😍 2022-11-28 18:31:21 – Paris/France.
Il est inévitable que chaque spectateur ait certaines préférences qui font que certaines propositions ont plus ou moins de chances de retenir son attention. Dans mon cas, il est clair pour moi que ‘Elite’ a toujours été un titre que je ne devrais pas trop aimer sur le papier, mais au moment de vérité C’est même devenu ma série espagnole préférée sur Netflix pendant un moment. Cet honneur a été perdu depuis longtemps et maintenant il est sur le point de simplement cesser de la voir face au déclin dont elle souffre.
Déjà avec le cinquième épisode, j’étais quelque peu déçu malgré le fait qu’il allait de moins en plus et la sixième saison n’a fait que confirmer ces sentiments. Il y a quelques jours, je vous ai dit que c’était devenu plus dramatique et moins amusant que jamais, ce qui a été encore plus évident au cours des épisodes suivants, où cette touche ludique de « Elite » a presque complètement disparu au profit de quelque chose qui ne vaut tout simplement pas la peine pour moi.
Attention aux spoilers « Elite » à partir de maintenant.
Un cocktail mal secoué
Dans ses meilleurs moments, ‘Elite’ était une série dans laquelle coexistaient drames pour adolescents, rebondissements fous, suspense addictif et une curieuse galerie de personnages dans laquelle certains acteurs se démarquaient dans les moments les plus intimes, tout comme elle finissait bien sûr par s’en aller. Elite : Histoires brèves ». La clé pour que tout fonctionne était de savoir bien secouer le cocktail, car séparément, cela fonctionnerait toujours moins bien que de prendre en compte la somme de ses parties. Je pense que c’est quelque chose qui a commencé à être perdu avec la sortie de Dario Madronaco-créateur de ‘Elite’ avec Carlos Monteroet que ça va de plus en plus.
En se concentrant uniquement sur cette sixième saison, le problème n’est pas qu’un ton vindicatif ait été choisi, mais de continuer à explorer tout ce qui touche au viol subi par Isadora (Valentina Zenere), les mauvais traitements subis par Sara (Carmen Arrufat) ou l’approche des réactions des fans de football lorsqu’ils découvrent que l’une de leurs idoles (carloto cotta) est gay. En fait, c’est quelque chose qui devrait servir à élever la série, lui permettant même d’atteindre un segment du public qui n’avait peut-être aucun intérêt pour « Elite ». La réalité est qu’il a été perdu d’un côté sans gagner de l’autre.
Montero a commenté à plusieurs reprises que « Elite » a toujours eu une touche de fantaisie onirique, de cet idéal que le spectateur désire mais qui reflète vraiment la réalité. Il n’y a pas nécessairement quelque chose de mal à cela tant que vous savez comment l’aborder, mais je pense que l’un des plus gros défauts de la saison 6 est qu’elle a été complètement perdue. Ce qui s’en rapproche le plus est cette tentative d’histoire d’amour entre Isadora et Dídac (Álvaro de Juana) qui finit par donner plus l’impression d’être la base de cette finale de saison dont je ne sais toujours pas si c’est un bon crochet ou une allumeuse que les scénaristes ont inventée de nulle part.
La vérité est que ce qui a prévalu ici a été le drame, réduisant au minimum sa touche la plus hédoniste, au point d’être ridicule dans l’une des rares situations dans lesquelles il est utilisé – pour quoi ce cul d’un personnage anonyme qui est va être complètement ignoré pour que la scène commence à se concentrer sur l’un des protagonistes ? – et sur d’autres eLa touche fougueuse de la série finit par être assez légère. C’est comme si l’équipe ‘Elite’ s’était proposée ici de faire une sorte de saut dans le vide pour évoluer comme une série, perdant au passage certaines de ses particularités.
Parce que je ne vais pas nier que l’une des choses que la série a toujours fait de mieux est sa capacité à accrocher le spectateur. Leurs scripts seraient tout ce que l’on voudrait critiquer, surtout en ce qui concerne les dialogues, mais ils réussissaient souvent à faire de la magie avec des ingrédients assez simples. La sixième saison montre déjà peu d’expertise en la matière, essayant de nous faire croire que plusieurs nouveaux personnages étaient déjà dans Las Encinas puis ils font l’erreur de faire plus confiance aux histoires séparées qu’à l’union de toutes.
Pour la première fois dans ‘Elite’, j’ai senti que Las Encinas était un décor accessoire dont l’importance ne dépassait pas l’intrigue d’Isadora et que la série s’éloignait de l’école à la moindre occasion. Cela a créé un sentiment de vide parfaitement comparable à la plupart des personnages, chose surtout impardonnable dans une saison qui s’abreuve plus que jamais de ses drames personnels. Et là ce n’est pas la faute que ses protagonistes soient des acteurs moins bons ou meilleurs -j’étais moi-même très content à l’époque de la signature d’Arrufat-, comme l’approche même des scénarios.
Cela affecte également le suspense inévitable de la saison.. A ses débuts, ‘Elite’ a su très bien lier ce mystère qui fonctionnait comme un fil conducteur avec ce qui se passait dans les différents épisodes. Cela ne se produit pas ici, au point que sa résolution finit par être un virage quelque peu gratuit au lieu d’une consommation satisfaisante de ce que nous avons vu jusqu’à présent. Au moins avec la mort de Samuel (Itzan Escamilla) à la fin de la cinquième saison qui a été réalisée, mais tout ce qui concerne l’écrasement par Iván (André Lamoglia) tombe dans l’oreille d’un sourd, allant même jusqu’à véhiculer l’idée de ce qui compte le plus par la façon dont cela affecte Patrick (Manu Ríos) que pour autre chose.
Bref
Avec tout, Je ne pense pas que la saison 6 ait été un désastre, mais c’était le point culminant de ce déclin que la série subit depuis un certain temps. De plus, ses audiences, même si elles sont encore assez bonnes, ont également souffert, alors peut-être est-il temps de commencer à penser à y mettre un terme. Ça ou prendre un virage radical, changer complètement de décor et repartir à zéro, car le renouvellement « silencieux » des personnages et l’approche plus dramatique n’ont pas fonctionné comme il se doit et que la saison 7 promise me rend paresseux plus qu’autre chose.
À Espinof:
SOURCE : Reviews News
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