🍿 2022-06-19 12:31:54 – Paris/France.
Cela fera trois ans depuis la première de « Marianne » sur Netflix et depuis lors, un bon nombre d’excellentes séries d’horreur sont apparues sur la plateforme, comme « Midnight Mass » de Mike Flanagan, mais aucune n’a été aussi effrayante que cette Française, qui a réussi à captiver et à terrifier les téléspectateurs avec huit épisodes en une seule saison dont la première a eu lieu le 13 septembre et qui a obtenu une note de 100% sur Rotten Tomatoes.
Entièrement réalisé par Samuel Bodin, « Marianne » maintient très bien sa cohérence épisode par épisode malgré un si bon pilote qu’il fait paraître le reste en dessous de la moyenne. t’as en faitn niveau très homogène et se situe au dessus de nombreux films d’horreur sortis en salles aujourd’hui. Il se déroule dans la ville française fictive d’Elden et suit l’auteur à succès Emma Larismon (Victoire Du Bois), qui capture la terreur d’une sorcière dans ses livres.
Cependant, ce personnage ne fait pas partie de la fiction, puisque l’écrivain elle-même se bat contre Marianne depuis son enfance, alors elle voyage pour affronter les événements qui la terrifient et qui dépassent sa capacité à comprendre, ce qui la ramène à son bord de mer miteux. ville après avoir terminé sa série de livres en tuant l’héroïne Lizzie Larck. L’entité qui lui apparaît dans les rêves depuis qu’il est jeune, se révèle dans plusieurs indices de son passé qui indiquent que ta sorcière pourrait être plus que de simples visions.
Dans les huit épisodes on a le temps de découvrir petit à petit les misères du protagoniste et les secrets tordus d’Elden, s’attardant à la fois sur le mystère et sur le personnage, incarné par l’actrice Victoire Du Bois, une jeune femme très compliquée qui est cafin de produire une antipathie inévitablemais avec lesquels nous souffrons ensuite de tension, de peur et de colère lorsque nous voyons leurs vulnérabilités et leurs tentatives de rédemption.
Un buffet gratuit pour les amateurs du genre
L’idée d’un démon insatiable avide de lecteurs est relativement originale, et c’est le macguffin alors que chaque épisode sert d’espace pour développer des scènes d’horreur prodigieuses. Beaucoup ont peut-être été déçus par le changement à mi-chemin, car l’expression effrayante de son premier hôte humain, Madame Daugeron (Corinne Valancogne), C’est un cauchemar rendu image réelle, un visage inoubliable et troublant, qui laisse une trace dans les profondeurs de la mémoire.
La série contient de nombreux éléments de films d’horreur de toutes sortes, de « The Exorcist III » à « The Fog » et « In the Mouth of Fear » de John Carpenter, mais il est plein de références au travail de Stephen King, qui a tweeté son approbation de la série.
« Si vous faites partie de ces personnes malades comme moi qui aiment avoir peur, ‘Marianne’ (Netflix) fera l’affaire. Il y a des touches d’humour qui donnent une ambiance à « Stranger Things ». Il contient également (et je le dis en toute modestie) une partie du travail de Stephen King. »
Si vous faites partie de ces malades – comme moi – qui aiment avoir peur, MARIANNE (Netflix) fera l’affaire. Il y a des reflets d’humour qui lui donnent une ambiance STRANGER THINGS. Il a aussi (je le dis en toute modestie) une ambiance Stephen King.
– Stephen King (@StephenKing) 26 septembre 2019
Bodin, co-auteur de tous les scénarios, réalise tous les épisodes, et pour une raison ils sont pleins de personnalité, ils sont surprenants, et riches en plans de quelques images, où les images nuageuses durent à peine un instant, mais elles génèrent la terreur. Il a également un formidable capacité à déranger avec des mots et des chuchotements, avec l’idée de savoir que le mal est devantmais sans savoir exactement où ni comment il va s’en prendre à vous.
Un point et à part dans la terreur française de ce siècle
Pleine d’images, de symboles et de souvenirs, ‘Marianne’ prendre des risques, changer l’accent sur les personnages, changer le méchant, les alliés… ce n’est jamais répétitif et donne à chaque épisode l’impression d’être un film grâce à l’accent mis sur sa photographie, qui va de pair avec son atmosphère d’horreur sans vergogne et sa bonne capacité à équilibrer ce qu’il montre pour peaufiner sa narration élégante qui ne renonce jamais au pouvoir des séquences des épisodes. rêves. Des images d’insomnie récurrentes, notamment un trou dans le sol et des incarnations terrifiantes aux yeux écarquillés.
Bodin joue bien avec la réalité et le cauchemar, laissant des empreintes récurrentes qui s’accordent avec un monde onirique lié aux sorcières qui semble provenir de la pièce ‘Dreams in the witch’s house’ de Lovecraft et parfois de « Lords of Salem », bien qu’il soit toujours ludique en ce qui concerne sa proposition d’horreur actuelle, sauvant des variations et des réinventions de peurs bien connues de la terreur de la marque James Wan, dépassant même certaines de ses œuvres cinématographiques telles que « Insidious 2 ‘ ou le décevant ‘Malign’.
Malgré le fait que l’histoire n’est pas la chose la plus importante, dans le style du cinéma d’horreur italien le plus anarchique, il y a beaucoup de mystère et une grande quantité d’images d’horreur, ce qui rend ‘Marianne’ une série généreuse, surprenante, audacieuse et sans vergogne, sans doute grâce à sa touche française, tantôt ridiculement suffisante, tantôt consciente de soi, enjouée et avec tout ce qui nous manque au format 90 minutes. ‘Marianne’ aurait pu être une trilogie, mais elle fonctionne parfaitement comme une mini-série, sans chichis pour être la terreur sans nuances ni peur d’entrer à fond dans le fantastique moins domestiqué.
SOURCE : Reviews News
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