Girl in the Picture : L’histoire de la fille qui a Ă©tĂ© Ă©levĂ©e par son ravisseur et qui l’a ensuite Ă©pousĂ©

C'est l'histoire vraie effrayante derriĂšre "Girl in the Picture" de Netflix - The Independent

🍿 2022-07-12 22:22:11 – Paris/France.

Une nuit orageuse d’avril 1990 Ă  Oklahoma City, Oklahoma, trois hommes se dirigeaient vers un motel lorsqu’ils ont vu une chaussure au milieu de la rue. Elle Ă©tait bleue, avec des talons hauts, Ă©crira plus tard le journaliste Matt Birkbeck dans le livre Un bel enfant. Deux cents pieds (61 mĂštres) plus loin, les hommes ont fait une dĂ©couverte surprenante. « LĂ , sur le bord de la route, se trouvait ce qui semblait ĂȘtre une jeune femme allongĂ©e face contre terre dans le fossĂ©, son corps convulsant, ses bras et ses jambes bougeant dans diffĂ©rentes directions », a Ă©crit Birkbeck. Elle a Ă©tĂ© emmenĂ©e Ă  l’hĂŽpital, oĂč son mari, qui se faisait appeler Clarence Hughes, l’a identifiĂ©e comme Ă©tant Tonya Hughes.

La femme est dĂ©cĂ©dĂ©e quelques jours plus tard des suites de ses blessures. Sa mort a dĂ©clenchĂ© une sĂ©rie de dĂ©couvertes, toutes relatĂ©es dans le nouveau documentaire de Netflix, Fille sur la photo. Nous apprenons que Tonya Hughes n’a jamais Ă©tĂ© rĂ©ellement Tonya Hughes. Elle Ă©tait auparavant connue sous le nom de Sharon Marshall, bien que ce soit aussi un pseudonyme. Surnom aprĂšs surnom, le documentaire raconte l’histoire de cette femme, de son mari et de leurs crimes, parmi lesquels l’enlĂšvement et le meurtre de leur jeune fils, ainsi que le meurtre d’une autre femme. C’est l’histoire d’une femme qui a perdu son nom et dont la vie a Ă©tĂ© prise par l’homme qui s’est appelĂ© tour Ă  tour son pĂšre et son mari. C’est la rĂ©vĂ©lation d’un mystĂšre qui a durĂ© des dĂ©cennies jusqu’à ce que finalement, en 2014, les enquĂȘteurs dĂ©couvrent la vĂ©ritable identitĂ© de la femme.

Son vrai nom Ă©tait Suzanne Marie Sevakis. Son histoire est difficile Ă  raconter linĂ©airement. Cela commence en 1969, avec sa naissance. Tout commence en 1974, lorsque Franklin Floyd, l’homme qui s’appellera plus tard Clarence Hughes, l’enlĂšve. Cela commence par sa mort en 1990, aprĂšs quoi les gens ont commencĂ© Ă  reconstituer son histoire. Cela commence en 1994, lorsque l’enlĂšvement de son fils par Floyd a invitĂ© un examen plus approfondi de la vie et de l’identitĂ© de Suzanne. Ça commence, ça commence, ça commence et ça ne finit pas, jusqu’en 2014, lorsque sa famille et tous ceux qui avaient cherchĂ© sa vĂ©ritable identitĂ© ont trouvĂ© du rĂ©confort en redonnant son nom Ă  Suzanne.

Suzanne Marie Sevakis est nĂ©e le 6 septembre 1969 dans le Michigan. Sa mĂšre, Sandra Willet, une participante Ă  Fille sur la photo, dit avoir rencontrĂ© Floyd alors qu’elle Ă©tait aux prises avec un trouble de stress post-traumatique aprĂšs qu’une tornade a dĂ©chirĂ© la caravane oĂč elle vivait avec ses enfants. Il avait promis de « prendre soin de [ella] et de [sus] enfants », mais avait commencĂ© Ă  faire des « choses effrayantes », comme porter un couteau en permanence et dire Ă  Willet : « Penses-tu que tu vas me quitter ? Cela ne va pas arriver ». Un jour, Willet a dĂ» acheter des couches pour ses enfants et a fait un chĂšque sans provision dans un dĂ©panneur. Elle a Ă©tĂ© condamnĂ©e Ă  30 jours de prison.

