đ 2022-06-13 06:39:32 â Paris/France.
Carolina RamĂrez prĂ©sente la piĂšce « Ce qui reste de nous » avec Alberto Ajaka Ă partir du 1er juillet au ThĂ©Ăątre Multitabaris
Carolina RamĂrez se regarde dans la camĂ©ra et dit que, pour la premiĂšre fois, elle se sent elle-mĂȘme. Elle nâest pas un personnage historique, ni une diva, ni une victime. Câest elle devant le miroir qui la montre avec les cheveux courts. Elle nâa pas le montage dâun blockbuster et ses lĂšvres apparaissent dessinĂ©es sur la combinaison en jean et la chemise rayĂ©e. Elle nâa pas les cils qui prolongent nâimporte quelle scĂšne posĂ©e avec le filtre TV, mais ses yeux Ă©blouissent. Il nâa pas besoin de montrer, mais il a besoin de sâentraĂźner, le corps tonique qui fait du vĂ©lo, court, fait des redressements assis et frappe un sac de boxe depuis lâĂ©cran est un corps qui transmet une beautĂ© qui se renforce.
Pendant des nuits et des nuits -et les nuits pandĂ©miques ont Ă©tĂ© les nuits les plus longues du monde- jâai embrassĂ© ma fille Uma pour regarder « La Reina del Flow » et jâai Ă©tĂ© Ă©bloui, comme beaucoup de ses fans qui se reproduisent dans des groupes qui adorent Carocali (son nom sur Instagram avec 2,6 millions dâabonnĂ©s) oĂč elle publie des articles sur lâadoption de chiens et son engagement social envers les femmes et les jeunes en Colombie. Mais La chose la plus surprenante est que Carolina RamĂrez a transformĂ© « La Reina del Flow » en une reine preuve de faux pas et de nouveaux virages des hĂ©roĂŻnes abandonnĂ©es aux pieds de lâamour. La cape qui la fait survoler les femmes en sĂ©rie est sa propre griffe.
La personne a conquis le personnage, non pas Ă cause de la confusion entre ĂȘtre et apparaĂźtre et entre fiction et rĂ©alitĂ©, mais Ă cause de son propre feu qui traverse lâĂ©cran. Lâhumour fait sa reine. Dans lâinterview, Carolina RamĂrez nous fait rire. Ce rire qui provoque, avec lequel elle pense, se dĂ©fend et attaque, ce rire est son fer de lance qui la fait devenir un aimant les nuits oĂč un roman apprivoise.
Lâactrice Carolina RamĂrez dans Infobae a choisi Alberto Ajaka pour interprĂ©ter le rĂŽle que, en Colombie, Carlos Torres, lâacteur du personnage de Charly Flow, a interprĂ©tĂ©
A partir du 1er juillet, ça se sent Ă Buenos Aires, dans la piĂšce, que reste-t-il de nous (du dramaturge Alejandro Ricaño) dont elle est tombĂ©e amoureuse au Mexique, en compagnie de son mari, le producteur argentin Mariano Bacaleinik. LâĆuvre a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e Ă BogotĂĄ avec Carlos Torres, lâautre protagoniste de « La Reina del Flow » (Charly) et en Argentine, il la partagera avec Alberto Ajaka.
Mais avant de se lancer Ă nouveau dans une sĂ©rie, quelle quâelle soit, il souhaite privilĂ©gier le thĂ©Ăątre, pendant son sĂ©jour Ă Buenos Aires et avec un texte qui est une ode Ă sa grande passion : lâamour des animaux. Les merveilles du travail Que reste-t-il de nous quand quelquâun part ?. Et il sera projetĂ©, Ă partir du 1er juillet, au Teatro Multitabaris, pendant trois semaines seulement, les mercredis, jeudis et vendredis, Ă 19h30 et les samedis Ă 19h00 et 21h00 et le dimanche Ă 19h00 : 00h00 Les billets sont dĂ©jĂ en vente par Plateanet.
-Pourquoi avez-vous choisi que reste-t-il de nous inaugurer votre scÚne théùtrale à Buenos Aires ?
