đ REVIEWS News â Paris/France.
Publié18. Mars 2022, 10h32
Un projet des partisans de la loi sur le cinéma est critiqué sur les réseaux sociaux. Un billet de la jeune femme politique Camille Lothe a déclenché la discussion.
Ă partir de
Michelle Ineichen
Shila Ochsner1 / 4
Le projet stipule que les services de Streaming tels que Netflix ou Amazon doivent investir une partie des revenus quâils gĂ©nĂšrent en Suisse dans la rĂ©alisation de films locaux.
20min/Taddeo Cerletti
Les jeunes partis bourgeois dénoncent «Lex Netflix». Ils craignent que cela ne rende les abonnements nettement plus chers.
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Le 15 mai, le peuple votera dessus.
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La sociĂ©tĂ© de casting de figurants Background Action a rĂ©cemment envoyĂ© une demande pour que ses figurants participent Ă un sondage de rue. Le sujet : la loi sur le cinĂ©ma, aussi appelĂ©e « Lex Netflix », qui passera devant le peuple le 15 mai. Le projet stipule que les services de Streaming tels que Netflix ou Amazon doivent investir une partie des revenus quâils gĂ©nĂšrent en Suisse dans la rĂ©alisation de films locaux. «Les cinĂ©astes suisses veulent montrer lâexemple. Background Action soutient ce projet et fournit les extras », indique lâe-mail. La vidĂ©o sera tournĂ©e Ă Zurich samedi.
Camille Lothe, prĂ©sidente de Junge SVP ZĂŒrich, a publiĂ© jeudi des captures dâĂ©cran de lâe-mail sur Twitter. « Un ami qui est inscrit sur Background Action mâa transmis lâe-mail », a dĂ©clarĂ© le jeune politicien Ă 20 minutes. Il est vrai que les sondages de rue sont monnaie courante en campagne Ă©lectorale. Cependant, elle dĂ©nonce le fait que les figurants soient dĂ©peints comme des passants normaux. «LâenquĂȘte de rue fictive est une tromperie dĂ©libĂ©rĂ©e des citoyens. Je nâai jamais rien vĂ©cu dâaussi scandaleux dans toute ma carriĂšre politique », a dĂ©clarĂ© Lothe.
Le message de Lothe a déclenché une discussion sur Twitter. Entre autres choses, Remo Goethe, co-président du Glarner Jungfreisinnen, écrit : « Donc, vous voulez vendre les électeurs pour des idiots. » Les jeunes partis bourgeois dénoncent «Lex Netflix». Ils craignent que cela ne rende les abonnements nettement plus chers. En janvier, ils ont organisé le référendum et recueilli environ 70 000 signatures.
«Câest un film de fiction qui est marquĂ© comme ça»
SalomĂ© Horber, porte-parole du comitĂ© « Oui Ă la loi sur le cinĂ©ma », salue lâindustrie cinĂ©matographique qui soutient activement la loi sur le cinĂ©ma. Cependant, elle ne connaĂźt pas le contexte de cette production. « Fondamentalement, nous sommes convaincus que câest un avantage pour nous si davantage dâĂ©lecteurs se renseignent sur la loi sur le cinĂ©ma. Le public ne doit pas ĂȘtre induit en erreur. »
Pour la sociĂ©tĂ© de production Plan B engagĂ©e par Background Action, les figurants quâils recherchent font partie dâun des nombreux projets liĂ©s au droit du cinĂ©ma. « Nous ne voulons pas encore trop en dĂ©voiler, mais lâenquĂȘte est un film de fiction et non une contribution journalistique », explique le porte-parole Chris Niemeyer. Ceci est Ă©galement marquĂ© comme tel pour Ă©viter les malentendus. Le film sera disponible sur YouTube et sur les plateformes de mĂ©dias sociaux de lâentreprise.
SOURCE : Reviews News
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