« C’est Ă  ce moment-lĂ  qu’il a emmenĂ© mes enfants », a dĂ©clarĂ© Willet Ă  propos de Floyd dans le documentaire. Elle dit que lorsqu’elle est allĂ©e Ă  la police, les policiers lui ont demandĂ© si elle Ă©tait lĂ©galement mariĂ©e Ă  Floyd, et quand elle a dit oui, ils lui ont dit qu’elle devrait gĂ©rer la situation elle-mĂȘme.

(Avec l’aimable autorisation de Netflix)

(Avec l’aimable autorisation de Netflix)

Alors que Willet purgeait sa peine de prison en 1974, Floyd a laissé deux des filles de Willet dans un orphelinat et est parti avec Suzanne. Elle ne sera plus connue sous le nom de Suzanne avant 40 ans.

En 1990, aprĂšs la mort de Suzanne, son jeune fils Michael (nĂ© en 1988) a Ă©tĂ© confiĂ© Ă  des parents adoptifs, Merle et Ernest Bean. Un test ADN a montrĂ© que Floyd n’était pas le pĂšre biologique de Michael. Le 12 septembre 1994, Floyd a pointĂ© une arme sur le directeur de l’école de Michael, est entrĂ© dans la classe du garçon et a kidnappĂ© le garçon et le directeur. Il a laissĂ© le rĂ©alisateur attachĂ© Ă  un arbre dans un endroit isolĂ©. Quelqu’un l’a finalement rencontrĂ© et a appelĂ© les autoritĂ©s, ce qui a conduit Ă  une enquĂȘte sur l’enlĂšvement de Michael, qui Ă  son tour rĂ©vĂ©lerait plus de signaux d’alarme sur les circonstances de sa dĂ©funte mĂšre, qui Ă  l’époque n’était encore connue que sous le nom de Tonya.

Franklin Floyd et Suzanne Sevakis

(FBI)

C’est au cours de l’enquĂȘte sur l’enlĂšvement de Michael que les autoritĂ©s ont appris que son vrai nom Ă©tait Franklin Floyd et qu’il avait prĂ©cĂ©demment kidnappĂ© une fille, braquĂ© une banque et agressĂ© une femme. Au moment oĂč les autoritĂ©s ont racontĂ© l’histoire, il Ă©tait en fuite depuis deux dĂ©cennies aprĂšs avoir omis de comparaĂźtre devant le tribunal, a dĂ©clarĂ© Joe Fitzpatrick, un agent spĂ©cial du FBI qui a travaillĂ© sur l’affaire, en Fille dans l’image.

GrĂące Ă  la couverture mĂ©diatique de l’enlĂšvement de Michael, une femme nommĂ©e Jenny Fisher a appris que les autoritĂ©s faisaient circuler des images de Tonya, disant qu’elle Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ©e rĂ©cemment, et de son jeune fils, qui avait disparu. Fisher Ă©tait confus: la femme identifiĂ©e Ă  la tĂ©lĂ©vision comme Tonya Ă©tait son ancienne meilleure amie du lycĂ©e, qu’elle connaissait sous le nom de Sharon Marshall.

« Sharon », comme Suzanne Ă©tait appelĂ©e par ses amis du lycĂ©e, se souvient de Fille sur la photo en tant qu’étudiant brillant et ambitieux qui avait Ă©tĂ© acceptĂ© Ă  Georgia Tech et rĂȘvait d’ĂȘtre ingĂ©nieur en aĂ©rospatiale. Les amis de « Sharon » savaient que son pĂšre Ă©tait un homme Ă©trange, qui surveillait de prĂšs sa fille et semblait parfois inappropriĂ© avec elle. L’homme Ă©tait Floyd, qui s’était prĂ©sentĂ© comme le pĂšre de Suzanne et s’appelait Warren Marshall.

