‘Indian Predator’ : le tueur qui a fait bouillir le cerveau de ses victimes dĂ©barque sur Netflix

'Indian Predator' : le tueur qui a fait bouillir le cerveau de ses victimes débarque sur Netflix - L'Objectif

🍿 2022-09-13 03:30:00 – Paris/France.

Les documentaires sur les assassins sont en trĂšs bonne santĂ©. Depuis sa crĂ©ation en 2015 faire un meurtrier, Netflix n’a pas cessĂ© de publier des mini-sĂ©ries qui se concentrent sur des cas tordus, Ils ressemblent Ă  quelque chose d’un film d’horreur B. En fait, la demande est si forte que le service de diffusion raconte maintenant d’autres crimes Ă  fort impact qui se sont produits dans des endroits peu connus des Occidentaux, tels que, L’Inde.

En juillet dernier, « Indian Predator : Butcher of Delhi » est sorti, un examen des meurtres de Chandrakant Jha, un homme capable de tuer un ami proche ou un Ă©tranger pour des Ă©carts futiles, comme fumer ou ne pas ĂȘtre vĂ©gĂ©tarien. Et, comme le titre l’indique, il les a dĂ©membrĂ©s et a laissĂ© des parties de corps Ă©parpillĂ©es dans Delhi.

Maintenant, deux mois aprĂšs le succĂšs de cette sĂ©rie documentaire, arrive « Indian Predator : The Diary of a Serial Killer », une sorte de suite de la sĂ©rie. Le synopsis se lit comme suit : « Lorsqu’un jeune journaliste bien-aimĂ© disparaĂźt Ă  Allahabad, toute la communautĂ© se rassemble pour dĂ©couvrir la vĂ©ritĂ©. Dans le processus, Ils trouvent un suspect improbable : le mari d’un petit politicien local. Juste au moment oĂč la police pense que l’affaire est close, elle trouve un journal qui contient une liste de 13 noms avec le journaliste dĂ©cĂ©dĂ©.

Si vous avez dĂ©jĂ  vu cette production, vous avez sĂ»rement des questions en suspens car la narration n’est pas trĂšs fine pour prĂ©ciser certaines choses. Dans les lignes suivantes, nous allons examiner le cas pour les clarifier et donc nous allons spoilers. Donc, si vous continuez Ă  lire, c’est Ă  vos risques et pĂ©rils.

Qui Ă©tait Raja Kolander ?

Ram Niranjan est nĂ© en 1962, Ă  Allahabad (ou Prayagraj), Uttar Pradesh, Inde, dans la communautĂ© indigĂšne Kol. Le nom populaire qu’il a adoptĂ© est « Raja Kolander », qui signifie « Le Roi des Kols ». Ce n’est pas un dĂ©tail mineur et nous expliquerons plus tard son association avec les crimes qu’il a commis.

Kolander a épousé Phulan Devi, un membre élu du Zila Panchayat. Il est pÚre de trois enfants, une fille et deux garçons.. Ses trois fils ont reçu les noms Adalat (cour), Zamanat (bail) et Andolan (protestation), qui sont diverses composantes du systÚme communautaire plus large. A travaillé comme chauffeur et commis dans une usine ordonnée du gouvernementavant que ses crimes ne soient connus.

Le protagoniste de ce documentaire avait un passĂ© criminel avant d’ĂȘtre dĂ©couvert. Avant de devenir un tueur en sĂ©rie, Kolander dirigeait un gang qui volait des voitures. C’est pourquoi la police trouve de nombreux papiers faisant rĂ©fĂ©rence aux vĂ©hicules pillĂ©s, chez lui. De plus, selon ses voisins, il Ă©tait trĂšs portĂ© Ă  aider les gens, une facette qu’un ancien dĂ©tenu dit avoir vue en prison.

Ce qui prĂ©cĂšde explique pourquoi il a commis plusieurs meurtres en un seul endroit : sa maison. C’était facile pour lui de gagner les gens.

Comment dĂ©couvrent-ils que Kolander a commis plus d’un meurtre ?

