đ 2022-06-24 17:31:53 â Paris/France.
Je dois avouer que ça mâa toujours donnĂ© une Ă©norme paresse prendre le train en marche des grands phĂ©nomĂšnes tĂ©lĂ©visuels quand ils battent leur plein. Ăa mâest arrivĂ© avec âGame of Thronesâ, auquel je suis entrĂ© une fois sa deuxiĂšme saison terminĂ©e pour finir totalement accro et, si on sâen tient Ă lâusine espagnole, ça mâest arrivĂ© avec âThe paper houseâ qui Ă©tait mĂȘme dans la soupe durant ses trois saisons âou cinq partiesâ monopolisant la conversation de la sĂ©rie et saturant les mĂ©dias.
Heureusement ou malheureusement -câest encore inconnu-, Je nâai jamais pu entrer dans la crĂ©ation dâĂlex Pina; quelque chose qui tient Ă la surstimulation mĂ©diatique, Ă lâexcĂšs de plus en plus notoire de productions Ă regarder par plaisir ou par obligation â et par manque de temps Ă©vident â, et par dĂ©sintĂ©rĂȘt pour une formule qui, a priori, ne sâest jamais concrĂ©tisĂ©e .. attirer mon attention du tout.
Adepte des bienfaits cathodiques et cinĂ©matographiques de lâindustrie sud-corĂ©enne, lâarrivĂ©e de « Money Heist : Korea » mâa donnĂ© lâexcuse parfaite pour me plonger dans cette rĂ©invention de la sĂ©rie originale. Mais, aprĂšs y ĂȘtre entrĂ© avec de nombreuses attentes, Jâai fini par abandonner le navire aprĂšs ses premiers barreauxprouvant quâaprĂšs tout â et quelle que soit la nationalitĂ© â, la sĂ©rie Netflix nâa jamais Ă©tĂ© faite pour moi.
Papier humide
je ne peux pas le nier le dĂ©but de âThe paper house: Koreaâ mâa donnĂ© envie de prendre la production dirigĂ©e par Kim Hong-sun. Et câest que sa prĂ©misse, qui nous place trois ans dans le futur dans un scĂ©nario dans lequel les deux CorĂ©es sont en train de se rĂ©unifier et de partager un systĂšme Ă©conomique donnant lieu Ă un scĂ©nario socio-politique presque dystopique, nâest pas seulement trĂšs intĂ©ressante ; il promet Ă©galement de devenir une marque de fabrique unique pour ce remake.
Malheureusement, la premiĂšre cruche dâeau froide arrive lors de la vĂ©rification que lâapproche juteuse reste pratiquement anecdotique, relĂ©guĂ© au second plan et laissant place Ă des dĂ©cisions dramatiques sans grand poids dans lâhistoire. Le bilan, heureusement, ne tarde pas Ă sâĂ©quilibrer grĂące au brio de sa narration â avec un dĂ©marrage implacable, guidĂ© par lâutilisation de la voix off â et au grand atout du show : son casting fantastique.
Sâil y a quelque chose qui rĂ©ussit Ă Ă©lever le «Money Heist» sud-corĂ©en, câest la liste des noms qui rejoignent son casting; dans lequel des cĂ©lĂ©britĂ©s nationales de la stature de Kim Ji-hoon, Yunjin Kim, Ji-Hoon Kim ou Won-jong Leeet qui trouve ses trois revendications principales dans Parc Hae Soo ââLe jeu du calmarâ, Yakshaâ, âLe temps de la chasseââ, Yoo Ji Tae ââOld Boyâ, âDonggamââ, et dans un Jeon Jong Seo qui Ă©blouit Ă nouveau aprĂšs ĂȘtre tombĂ© amoureux dans âBurningâ et dans âMona Lisa and the Blood Moonâ.
Mais les effets du sort sâestompent rapidement lorsque le rĂ©cit freine et Ă©loigne pour la premiĂšre fois le point de vue des voleurs. câest quand lâĂ©tincelle initiale se dissipe et ouvre la porte Ă de nombreux sujets du sous-genreaffichant une prĂ©visibilitĂ© indigne de la dramaturgie sud-corĂ©enne qui, de plus, est traduite Ă lâĂ©cran sans cette atmosphĂšre supplĂ©mentaire qui imprĂšgne habituellement le thriller du pays asiatique.
Il se peut quâen fin de compte, mes espoirs placĂ©s en lui et ma fantastique expĂ©rience avec ses produits nationaux, Ă quelques exceptions prĂšs, aient signifiĂ© que, bien quâil soit restĂ© vierge Ă la proposition, « The paper house: Korea » a Ă©tĂ© traduit en une dĂ©ception avec laquelle je nâai pas lâintention de continuer. Avec le tourbillon des sorties hebdomadaires et une bulle de diffusion de plus en plus plĂ©thorique, 12 Ă©pisodes de plus dâune heure câest un prix trop Ă©levĂ© Ă payer aprĂšs un contact aussi amer que celui-ci.
SOURCE : Reviews News
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