😍 2022-04-08 23:39:00 – Paris/France.
La cinquième saison de Élite, de Netflix, a pour objectif compliqué de renouveler une série dans laquelle pratiquement tout et tous ses personnages se sont passés. Et de fait, les premiers chapitres semblent avoir pour but évident de renouveler son répertoire d’intrigues. Mais sous un postulat contradictoire : se remémorer tous les rebondissements et petits trucs qui ont surpris et trompé le public lors des saisons précédentes. Ainsi, les nouveaux épisodes sont un mélange de la formule bien connue d’un crime non résolu (mystère) avec un coupable probable. Il le fait également d’un accent à la provocation qui est un moyen notoire de soutenir le voyage de la série à travers ses points les plus élevés.
Élite il n’oublie pas son statut de phénomène. En tant que l’une des séries espagnoles les plus regardées sur Netflix, elle porte en elle la conception d’un public captif. Il est notoire qu’il utilise ce muscle d’intérêt pour poser un histoire simple, sans complications majeures et qui fait référence à ses moments les plus connus. Mais qu’est-ce qui aurait pu être efficace dans la quatrième saison, c’est répétitif et même fatiguant dans le cinquième. Avec l’accusation de Philippe (Pol Granch) et un crime qui doit être résolu à travers différentes versions d’un fait, Elite revient à son origine. Mais il ne le fait pas avec intelligence ou esprit, mais plutôt comme une sorte de spectacle morbide.
Auparavant, la série avait basé son efficacité sur le déplacement minutieux des pièces de sa collection unique d’étudiants. Il l’a fait en tenant compte de la capacité de son argumentation à provoquer et tordre habilement les fils narratifs. Mais la cinquième saison s’intéresse davantage à recréer l’idée centrale de la série depuis ses débuts. La culpabilité et la provocation se sont transformées en un jeu de miroirs dans lequel tout personnage est, sans aucun doute, suspect. Le scénario est différent, le pari sur le risque de l’histoire augmente. Mais au fond, Élite raconte la même histoire. Une intrigue entre privilèges, désormais avec deux nouveaux visages pour ajouter de l’intérêt au labyrinthe de doutes et de fausses pistes.
Mais bien-sûr, Élite c’est aussi un drame qui fonde son efficacité sur la mise en relation de ses personnages avec un drame trompeur. Que la grande première scène de la saison revienne à Philippe est révélateur de la façon dont le spectacle cherche à éblouir. Surtout quand il met l’accent sur son habitude bien connue de pousser ses personnages à la limite. L’étudiant et aussi prince est en quelque sorte l’incarnation de l’opulence décadente de l’atmosphère du spectacle. Ainsi, une accusation de viol au milieu de sa tentative d’éblouir Cayetana (Georgina Amorós) est une déclaration d’intention.
Mais ce qui semble être une tournure compliquée s’avère n’être qu’un autre des trucs de Élite pour créer des tensions. La série ne va pas trop loin de cette prémisse et, en fait, son grand intérêt saisonnier est de relier les points. Qui? En fait, la question pourrait être « comment? ». La narration habituelle en fragments d’un événement majeur, cette fois se fond dans un champ de mines de petites fractures narratives.
Bien sûr, le meurtre en service fait également partie des premiers chapitres. Et il le fait sans que le scénario ne change l’idée de l’interrogation nécessaire, des versions contradictoires et de la perception de la catastrophe. Oui ok Élite prend les bonnes décisions pour percer ses mystères, il est impossible de se demander combien de fois il a joué au même jeu. La saison cinq est aussi l’exercice le plus maladroit de la formule de l’émission. le moins intelligent et ce qui est encore plus inquiétant, le plus déroutant.
de l’école à la prison
Les points les plus frappants de la série sont peut-être les nouveaux visages qui rejoignent le casting. Sofía (Valentina Zenere) fait une entrée remarquée, même si en réalité, son histoire n’est pas complètement développée. Ou tout cela n’est-il pas suggéré par sa grande scène d’ouverture et les notes de dévotion – à double intention ? – pour Philippe.
Élite il reprend sa vision de la richesse, de l’influence et des lignes torsadées du pouvoir, avec un air de nonchalance et d’audace. Mais il ne parvient pas à se plonger dans plusieurs de ses moments les plus étranges – et ce qui pourrait lui permettre de séparer la saison du reste – au lieu de cela, il ne fait que faire des allusions. Encore et encore, il y a le sentiment que l’histoire reste au milieu, mal construite et pire racontée. Bien plus, quand la série a besoin de renouveler sa proposition à partir de l’essentiel et finit par dupliquer ses meilleurs moments.
En revanche, Iván (André Lamoglia) pourrait être la grande bouffée d’air frais de la saison. Surtout, parce que le personnage est lié au monde du sport. Mais, la série décline, laisse tomber quelques indices déroutants sur la prépondérance – ou non – des nouveaux visages dans l’histoire. Aussi unique que cela puisse paraître, Élite il ne consacre une attention et des efforts réels qu’aux morceaux mal construits de sa quatrième saison. La disparition d’Armando (Andrés Velencoso) continue d’être un point central et. Aussi, qu’est-ce qui entoure le mystère?
Pour ses derniers chapitres, il est évident que Élite elle est obsédée par la solitude des enfants riches qu’elle montre comme l’emblème de quelque chose de plus pervers. Est-ce suffisant pour alimenter l’histoire ? Cette fois, ce n’est pas le cas.
SOURCE : Reviews News
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