La vie criminelle de Kolander Ă©tait passĂ©e inaperçue jusqu’à ce que l’enlĂšvement et la mort du journaliste Dhirendra Singh en dĂ©cembre 2000 soient signalĂ©s. Comme le montre le documentaire, sa tĂȘte a Ă©tĂ© tranchĂ©e ainsi que ses testicules. Parce que Kolander a utilisĂ© le tĂ©lĂ©phone portable du communicateur social, les autoritĂ©s ont pu l’associer Ă  cet Ă©vĂ©nement. AprĂšs la confession, set trouvĂ© un journalqui contenait apparemment les noms d’autres victimes.

Kolander aurait tuĂ© 14 personnes, mais il n’a Ă©tĂ© possible de vĂ©rifier qu’il Ă©tait directement impliquĂ© dans deux dĂ©cĂšs. Les autoritĂ©s assurent Ă©galement que le psychopathe a utilisĂ© une partie des corps pour des rituels religieux et du cannibalisme. Cependant, ils n’ont pas Ă©tĂ© en mesure de le prouver.

Kolander, toujours selon la police, Ă Il a assurĂ© qu’il gardait des crĂąnes comme trophĂ©es et qu’il conversait avec eux. Cependant, l’un des problĂšmes rencontrĂ©s par la police indienne pour prouver les crimes de Kolander Ă©tait le nombre de mensonges racontĂ©s par le criminel. Il n’a pas Ă©tĂ© facile de sĂ©parer l’histoire fictive des faits. Au dĂ©but, le criminel prĂ©tend qu’il Ă©tait motivĂ© par la vengeance parce que Dhirendra Singh avait une relation avec sa femme. Plus tard, il a dĂ©clarĂ© qu’il craignait que le journaliste soit sur sa piste.

Cette derniĂšre version a du sens, compte tenu du passĂ© criminel de Kolander et du fait que Dhirendra Ă©tait connu comme un enquĂȘteur passionnĂ©. Cependant, aprĂšs avoir rassemblĂ© les preuves et les faits, il est Ă©tabli que le tueur en sĂ©rie a agi simplement par instinct.

Des proches et Kolander lui-mĂȘme ont confirmĂ© qu’il existait une relation amicale entre la victime et l’agresseur, ce qui explique pourquoi Dhirendra ne s’est pas senti menacĂ© et a fini par recevoir une balle dans la nuque.

Qu’est-ce que la communautĂ© Kol a Ă  voir avec le crime ?

A l’époque coloniale, le mot « kol » acquit une connotation pĂ©jorative. C’était synonyme de sauvages, de misĂ©rables, de travailleurs sans importance. Mais en rĂ©alitĂ©, c’est une tribu prĂ©sente dans le Jharkhand, le Bengale occidental, le Bihar, l’Assam, l’Uttar Pradesh et le Madhya Pradesh, qui y a Ă©migrĂ© depuis le Chota Nagpur, dans le centre de l’Inde, il y a environ cinq siĂšcles.

Comme dit dans la sĂ©riela plupart des habitants de cette communautĂ© sont sans terre et dĂ©pendent des produits forestiers pour leur subsistance. Ils sont dĂ©signĂ©s comme castes rĂ©pertoriĂ©es dans le cadre du systĂšme d’action positive de l’Inde. Environ un million vivent dans le Madhya Pradesh, tandis que cinq autres vivent dans l’Uttar Pradesh.

Raja Kolander, dans un cadre du documentaire Netflix.

Selon des psychologues et des analystes, Kolander a peut-ĂȘtre dĂ©veloppĂ© une rage profonde envers quiconque le surpassait en revenus et en Ă©ducation. Comme nous l’avons dit plus haut, le nom qu’il a adoptĂ©, « Raja Kolander », signifie « Le Roi des Kols ». D’une maniĂšre ou d’une autre, il se considĂ©rait comme un leader de sa communautĂ©. Ce dĂ©lire l’a conduit non seulement Ă  agir de maniĂšre criminelle mais aussi Ă  accomplir des rites religieux autour des cadavres mutilĂ©s, difficilement comprĂ©hensibles pour la sociĂ©tĂ©, comme faire bouillir le cerveau de leurs victimes et boire le bouillon.

Kolander a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le 18 dĂ©cembre 2000, aprĂšs plus de dix ans d’enquĂȘtes et d’obstacles judiciaires. Il a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  la prison Ă  vie conjointement avec son beau-frĂšre Vakshraj Kol. Kolander et sa famille clament leur innocence mais, comme on le voit dans le documentaire, le tueur reste en prison.

SOURCE : Reviews News

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