J’ai commencĂ© « Stranger Things 4 » trĂšs paresseusement, mais mon retour Ă  Hawkins s’est soldĂ© par un


J'ai commencé "Stranger Things 4" trÚs paresseusement, mais mon retour à Hawkins s'est soldé par un...

😍 2022-07-08 20:00:35 – Paris/France.

Je n’ai jamais cachĂ© mon animositĂ© —totalement injustifiĂ©e d’ailleurs— envers les sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es. En fait, ce n’est pas la premiĂšre fois que je manifeste la formidable paresse, sinon le vertige, que l’idĂ©e de m’exposer Ă  un rĂ©cit Ă©talĂ© sur des dizaines d’heures en pĂ©riode d’avalanches de sorties hebdomadaires et d’excĂšs de contenu tant sur les plateformes que dans les salles de cinĂ©ma.

Ce genre de « phobie » ne comprend pas les goĂ»ts, et le cas de « Stranger Things » en est un bon exemple. Sa troisiĂšme saison m’a captivĂ© sans pratiquement un seul accroc, mais cela n’a pas suffi Ă  attĂ©nuer les effets de la pause de trois ans qui s’est Ă©coulĂ©e depuis notre derniĂšre visite Ă  Hawkinset cela a accru ma rĂ©ticence Ă  reprendre la production sur Netflix.

AprĂšs vous ĂȘtre assis, appuyez sur le bouton jouer et en voyant le premier chapitre de ‘Stranger Things 4’ j’ai confirmĂ© Ă  quel point mon entĂȘtement Ă©tait infondĂ©. Et c’est que j’ai fini par engloutir en trois jours Ă  couper le souffle ses 13 heures spectaculaires rĂ©parties en neuf Ă©pisodes qui condensent l’énorme talent des Duffer Brothers en meilleur arc Ă  ce jour et dans lequel, sans aucun doute, c’est l’un des grands spectacles de 2022.

Dans la variĂ©tĂ© est l’épice

Prendre contact avec la quatriĂšme saison de ‘Stranger Things’ dans son remarquable ‘El club’ nous permet d’entrevoir parfaitement que la sĂ©rie, comme ses personnages principaux, a mĂ»ri; quelque chose qui affecte un ton qui, aprĂšs la poussĂ©e progressive vĂ©cue depuis 2016, embrasse la terreur la plus pure dans laquelle il est l’un de ses grands succĂšs et revendications.

AprĂšs le dĂ©but d’une premiĂšre saison Ă  la Amblinienne avec ‘The Goonies’ comme source d’inspiration Ă©vidente, la formule a Ă©voluĂ© pour façonner un cocktail plus adulte, sobre —jusqu’à un certain point— et conscient de soi dans lequel L’horreur cosmique englobe les traumatismes et les problĂšmes de santĂ© mentale en redessinant les fondements de « A Nightmare on Elm Street ». Le rĂ©sultat, finalement, ne pouvait pas ĂȘtre plus satisfaisant.

Cependant, neuf Ă©pisodes aussi complets vont trĂšs loin, et « Stranger Things 4 » aussi fait mouche en boostant plus que jamais son allure chorale et sĂ©parer son grand groupe de protagonistes dans diffĂ©rents scĂ©narios. Une dĂ©cision qui, en plus d’influencer positivement le rĂ©cit et le rythme en alternant les sous-intrigues lorsque la situation l’exige, nous permet d’explorer diffĂ©rents paris tonals et sous-genres.

On dit que la variĂ©tĂ© est le piment et, Ă  cette occasion, en plus du jeu de horreur lovecraftienne Faisant Ă©cho Ă  la panique satanique qui a dĂ©clenchĂ© l’hystĂ©rie dans l’AmĂ©rique des annĂ©es 1980, l’action laisse Hawkins flirter avec le thriller en prison essentiellement, le drame pour adolescents du lycĂ©e et mĂȘme le road movie. Un mĂ©lange extrĂȘmement variĂ© qui brille Ă©galement sous tous les angles.

Ambition concrétisée

Cette ambition conceptuelle a Ă©tĂ© parfaitement rĂ©solu sur le plan narratif et formel grĂące, en partie, au temps qui s’est Ă©coulĂ© depuis la saison prĂ©cĂ©dente et, surtout, Ă  un investissement de plusieurs millions de dollars estimĂ© Ă  environ 30 millions de dollars par chapitre. Une somme qui a permis de mouler une des grandes Ă©missions cathodiques rĂ©centesavec des niveaux Ă©piques absurdes, des dĂ©cors Ă©poustouflants et un raffinement audiovisuel aussi Ă©blouissant que sa conception minutieuse de la production.

Comme prĂ©vu si l’on tient compte des prĂ©cĂ©dents, et en laissant de cĂŽtĂ© le muscle technique, s’il y a quelque chose qui m’a clouĂ© au canapĂ© sans quitter l’écran des yeux et souhaiter que les journĂ©es aient plus d’heures, cela a Ă©tĂ© le traitement de certains personnages ronds et attachants qu’il est impossible de ne pas adorer dĂšs le premier instant.

Une fois de plus, les Duffers ont rĂ©alisĂ© ce que l’on pourrait presque qualifier de miracle non seulement en dressant le portrait des habituĂ©s de l’émission, qui ont gagnĂ© en charisme, en couches et en complexitĂ©; mais en incorporant de nouveaux visages Ă  l’aventure qui parviennent Ă  Ă©clipser les vĂ©tĂ©rans et Ă  voler le cƓur des respectables sans pratiquement aucun effort – et oui, je fais rĂ©fĂ©rence Ă  Eddie Munson.

En dernier recours, C’est la dynamique entre les personnages qui porte ‘Stranger Things 4’ Ă  la volĂ©e et nourrissez votre esprit chaleureux; en particulier ceux impliquant Eddie, Dustin, Robin, Steve, Murray et le duo de stoner Ă©tonnamment hilarant d’Argyle et Jonathan, qui trouvent un Ă©quilibre comique bien nĂ©cessaire sans oublier d’amĂ©liorer le cĂŽtĂ© dramatique.

Bien que avoir manquĂ© un peu plus de courage quand il s’agit de certaines dĂ©cisions de script —Principalement liĂ© aux morts—, je n’ai pu m’empĂȘcher de tomber aux pieds de ‘Stranger Things 4’. Un bijou qui justifie Ă  lui seul l’abonnement Ă  Netflix —dont le catalogue n’a rien d’extraordinaire— et qui enchaĂźne toutes les saisons pour culminer avec un final passionnant et inoubliable de deux heures et demie, et qui fera patienter jusqu’à la premiĂšre de la cinquiĂšme et derniĂšre saison un vĂ©ritable calvaire.

SOURCE : Reviews News

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