-âque reste-t-il de nous» est une Ćuvre que jâai prĂ©sentĂ©e, en 2019, en Colombie avec mon partenaire Carlos Torres. Câest dâun auteur qui sâappelle Alejandro Ricaño avec qui jâavais travaillĂ© sur un ouvrage prĂ©cĂ©dent (amour luciole). Mariano et moi sommes allĂ©s au Mexique pour voir cette piĂšce et câĂ©tait trĂšs Ă©mouvant. Cela nous a poussĂ©s Ă rĂ©flĂ©chir Ă la possibilitĂ© de le faire en Colombie parce que je crois au thĂ©Ăątre qui change les paradigmes, qui mobilise les gens, que les gens sortent de la salle avec quelque chose de diffĂ©rent.
Carolina RamĂrez avec Carlos Torres avec qui elle a partagĂ© « La Reina del Flow » et la mĂȘme piĂšce qui a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e Ă Buenos Aires
-Votre amour et votre engagement envers les chiens se manifestent dans vos rĂ©seaux. Cela a-t-il inspirĂ© le choix de lâĆuvre ?
-Nous avons Ă©tĂ© trĂšs perreros, cateros, parce que nous avons nos amours, Ă cette Ă©poque il y avait GoyenecheâŠ
-Goyeneche, trĂšs argentin. Goyeneche pour le chanteur de tant Roberto Goyeneche ?
-Bien sĂ»r, parce que si ce nâĂ©tait pas le nom dâun footballeur, alors je prĂ©fĂ©rais Goyeneche. Et Goye nous a accompagnĂ©s pendant dix ans, il est dĂ©cĂ©dĂ© en 2020 et câest lui qui nous a inspirĂ© pour faire ce travail et nous a beaucoup sensibilisĂ©s Ă la question animale, en regardant un peu autour de nous et en se rendant compte quâil y avait beaucoup dâĂȘtres qui avait besoin de responsabilitĂ©s, diffĂ©rent de ce Ă quoi nous Ă©tions habituĂ©s.
-Quand est né votre amour pour les chiens ?
-Quand jâĂ©tais petite, nous avions des chiens avec mon frĂšre, mais câĂ©tait diffĂ©rent. La propriĂ©tĂ© responsable nâĂ©tait pas une question dâenfance. CâĂ©tait une chose dâadulte de plus que Goyeneche nous a rĂ©veillĂ©s. Et cette Ćuvre en particulier, au-delĂ du thĂšme animalier, mobilise parce quâelle parle des affections, de la perte, de la vie, de maniĂšre trĂšs poĂ©tique, outre combien il est difficile pour quelquâun de vouloir se dĂ©barrasser de toutes ses affections Ă cause de la douleur qui porte la perte de quelquâun.
Carolina RamĂrez avait un chien quâelle et son mari argentin, Mariano Bacaleinik, ont nommĂ© Goyeneche en hommage au chanteur de tango Roberto Goyeneche.
-Comment pensez-vous que cela aura un impact sur le public?
-Je veux quâils aillent au thĂ©Ăątre, je veux quâils vivent lâexpĂ©rience de que reste-t-il de nous qui est une Ćuvre avec une mise en scĂšne trĂšs particuliĂšre. Le rĂ©cit fait voir au spectateur ces images, car il est plein dâimages, oĂč un grand dĂ©cor, un grand dĂ©cor, serait redondant pour tout ce qui se passe dans les mots et dans les expĂ©riences vĂ©cues par les protagonistes (Toto et crĂšme) pendant les travaux.
-Pendant combien de temps sera-t-il possible de le voir Ă Buenos Aires ?
âLes travaux se font du 1er au 17 juillet en saison limitĂ©e. Je vais ĂȘtre avec un acteur merveilleux que jâadmire beaucoup : Alberto Ajaka Je le connais depuis longtemps parce que lorsque nous Ă©tions en Colombie, nous regardions beaucoup la tĂ©lĂ©vision argentine et jâai toujours pensĂ© que câĂ©tait fantastique.
-Quels programmes argentins as-tu regardés ?
-Je mâen souviens dans Belle, qui Ă©tait une sĂ©rie trĂšs drĂŽle. Nous avons beaucoup aimĂ© tout ce que nous avions vu de son travail et il y avait tous les ingrĂ©dients dont Toto avait besoin.
