Droit du cinéma « Lex Netflix »: L’essentiel en bref

Droit du cinéma "Lex Netflix": L'essentiel en bref - Nau.ch

✔️ REVIEWS News – Paris/France.

Le 15 mai, les électeurs suisses se prononceront sur la modification de la loi sur le cinéma, largement connue sous le nom de « Lex Netflix ».

Lors de la conférence de presse du comité bipartisan du oui sur la modification de la loi sur le cinéma (Lex Netflix). – clé de voûte

Pendant des décennies, les chaînes de télévision nationales ont été obligées d’investir 4% de leur chiffre d’affaires dans le cinéma suisse.

Cependant, les films et séries sont de plus en plus proposés sur Internet en récupération (Streaming). Pour les services de Streaming, qui sont souvent actifs à l’échelle mondiale, il n’y a actuellement aucune obligation d’investissement en Suisse. En revanche, de nombreux pays européens ont déjà une telle obligation.

De plus, les télédiffuseurs nationaux ont longtemps été obligés de proposer une majorité de films et de séries produits en Europe. Ceci afin d’assurer la variété des offres. Contrairement aux pays de l’Union européenne, la Suisse n’a pas un tel quota minimum pour les services de Streaming.

Les services de Streaming devraient participer aux productions suisses

La modification de la loi fédérale sur la production cinématographique et la culture cinématographique (Filmgesetz) proposée par le Conseil fédéral prévoit que des réglementations similaires s’appliquent désormais aux services de Streaming tels que Netflix ainsi qu’aux chaînes de télévision suisses. Plus précisément, les services de Streaming devraient également contribuer à hauteur de 4% de leurs ventes générées en Suisse aux productions cinématographiques et séries suisses.

Le Comité du Oui sur la modification de la loi sur le cinéma (Lex Netflix). – clé de voûte

S’ils ne réalisent pas les investissements nécessaires ou n’en réalisent qu’une partie, ils doivent verser une compensation pour la différence. Cela profite à l’aide cinématographique suisse. En outre, l’obligation d’investissement devrait désormais s’appliquer également aux chaînes de télévision étrangères qui diffusent des blocs publicitaires spécifiquement destinés au public suisse (fenêtres publicitaires). Selon les estimations, l’extension de l’obligation d’investissement se traduirait par un apport supplémentaire de 18 millions de francs à la production cinématographique suisse.

La Lex Netflix vise à obliger les services de Streaming à diffuser au moins 30 % du contenu produit en Europe. En revanche, la loi ne prévoit pas de quota pour les films ou séries produits en Suisse.

Seuls l’UDC et certaines parties du FDP et du centre contre

À l’automne 2021, une large majorité parlementaire a adopté le projet de loi. Seuls l’UDC et une partie des factions FDP et Centre ont voté contre. La majorité soutient que l’amendement à la loi sur le cinéma comble un vide créé par la révolution numérique.

Le projet de loi sur le cinéma élimine l’inégalité de traitement entre les diffuseurs de télévision et les services de Streaming. L’élargissement de l’obligation d’investissement crée une incitation supplémentaire à produire des films et des séries suisses.

Des gens des Jeunes libéraux, des Jeunes SVP et des Jeunes libéraux verts soumettent le référendum contre la nouvelle loi sur le cinéma Lex Netflix avec 65 000 signatures. – clé de voûte

De plus, selon les promoteurs, la compétitivité de la production cinématographique suisse devrait être renforcée. Notamment envers les pays européens qui ont une obligation d’investissement. Il est peu probable que l’obligation d’investissement affecte les prix du Streaming.

Les promoteurs décrivent la proportion minimale requise de contenu européen comme modérée. Étant donné qu’une telle exigence existe déjà dans l’UE, les fournisseurs y répondent déjà aujourd’hui. Le changement ne changera donc rien pour les consommateurs en Suisse.

La loi sur le cinéma restreint la liberté des consommateurs

Les jeunes partis du FDP, du SVP et du GLP ont organisé un référendum contre l’obligation d’investissement prévue pour Netflix and Co. La commission soutient que la liberté des consommateurs sera restreinte par la modification de la loi et sera victime d’un « quota de films européen injuste ».

Les jeunes partis du FDP, du SVP et du GLP ont organisé un référendum contre l’obligation d’investissement prévue pour Netflix and Co. – clé de voûte

Les opposants décrivent la nouvelle obligation d’investissement comme une « taxe inutile sur les films ». En effet, le cinéma suisse est déjà subventionné à hauteur de plus de 120 millions de francs par an. Il serait également dommage pour la place économique suisse que l’on demande aux radiodiffuseurs privés suisses de payer davantage à l’avenir.

Le comité référendaire contre la loi sur le cinéma est d’avis que les services de Streaming pourraient augmenter leurs prix en raison de la modification prévue de la loi. En outre, il est injuste que les services de Streaming doivent mettre 30 % de leurs programmes à disposition pour les films européens.

Un d

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SOURCE : Reviews News

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