đ 2022-07-22 14:39:37 â Paris/France.
PrĂ©facĂ© du titre du film le plus effrayant de lâhistoire taĂŻwanaise, « MalĂ©fice » (Incantation) est venu Ă Netflix le 7 juillet et est actuellement lâun des favoris de la plateforme et celui qui suscite le plus dâintrigues en raison de lâhistoire vraie sur laquelle il est basĂ©.
Câest quoi lâhistoire?
Il y a six ans, une femme nommĂ©e Li Ronan a violĂ© un tabou religieux avec ses amis. Les compagnons de la femme sont morts instantanĂ©ment en regardant directement le visage de la divinitĂ© malveillante, alors quâelle, alors enceinte, et sa fille ont Ă©tĂ© maudites parce que Ronan a rĂ©citĂ© une incantation. TerrifiĂ©e par ce qui se passe, Li doit protĂ©ger sa fille des consĂ©quences de ses actes.
Sorti en salles en mars de cette année, «Maléfice» a rapporté plus de 170 millions de dollars NT (5,7 millions de dollars US), ce qui en fait le film le plus rentable de 2022 à ce jour à Taiwan. Il a également été acclamé par la critique et a remporté sept nominations au Festival du film de Taipei (dont celui du meilleur long métrage et de la meilleure réalisation).
Mais quâest-ce que ça fait ça ?MalĂ©ficeâ avoir un si bon accueil par le public ? Sa similitude avec les techniques du genre dâhorreur de films comme « The Blair Witch Project » et « Paranormal Activity » (telles que des images trouvĂ©es et des personnages sâadressant au public Ă travers la camĂ©ra).
Le rĂ©alisateur du film, Kevin Ko, sâest dit inspirĂ© par la culture Internet : les fils de discussion des forums, les confessions des YouTubers et les chaĂźnes de messagerie. La bande-annonce du film comprend Ă©galement un test psychologique avec une grande roue et un train en mouvement qui souligne lâidĂ©e que lâintention des tĂ©lĂ©spectateurs peut influencer les rĂ©sultats dans la vie rĂ©elle.
Ko a expliquĂ© que son objectif Ă©tait de crĂ©er une connexion interactive avec le public. « Je sais faire peur au public avec une sĂ©quence dâhorreur efficace, mais un bon film dâhorreur ne suffit pas avec ces trucs-là  », a-t-il dĂ©clarĂ© lors de la prĂ©sentation du film pour Netflix. « Le noyau doit ĂȘtre sur la nature humaine. Au fond, le public doit se soucier des personnages. » il expliqua.
Le réalisateur Kevin Ko, lors du tournage de « Hex ». Crédit photo : Netflix/Howard Yu
InfluencĂ© par la vague dâhorreur asiatique devenue populaire dans le monde entier dans les annĂ©es 1990 et au dĂ©but des annĂ©es 2000, avec des films japonais tels que « The Ring », « Missed Call », « The Curse » (La rancune), « Dark Water » ou le Hong Long mĂ©trage de Kong « The Eye », Ko opte pour la tendresse au milieu du gore.
« Lâhorreur asiatique nâest pas seulement une question de gore granuleux, elle a une certaine gentillesse. Ăa te fait peur, mais ça tâĂ©meut aussi, ça te guĂ©rit mĂȘme« , a dit.
Une histoire vraie derriĂšre
« MalĂ©fice » est vaguement basĂ© sur une histoire vraie taĂŻwanaise sur une famille dâadorateurs de sectes, Ko a rĂ©vĂ©lĂ©, cependant, aucun dĂ©tail dâorigine spĂ©cifique nâa Ă©tĂ© donnĂ©.
Certains mĂ©dias affirment que « Incantation » est inspirĂ© dâun incident survenu dans le district de Gushan, Ă Kaohsiung, en 2005, au cours duquel une famille Wu de six membres a affirmĂ© quâelle Ă©tait possĂ©dĂ©e par diverses divinitĂ©s de la religion populaire chinoise. Cette malĂ©diction apparente a mis fin Ă la vie dâun mineur et Ă lâemprisonnement ultĂ©rieur des personnes impliquĂ©es.
Image du tournage de « Curse ». Crédit photo : Netflix/Howard Yu
Ko dit que cette histoire lâintrigue, mais lui fait aussi peur. « Le respect de la religion, et surtout des croyances religieuses et des tabous trĂšs obscurs, est fait dâune certaine peur », estime-t-il. . « Jâadore les histoires dâhorreur, et mĂȘme alors je nâosais pas aborder ce sujet. Dans « Hex », je voulais amplifier ce sentiment« , il ajouta.
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SOURCE : Reviews News
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