Jack White montre ses prouesses à la guitare sur « Fear of the Dawn »

đŸŽ” 2022-04-08 10:15:00 – Paris/France.

(Crédit : Presse / David James Swanson)

La musique

Ven 8 avril 2022 09h15 BST

Jack White montre ses prouesses à la guitare sur « Fear of the Dawn »

Jack White revient aprĂšs une interruption de prĂšs de quatre ans avec l’explosif Peur de l’aube, son Ɠuvre solo la plus ambitieuse et sans doute sa plus impressionnante dĂ©monstration de talent depuis l’époque oĂč il Ă©tait Ă  la tĂȘte des Raconteurs. OĂč Tromblon et Lazaret jetĂ©s dans des Ă©claboussures de fioritures, la majoritĂ© des morceaux ici sont des entraĂźnements instrumentaux autonomes, gonflant les auditeurs avec une sĂ©rie de crochets de guitare fulgurants. Les points culminants sont nominalement les instrumentaux: brisques, bucoliques et hĂ©rissĂ©s de feu, Ă©voquant les disques de Led Zeppelin de sa jeunesse, mais avec un style de production distinctement propre Ă  White.

White saisit cela comme une opportunitĂ© de se lancer dans des avenues stylistiques audacieuses, concevant soigneusement sa voix autour des crochets percutants, sa voix aiguĂ«, singuliĂšre et imprĂ©gnĂ©e d’une enveloppe d’ñme. De toutes les chansons, ‘Eosophobia’ dĂ©tient la plus grande qualitĂ© rĂ©-Ă©coutable, notamment parce que la folie est si contagieuse, enveloppant les auditeurs dans une folie frĂ©nĂ©tique et faustienne qui dĂ©ferle sur les tympans.

Mais cela ne veut pas dire que les autres chansons sont ordinaires, car White s’imprĂšgne de son rockeur intĂ©rieur, notamment sur le « Taking Me Back » tendu et Ă©motionnellement enroulĂ©, mettant en vedette certaines des performances de guitare les plus viscĂ©rales et passionnantes de sa carriĂšre. De plus, les numĂ©ros les plus tonitruants arrivent au dĂ©but de l’album, donnant aux auditeurs la possibilitĂ© de se dĂ©tendre au moment oĂč le rythme « Morning, Noon, And Night » arrive.

Peur de l’aube est un chef-d’Ɠuvre d’économie, dĂ©fiant les auditeurs en raison de son contenu, pas de sa longueur, aucun des morceaux ne repoussant les limites de la durĂ©e d’exĂ©cution de la radio. Le dense « Into The Twilight » condense le faste des White Stripes en quelque chose de plus compact et chatoyant, faisant une prise plongeante et exaltante, chaque riff rugissant Ă  travers les cylindres, devançant les spectacles en direct qui ne manqueront pas de suivre.

White est un musicien de studio qui s’épanouit sur scĂšne, ce que ses trois premiers albums ont oubliĂ©, mettant l’accent sur les nuances et la pyrotechnie stylistique qu’il Ă©tait presque impossible de reproduire sur scĂšne. Peur de l’aube fait ce sĂ©rieux 180, appliquant ses compĂ©tences Ă  l’intĂ©gritĂ© et Ă  l’authenticitĂ© de la musique.

Ce n’est pas que de la hauteur et des amplis de guitare : « Hi De Ho » montre le guitariste dans ce qu’il a de plus joyeusement macabre, ramenant le musicien Ă  ses racines gothiques. ‘The White Raven’ reste fidĂšle aux emblĂšmes littĂ©raires qui ont marquĂ© son travail, et l’album se clĂŽt sur le monstrueux ‘Shedding My Velvet’, la guitare profondĂ©ment prĂ©sentĂ©e, et vivement interprĂ©tĂ©e. L’album met en Ă©vidence les prouesses de White en tant que l’un des joueurs Ă  six cordes les plus talentueux de sa gĂ©nĂ©ration, chaque note remuant avec drame et ambition.

C’est pourquoi un nouvel album des Raconteurs va bĂ©nĂ©ficier de la rĂ©surgence de White en tant que force instrumentale, d’autant plus que Brendan Benson s’occupe de la majoritĂ© du chant. Nous avons eu des dĂ©cennies de voix blanches, qu’il s’agisse d’échanger des rĂ©pliques avec Alicia Keys ou de chanter avec les Rolling Stones dans Faire briller une lumiĂšre, il est donc grand temps de se souvenir de son travail Ă  la guitare. Et Peur de l’aube montre ses prouesses, et plus encore. Continuez Ă  basculer dans ce monde libre. Brillant.

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SOURCE : Reviews News

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