✔️ 2022-04-22 20:30:42 – Paris/France.
« Heartstopper » est né en tant que webcomic en 2016, mais sa grande popularité l’a amené à être également publié physiquement deux ans plus tard. Déjà en 2019, les droits d’une adaptation télévisée ont été vendus, annonçant peu de temps après Netflix avait donné son feu vert à une première saison de 8 épisodes qui arrive enfin sur la plateforme ce vendredi 22 avril.
Les intentions de ‘Heartstopper’ sont très claires dès son premier épisode, puisque ce que vous trouverez ici est une histoire romantique qui explore la relation entre deux adolescents. À ce stade, cela ne devrait pas vraiment être une particularité qu’ils soient tous les deux des garçons, mais je suis conscient que c’est l’un de ses aspects les plus frappants, même si pour moi le plus important est que c’est une série charmante et Probablement la plus belle et la plus attachante œuvre de fiction que nous allons voir tout au long de cette année 2022.
Une belle histoire de premier amour
Je me souviens quand, il y a quelques années, je soulignais que « Avec l’amour, Simon » venait combler un vide incompréhensible au sein de la comédie romantique des grands studios, car jusqu’alors il semblait que les couples homosexuels étaient condamnés à souffrir ou au mieux à être un sorte de complément aux parcelles principales. Il manquait des histoires lumineuses et « Heartstopper » est également dans cette lignée.
Je ne veux pas dire par là que cette adaptation de l’œuvre de Alice Oséman, qui a également participé activement à son adaptation télévisée, est une proposition dans laquelle tout est joie et désir de vivre, mais ce qui prévaut est une approche optimiste axée sur l’exploration de la relation qui naît entre Charlie (Joe Locke) et Nick (Kit Connor).
En cours de route, il y a des détails plus dramatiques, de tout ce qui concerne l’ancien partenaire de Charlie à l’attitude quelque peu homophobe des amis de Nick, mais sans jamais tomber dans des excès inutiles. C’est là et marque dans une certaine mesure à la fois la personnalité de ses deux protagonistes et certaines décisions qu’ils prennent tout au long de la première saison, mais « Heartstopper » il se concentre davantage sur la découverte de l’amour par les deux.
C’est quelque chose que la série elle-même affecte par l’utilisation de aides visuelles petites mais très efficaces pour influencer l’indéniable alchimie entre les deux. Les propres interprétations de Locke et Connor le précisent déjà suffisamment, mais il s’agit toujours d’un ajout réussi qui sert également à souligner les origines de leur histoire dans le monde de la vignette.
Tout concourt et se mesure bien
Je suis convaincu que maintenant il y aura ceux qui penseront que tout cela ressemble à une romance écoeurante, et je ne les blâme pas, car a priori c’était ma grande peur avant de donner une chance à la série. Une fois vu je peux préciser que ce n’est pas du tout le cas. Ici, même dans les moments les plus heureux, cela n’a rien à voir avec le geek.mais plutôt une approche conviviale avec laquelle il est extrêmement facile de se connecter.
Évidemment, chaque spectateur est un monde et il serait trop audacieux de dire que « Heartstopper » est une série qui va conquérir toutes sortes de publics, mais ce que je suis aussi très clair, c’est que toute limitation qu’elle peut avoir découle davantage d’une préférence personnelle lorsqu’il s’agit d’un histoire d’amour que parce que vous faites une erreur lors de la planification et de l’exécution de vos objectifs.
Bien sûr, il y a quelques notes schématiques ici et là -personnellement, tout ce qui concerne les amis de Nick est ce qui m’a le plus donné ce sentiment-, mais ce qui prédomine, c’est une harmonie enviable qui va bien au-delà des bonnes idées que l’on peut avoir chez un niveau conceptuel. Rythme, ton, interprétations -à noter qu’il y a de la surprise au casting avec une certaine présence à laquelle on ne s’attendrait jamais ici- et même la mise en scène efficace du travail rangé dans le même sens, et que somme toujours.
Tout cela est émotionnel toujours au premier plan, soit pour se concentrer sur la relation entre ses protagonistes, soit pour donner du poids à des personnages secondaires. Il y a aussi de la place pour des problèmes plus épineux comme le harcèlement ou pour ce moment unique de la vie que les hétérosexuels ne pourront jamais comprendre dans toute sa complexité qui sort du placard, pour ne pas dire que l’homosexualité n’est pas le seul problème qui est abordé dans ‘Heart stopper’. En outre, toujours abordé avec tact, simplicité et naturel.
Bref
‘Heartstopper’ est un rayon de lumière, une série optimiste qui parvient à captiver le spectateur avec une histoire belle et attachante qui traite des problèmes LGBT à l’adolescence avec une approche pleine d’espoir mais sans se passer des drames qui y sont associés. une petite merveille qui se positionne à juste titre comme l’une des meilleures séries originales de Netflix jusqu’à présent cette année.
SOURCE : Reviews News
N’hésitez pas à partager notre article sur les réseaux sociaux afin de nous donner un solide coup de pouce. 🍕