-Comment sâest passĂ© le travail avec Carlos Torres en Colombie ?
-Avant la pandĂ©mie on lâa fait avec Carlitos, ce qui, dâailleurs, a Ă©tĂ© une expĂ©rience trĂšs importante pour lui car câĂ©tait la premiĂšre fois quâil faisait du thĂ©Ăątre. Chapeau, il Ă©tait mesurĂ© au grand dĂ©fi de faire du thĂ©Ăątre et surtout Ă une mise en scĂšne comme celle-ci. Nous nâavons pas fait beaucoup de reprĂ©sentations car câest un travail que nous avons toujours gardĂ© trĂšs proche, comme notre bĂ©bĂ© prĂ©fĂ©rĂ©. Et je savais quâĂ un moment donnĂ©, jâaurais lâopportunitĂ© de le prĂ©senter en Argentine, un endroit dont je rĂȘvais depuis la premiĂšre fois que je me trouvais dans la rue Corrientes.
-Comment le rĂȘve de faire du thĂ©Ăątre Ă Buenos Aires sâest-il rĂ©alisĂ© ?
-Mariano est lâun des producteurs de thĂ©Ăątre les plus importants de Colombie et nous savions quâĂ un moment donnĂ©, nous voulions aussi venir en Argentine. Et profitant du boom de « La reine du flux »que les gens sachent qui je suis, nous avons dĂ©cidĂ© de venir.
Carolina RamĂrez et Alberto Ajaka crĂ©ent le 1er juillet « Ce qui reste de nous » sur la rue Corrientes, dans une saison limitĂ©e
â Comment avez-vous rencontrĂ© Mariano ?
-Celui qui dit quâil ne peut pas trouver son mari dans une boĂźte de nuit ment. Il mâa demandĂ© de danser et il a bien dansĂ©, câest pour ça que je lui ai donnĂ© un bal, sâil nâavait pas bien dansĂ©, non.
-Un Argentin qui danse bien nâest pas si habituel pour un ColombienâŠ
-Non, les Argentins dansent bien. Ils dansent vraiment trĂšs bien. Cumbia leur donne un certain rythme, ils ne sont pas canadiens.
-Je sauve la cumbia
-Il les a latinisés.
-« La Reina del Flow » pourrait ĂȘtre la reine de la cumbia en Argentine.
-Mais ici il y a déjà beaucoup de reines de cumbia.
-Et quâest-il arrivĂ© Ă Mariano aprĂšs la discothĂšque ?
-Cinq mois plus tard, je viens en Argentine parce que mon frĂšre a Ă©tudiĂ© ici et je dis « oh, jâai un ami en Argentine, je vais lâappeler ». Il est venu me chercher Ă lâaĂ©roport et partout oĂč jâallais et mâa dit « Je ne vais pas ĂȘtre ton ami » et cet amour a commencĂ©. Les deux premiĂšres annĂ©es, nous sortions ensemble Ă distance, trĂšs dur et rien nâĂ©tait bon marchĂ©. Mais aprĂšs cela, il Ă©tait temps de dĂ©cider oĂč nous voulions ĂȘtre, jâai voulu venir Ă Buenos Aires dĂšs la premiĂšre fois oĂč je me suis arrĂȘtĂ© ici pour de nombreuses raisons : elle a tout ce que jâaime, câest une ville culturelle, avec un espace public magnifique, Les Colombiens nous aiment beaucoup grĂące au football Ă©videmment.