(FBI)

Lorsque les autoritĂ©s ont dit Ă  Fisher des annĂ©es plus tard que l’homme Ă©tait le mari de son amie, elle a Ă©tĂ© choquĂ©e. « Ils ont dit: » Ils sont mariĂ©s « et je me suis dit: » Non, c’est leur pĂšre, ils ne sont pas mariĂ©s «  », explique Fisher dans le documentaire. « Et ils ont dit: » Non, chĂ©rie, ils sont mariĂ©s. Et j’ai pensĂ©, ‘Non, c’était son pĂšre.’ Nous avions une image de personnes trĂšs diffĂ©rentes [en cuanto a] qui Ă©tait Sharon ?

« En 1989, un an avant la mort [de Suzanne]ils ont changĂ© de nom », explique Fitzpatrick dans Fille sur la photo. « Sharon Marshall est devenue Tonya et Warren Marshall est devenu Clarence Hughes. Les noms qu’ils ont utilisĂ©s ont Ă©tĂ© tirĂ©s de pierres tombales en Alabama. Et puis ils se sont mariĂ©s sous leurs nouveaux noms Ă  la Nouvelle-OrlĂ©ans, ce qui signifie que cet homme a Ă©pousĂ© sa propre fille. C’était inconcevable. »

Entre le lycĂ©e et sa mort, Suzanne a Ă©tĂ© agressĂ©e sexuellement par Floyd (Fisher partage un rĂ©cit dĂ©chirant dans lequel il a violĂ© Suzanne sous la menace d’une arme une nuit oĂč Fisher a couchĂ© avec eux; Floyd avait menacĂ© les deux filles avec une arme Ă  feu) et forcĂ©e de faire travail du sexe. Heather Lane, exbailarina de Mons Venus, un club en Tampa, Florida, que ofrecĂ­a entretenimiento para adultos, recuerda a la mujer que conocĂ­a como Sharon como una persona “muy tĂ­mida” que “realmente no hablaba sobre su pasado” y “no hablaba de elle-mĂȘme ». Elle se souvient d’avoir entendu parler du « pĂšre » de « Sharon » et de « leur Ă©trange relation ». Selon Lane, le « pĂšre » de « Sharon » lui avait dit de poser des questions sur les fĂȘtes organisĂ©es au club et de se rendre disponible pour eux. Un soir, lors d’un Ă©vĂ©nement oĂč il n’était censĂ© y avoir « pas de lap dance » et aucun contact entre les clients et les danseurs, Lane dit qu’elle a Ă©tĂ© alertĂ©e du fait que « Sharon » Ă©tait « devant les toilettes des dames » « offrant du sexe services Ă  ces hommes pour 50 dollars amĂ©ricains.

« Elle a dit : ‘Eh bien, mon pĂšre m’a dit de le faire et il m’a achetĂ© des prĂ©servatifs’ », raconte Lane. « C’était dĂ©goĂ»tant. Je ne pouvais pas croire qu’un homme puisse mettre sa fille dans cette situation. »

Suzanne Sevakis Ă©tait connue sous divers pseudonymes tout au long de sa vie.

(Avec l’aimable autorisation de Netflix)

(Avec l’aimable autorisation de Netflix)

BientĂŽt, il est devenu clair que « Sharon » Ă©tait enceinte. C’est Ă  cette Ă©poque qu’elle a donnĂ© naissance Ă  Michael. « La relation de Sharon avec son fils, Michael, Ă©tait magnifique », a dĂ©clarĂ© Lane. « C’était une mĂšre merveilleuse. J’étais tellement attachĂ© Ă  lui. Et rien qu’à voir la façon dont il la regardait, je pense que c’était la meilleure chose qui lui soit jamais arrivĂ©e. »

En 1995, Floyd a Ă©tĂ© reconnu coupable par un juge d’enlĂšvement de Michael Hughes et condamnĂ© Ă  une peine de prison. Cette enquĂȘte a rĂ©vĂ©lĂ© des photos de Cheryl Ann Comesso, une amie de « Sharon » qui avait Ă©galement travaillĂ© Ă  Mons Venus. Les restes de Comesso ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s en 1995 et il a ensuite Ă©tĂ© dĂ©terminĂ© qu’il Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ© en 1989. Fitzpatrick maintient en Fille sur la photo que Floyd a quittĂ© la Floride et a Ă©pousĂ© Suzanne dans le but d’échapper aux autoritĂ©s aprĂšs avoir assassinĂ© Comesso. En 1997, Floyd a Ă©tĂ© accusĂ© de meurtre au premier degrĂ© dans la mort de Comesso. Il a Ă©tĂ© reconnu coupable et condamnĂ© Ă  mort cinq ans plus tard, en 2002. Floyd est toujours dĂ©tenu Ă  l’établissement correctionnel de l’Union Ă  Raiford, en Floride.

