Il ne dure que 5 heures et est l’une des meilleures œuvres de Benedict Cumberbatch : le réalisateur de ‘No news…

Il ne dure que 5 heures et est l'une des meilleures œuvres de Benedict Cumberbatch : le réalisateur de 'No news... - Espinof

✔️ 2022-11-27 10:01:00 – Paris/France.

Nous avons de nombreux cas d’auteurs utiliser la fiction comme mécanisme pour parler de leurs dépendances, en espérant que mettre vos luttes par écrit servira de manuel aux Alcooliques Anonymes. Stephen King est un exemple qui vient facilement à l’esprit, mais Edward St. Aubyn est également un cas notoire à travers les romans « Patrick Melrose », qui ont également servi à expier le péché étrange.

Les médicaments ne fonctionnent pas

Les dépendances à l’écran peuvent tendre à l’excès, c’est pourquoi on a cru que nous étions confrontés à un autre cas de travail intéressant difficile à adapter. Mais il a été adapté, et de façon tout à fait remarquable, par le réalisateur allemand Edward Berger, auteur de la nouvelle adaptation réussie de « All Quiet Front ». Ce film de guerre et cette mini-série de cinq épisodes disponibles sur Movistar + montrent qu’il a un bon sens de l’adaptation.

Le Patrick Melrose qui donne son nom au roman et à la version télévisée, et sert d’avatar de St. Aubyn lui-même, reçoit bientôt un appel téléphonique l’informant de la mort de son père. On s’aperçoit bientôt que le fait le bouleverse énormément, et la série nous développera comment leur relation complexe a bouleversé le protagoniste depuis son enfance et a conduit à son spirale avec l’alcool, l’héroïne, les amphétamines et l’abus de tous.

Chaque épisode de ‘Patrick Melrose’ adapte l’un des romans écrits par l’auteur britannique, ce qui amène la série à avoir une ampleur assez ambitieuse, se déplacer dans le temps et la géographie. On peut se retrouver aussi bien en France à la fin des années soixante qu’en Grande-Bretagne au début des années deux mille. Berger parvient à garder le récit cohérent et l’étude du personnage intacte.

Parce que la mini-série parvient à être un bon reflet de la réalité turbulente du toxicomane, mais il ne renonce pas à une certaine sophistication pour rendre élégante sa complexité morale. Il est utile pour la compagnie d’avoir un interprète de la stature de Benedict Cumberbatch, qui n’est pas étranger à des personnages aussi hautains et potentiellement antipathiques que Patrick, mais ici, il parvient à lui donner un caractère spécial afin qu’il ne se sente pas dérivé de son autre travail.

Cumberbatch parvient à capturer les difficultés de ce personnage à affronter le monde et son passé de sobriété, révélant les créatures qui peuvent vous tourmenter à moins que vous ne vous exploriez vraiment. La mise en scène et le scénario ne cessent d’être élégants et soignés, faisant l’un des meilleurs exercices de ces dernières années dans le domaine des mini-séries.

SOURCE : Reviews News

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