Carolina RamĂrez a rencontrĂ© son mari argentin dans une boĂźte de nuit et est tombĂ©e amoureuse parce quâil dansait bien. Maintenant, ils vivent temporairement Ă Buenos Aires et sont partenaires dans la vie et lâart
-Et maintenant à « La Reine du Flow »âŠ
-Et maintenant à « La Reina del Flow », mais câĂ©tait il y a 14 ans. Maintenant, au moins, ils savent qui je suis. Mais Ă cette Ă©poque, malgrĂ© le fait que personne ne me connaissait de la mĂȘme maniĂšre, les Argentins sont des hĂŽtes formidables et câĂ©tait un endroit oĂč je me sentais bien, oĂč je passais du bon temps, oĂč jâavais toutes les choses que jâaimais : les librairies, les musĂ©es, lâespace public, lâĂ©tĂ©, bon, lâhiver câest horrible mais câest pas grave, jâhabitais Ă BogotĂĄ donc il nây avait pas tant de diffĂ©rence non plus. Et quand ce moment est venu de dĂ©cider oĂč nous allions, je voulais venir en Argentine mais jâai eu une sĂ©rie trĂšs importante que jâai appelĂ©e « BiĂšre » qui est une sĂ©rie dâĂ©poque, et bien, Mariano mâa trĂšs gĂ©nĂ©reusement dit « jây vais ». Je lui ai bien dit « marions-nous une fois pour toutes ». Et nous nous sommes mariĂ©s pour lui donner des papiers une fois pour toutes. Nous avons vĂ©cu 11 ans Ă BogotĂĄ et maintenant nous sommes entre ici et lĂ âŠ
-Une vie qui tourne autour du travailâŠ
-Oui, nous avons dĂ©jĂ envie de nous stabiliser, mais jâai un travail qui nâest pas trĂšs stabilisant. Mariano continue de produire en Colombie. Je continue Ă faire des choses en Colombie et au Mexique. Je suis un peu ici, un peu lĂ , mais ensemble comme partenaires dans la vie et dans cette merveilleuse compagnie quâest lâart et qui fait du thĂ©Ăątre parce que câest ce quâon aime le plus.
-Ătre partenaires, câest parier sur lâamour, malgrĂ© le fait quâil y a beaucoup de gens qui lâesquivent pour ne pas souffrir, non, comme cela arrive au protagoniste de lâĆuvre ?
-Câest lâesprit de Nata, une adolescente qui, ayant subi une grande perte, dĂ©cide de ne plus avoir dâaffection avec personne et abandonne son chien. Câest le dĂ©clencheur du travail. Cela gĂ©nĂšre de nombreux dĂ©fis pour moi en tant quâactrice sur lesquels il est trĂšs intĂ©ressant de parier. Par exemple, je le fais depuis lâArgentine et quand le mot « voiture » apparaĂźt, câest non, câest « auto ».
â De mĂȘme, lâune des choses les plus merveilleuses qui se sont produites avec « La Reina del Flow » est quâelle a pris la langue de MedellĂn et ne lâa pas neutralisĂ©e, mais a plutĂŽt transformĂ© la diffĂ©rence en valeurâŠ
-Jâai traversĂ© ces Ă©tapes oĂč la tĂ©lĂ©vision nous obligeait Ă neutraliser lâaccent, qui Ă©tait de parler mexicain et maintenant nous sommes dans cette nouvelle vague mondiale oĂč tout le monde est respectĂ© dâoĂč il vient. Il nây a plus de frontiĂšres.
Dans « La Reina del Flow 2 », le personnage de Yeimy Montoya devient une chanteuse, compositrice et productrice latine qui surmonte la violence (Crédits/Caracol TV)
-Aux Platinum Awards, en Espagne, avez-vous vĂ©cu la projection mondiale de sĂ©ries qui nâaspiraient auparavant quâĂ un public latino-amĂ©ricain ?
-Bien sĂ»r. Des gens dâArgentine, de Colombie, du Mexique, du PĂ©rou, du BrĂ©sil, de toute la rĂ©gion ibĂ©ro-amĂ©ricaine Ă©taient lĂ . Il existe dĂ©jĂ des sĂ©ries avec des personnes de nationalitĂ©s diffĂ©rentes et peu importe comment on parle, quels mots on utilise, tout est bienvenu. Nous voulons vraiment savoir comment les gens parlent dans dâautres endroits et câest trĂšs important, nâest-ce pas ? Lâindustrie ensemble est renforcĂ©e. Nous sommes puissants tant que nous sommes ensemble.
-La question la plusâŠ
SOURCE : Reviews News
NâhĂ©sitez pas Ă partager notre article sur les rĂ©seaux sociaux afin de nous donner un solide coup de pouce. đż