Les gens ont continuĂ© Ă  essayer de dĂ©couvrir qui Ă©tait vraiment Sharon Marshall et ce qui Ă©tait arrivĂ© Ă  Michael aprĂšs son enlĂšvement. Ce n’est qu’en 2014 que Floyd a rĂ©pondu aux deux questions lors d’une conversation avec des agents du FBI en prison. Selon l’agent spĂ©cial du FBI Scott Lobb, Floyd, lors d’un Ă©change controversĂ©, lui a dit qu’il avait tuĂ© le garçon aprĂšs l’enlĂšvement. Floyd a Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ© le vrai nom de Sharon Marshall au FBI, l’identifiant comme Suzanne Sevakis.

Le FBI considĂšre toujours la mort de Suzanne comme suspecte et non rĂ©solue. « C’est la seule chose dont Floyd ne parlera pas », a dĂ©clarĂ© Lobb plus tĂŽt sur le site Web de l’agence.

Michael Hughes, le fils de Suzanne Sevakis

(Avec l’aimable autorisation de Netflix)

Megan DuFresne, fille de Suzanne Sevakis

(Avec l’aimable autorisation de Netflix)

Les parents de Suzanne, Sandra Willet et Clifford Sevakis, sont toujours en vie. Tous deux ont Ă©tĂ© informĂ©s de ce qui est arrivĂ© Ă  leur fille aprĂšs la dĂ©couverte, et tous deux partagent leurs histoires sur Fille sur la photo. Leurs rĂ©cits mettent en Ă©vidence ce qui a rendu la famille vulnĂ©rable Ă  Floyd: Willet, une mĂšre divorcĂ©e aux prises avec un trouble de stress post-traumatique aprĂšs la tornade et qui a tentĂ© en vain d’obtenir de l’aide des services sociaux alors qu’elle Ă©tait incapable de s’occuper de ses enfants, et Clifford Sevakis , un jeune vĂ©tĂ©ran du Vietnam qui Ă©tait encore « un peu foiré » de la guerre et ne se sentait plus capable d’ĂȘtre pĂšre.

Suzanne est tombĂ©e enceinte trois fois dans sa vie. L’un de leurs enfants Ă©tait Michael Hughes, et un autre Ă©tait Megan DuFresne, la fille biologique de Suzanne abandonnĂ©e pour adoption en 1989. DuFresne explique dans le documentaire que l’apprentissage de l’histoire de sa mĂšre biologique l’a laissĂ©e ressentir une Ă©trange sorte de colĂšre, qui est toujours en cours. essayer de traiter. « Aucune fille ne devrait avoir Ă  traverser ça », dit-elle. « D’un Ă©tranger, encore moins de quelqu’un qui est censĂ© ĂȘtre son pĂšre, sa figure paternelle, quoi que ce soit. »

Sandra Willet, la mĂšre de Suzanne Sevakis

(Avec l’aimable autorisation de Netflix)

Clifford Sevakis, le pĂšre de Suzanne Sevakis

(Avec l’aimable autorisation de Netflix)

DuFresne a nommĂ© son propre fils Michael aprĂšs son dĂ©funt frĂšre. En 2017, la pierre tombale de Suzanne, qui jusque-lĂ  avait toujours lu « Tonya », a Ă©tĂ© modifiĂ©e pour reflĂ©ter sa vĂ©ritable identitĂ©. Fisher, DuFresne et le grand-pĂšre de DuFresne, Clifford Sevakis, sont prĂ©sentĂ©s ensemble dans Fille sur la photo pour le dĂ©voilement de la nouvelle pierre tombale, qui


SOURCE : Reviews News

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