairement dĂ©crite dans « JusquâĂ ce que nous nous revoyions », bien quâun film soit plus quâun publireportage touristique, câest du cinĂ©ma. Si lâon peut comprendre quâil sâagit dâune comĂ©die romantique, cela ne le dispense pas dâune des exigences de lâart, qui est de tendre vers un produit de qualitĂ©, câest lĂ que, Ă certains Ă©gards, ce film est en deçà . Dans lâhistoire, des dĂ©fauts et certaines incohĂ©rences techniques sont Ă©vidents qui, finalement, contaminent le rĂ©sultat final.
Humberto PĂ©ron
(Ăditeur de la « Revista Monet », du BrĂ©sil)
Lâun des principaux points pour quâune romance ou une comĂ©die romantique soit un succĂšs est quâelle doit avoir une chimie parfaite entre le couple principal de la production. Dans « JusquâĂ ce quâon se retrouve », on le voit Ă lâĂ©cran avec le couple formĂ© de Maxi Iglesias (Salvador) et Stephanie Cayo (Ariana), qui fonctionnent bien ensemble comme des personnalitĂ©s opposĂ©es, mais qui ont bien plus en commun. tu imagines. Câest aussi trĂšs bien de voir quâune production latino-amĂ©ricaine a la qualitĂ© technique et de production de ce film, mais mĂȘme pour ĂȘtre Ă©conomiquement viable, ce type de production doit avoir une histoire universelle, qui peut ĂȘtre diffusĂ©e nâimporte oĂč. Par consĂ©quent, si les beaux paysages pĂ©ruviens de Cusco et Machu Picchu deviennent un dĂ©cor pour les dĂ©saccords entre Salvador et Ariana, nous pourrions avoir un peu plus de la culture pĂ©ruvienne et dâautres points forts, comme la gastronomie, par exemple. Le film nous montre le PĂ©rou dâune maniĂšre trĂšs similaire Ă un « tour de ville » ou Ă un groupe de touristes. Mais cela se produit gĂ©nĂ©ralement dans toutes les productions de ce type, par exemple, nous nâavons pas dâĂ©cole de samba Ă Rio de Janeiro tous les jours dans les rues.
« JusquâĂ ce que nous nous revoyions » a Ă©tĂ© filmĂ© Ă Cusco, Ica et Puno. (Photo : Netflix)
Joseph Alexandre Puga
(Journaliste du journal « Expreso », de lâEquateur)
Si vous vous attendez Ă ce que « Until We Meet Again » soit un film qui changera votre vie, vous cherchez au mauvais endroit. Le cinĂ©ma doit ĂȘtre vu et jugĂ© par le genre auquel il appartient, ainsi vous serez moins déçu. Dans mon cas, jâai trouvĂ© des Ă©lĂ©ments de surprise qui rendent agrĂ©able ce film de films de filles latines : il est bien rĂ©alisĂ©, avec des photos de paysage rĂ©ussies qui lâembellissent grandement. Pour tout Ă©tranger, avec peu de connaissances sur le PĂ©rou, cela attirera leur attention.
Mais sâil y a des Ă©lĂ©ments positifs, il y en a aussi un Ă amĂ©liorer : le scĂ©nario. Lâarc de lâintrigue est assez plat et le conflit de la bande nâest jamais clair. Quâest-ce qui empĂȘche Ariana et Salvador dâĂȘtre ensemble : la question Ă©thique et morale de la construction dâun grand complexe hĂŽtelier sur un site patrimonial ou le fait que le protagoniste ne souhaite pas sâenraciner ? Cela nâest jamais expliquĂ©. Bref, dans un âchick flickâ les rĂšgles de lâamour et câest ce quâils nous ont donnĂ©. Les dialogues sont trĂšs frĂ©quents, prĂ©visibles et mĂȘme ennuyeux, mais ces bons baisers, pour ne pas se sentir seul un dimanche aprĂšs-midi, ça marche. Regardez « JusquâĂ ce que nous nous rencontrions » si vous voulez voir quelque chose de mignon et sans trop envie de rĂ©flĂ©chir. Mais oubliez la partie de la chanson (« Contigo ») de Sabina que chantent les amoureux. CâĂ©tait inutile.
ScĂšne de « JusquâĂ ce que nous nous revoyions » avec AnaĂ Padilla, Stephanie Cayo et Renata Flores. (Photo : Netflix)
Marianne Miranda
(Journaliste de LaHora.cl, du Chili)
Le premier film pĂ©ruvien pour Netflix a rĂ©alisĂ© quelque chose de trĂšs remarquable : montrer les merveilles du PĂ©rou Ă travers une histoire moderne qui se connecte Ă de nouveaux publics, sans perdre la magie de sa culture et de ses paysages. « JusquâĂ ce que nous nous revoyions » est une histoire dâamour typique qui captive non seulement Ă cause des problĂšmes de ses personnages, mais Ă cause de chaque dĂ©tail qui fait vivre Ă ses protagonistes une expĂ©rience unique, presque tirĂ©e dâun conte de fĂ©es, dans des scĂ©narios tels que le merveilleux Machu Picchu.
On apprĂ©cie que lâAmĂ©rique latine captive Netflix pour gĂ©nĂ©rer des productions qui montrent les traditions dâautres pays, celles qui sont souvent Ă©loignĂ©es pour les consommateurs dâautres parties du monde. LâAmĂ©rique latine existe, et câest aussi merveilleux que les lieux qui ont dâimportantes productions internationales, il suffit de savoir crĂ©er les histoires. Je suis sĂ»r que le travail rĂ©alisĂ© au PĂ©rou permettra Ă dâautres pays de la rĂ©gion de montrer leur culture, mais Ă travers des histoires proches qui permettront dâidentifier qui les consomme.
Wendy Ramos et Maxi Iglesias dans « JusquâĂ ce que nous nous revoyions ». (Photo : Netflix) / DANIELA TALAVERA
LES DONNĂES
AprĂšs « JusquâĂ ce que nous nous revoyions », Netflix a dĂ©jĂ prĂ©vu une autre premiĂšre exclusive pĂ©ruvienne. Il sâagit de « Contigo CapitĂĄn », une sĂ©rie qui recrĂ©era la bataille juridique entre le footballeur pĂ©ruvien Paolo Guerrero et lâAgence mondiale antidopage pour pouvoir disputer la Coupe du monde 2018 en Russie.
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Lâacteur espagnol Maxi Iglesias joue aux cĂŽtĂ©s de Stephanie Cayo dans le premier film pĂ©ruvien produit pour Netflix. Celui-ci sâintitule « JusquâĂ ce que nous nous revoyions », il ouvre le 18 mars et a Ă©tĂ© enregistrĂ© dans plusieurs villes de lâintĂ©rieur du pays.
SOURCE : Reviews News
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