Des salles de stockage dĂ©moniaques aux ornithologues dans les maisons hantĂ©es : les 8 Ă©pisodes de ‘Le cabinet de


Des salles de stockage démoniaques aux ornithologues dans les maisons hantées : les 8 épisodes de 'Le cabinet de... - Espinof

🍿 2022-10-30 21:01:58 – Paris/France.

Nous vivons dans un monde audiovisuel d’algorithmes et de bureaux, de personnes en cravate qui veulent correspondre au ton d’autres sĂ©ries et films qui ont fonctionnĂ© avant pour obtenir un avantage financier rapide sans trop penser au niveau crĂ©atif. Pour cette raison, dans cet environnement, le « cabinet de curiositĂ©s de Guillermo del Toro » est un oiseau rare qui a, probablement contre les suggestions de certains responsables de Netflix, propre personnalitĂ©.

Aucun des Ă©pisodes, pour lesquels Netflix a eu le meilleur du cinĂ©ma de genre actuel, n’est basique, grossier ou peu risquĂ© : tous ont dĂ©cidĂ© de participer Ă  leur propre ligue dans lequel, mĂȘme quand cela ne fonctionne pas, cela montre que derriĂšre il y a de l’affection et du dĂ©sir de jouer Ă  un jeu qui n’est pas celui actuel, mais dans lequel la voix de l’auteur a le dernier mot peu importe Ă  quel point un chapitre peut ĂȘtre exagĂ©rĂ©, absurde ou sanglant.

Maintenant, et sachant qu’il peut y avoir polĂ©mique, notamment pour ce que je qualifie de « pire » Ă©pisode, nous vous apportons le classement des huit Ă©pisodes de la sĂ©rie d’anthologie, du pire au meilleur. MĂȘme si, oui, je tiens Ă  prĂ©ciser que aucun d’entre eux n’est mĂȘme Ă  distance mauvais ou ennuyeux : ils ont tous de la qualitĂ© et savent exactement ce qu’ils sont, chose trĂšs rare aujourd’hui. Cela dit, il est temps que Guillermo del Toro devienne notre propre gardien de la crypte et ouvrez un Ă  un les tiroirs de ce mystĂ©rieux Cabinet de CuriositĂ©s


8-‘La visite’

Je suis sincĂšrement dĂ©solĂ© pour les fans de Panos Cosmatos, mais le rĂ©alisateur de ‘Mandy’ n’offre pas ici le meilleur de ses oeuvres. Oui, les dix derniĂšres minutes oĂč il explore l’horreur cosmique et les dĂ©formations faciales sont dignes d’applaudissements, mais la route vers ces scĂšnes est ardue : de nombreuses conversations creuses, des blagues sur le pot et l’ennui gĂ©nĂ©ral ne compensent pas tout Ă  fait une fin avec des effets visuels de classe mondiale. et bien plus d’horreur que nous n’aurions jamais pensĂ© voir sur Netflix. C’est hypnotique et Ă©lĂ©gant Ă  sa maniĂšre, et il a certainement son propre style Ă  la pelle.mais la sĂ©rie Guillermo del Toro a beaucoup Ă  offrir, et quelqu’un devait ĂȘtre là !

7-‘RĂȘves dans la maison de la sorciĂšre’

Adaptant une histoire de HP Lovecraft, Catherine Hardwicke (‘Thirteen’, ‘Twilight’) montre des scĂšnes Ă©trangement belles et un magnifique travail de maquillage et d’effets spĂ©ciaux, mais c’est perdu avec l’humour d’un des personnages (dont le design n’en finit pas de fonctionner non plus). Le voyage dans le plan dimensionnel des morts est fantastique, et Rupert Grint se donne Ă  fond dans un rĂŽle qui n’est pas le sien habituel, bien que malheureusement, et malgrĂ© quelques scĂšnes de rĂȘve fabuleuses, est en deçà de ses intentions.

6-‘Modùle de Pickman’

Quand on pense Ă  HP Lovecraft, on pense gĂ©nĂ©ralement Ă  Cthulhu et au reste des Anciens. Et ‘The Pickman Model’ ne déçoit pas. On y trouve une autre adaptation de lui, plus aboutie que la prĂ©cĂ©dente : des visions, des monstres et une approche de la folie Ă  Miskatonic University. Cependant, bien que Keith Thomas se dĂ©barrasse de l’épine d’avoir rĂ©alisĂ© l’horrible ‘Fire Eyes’, il ne parvient pas Ă  Ă©lever l’histoire, qui reste dans le no man’s land jusqu’à ce que une fin qui oscille entre l’impact visuel et le rĂ©cit de RL Stine.

5-‘Les rats de cimetiùre’

Vincenzo Natali s’est dĂ©jĂ  fait un nom en lettres d’or dans l’histoire de la fanterror grĂące Ă  ‘Cube’ ou ‘Cypher’, mais Depuis quelque temps, c’est un peu le marasme: solvant, mais sans laisser de traces. C’est le cas de ‘Cemetery Rats’, dans lequel il rallonge trop longtemps une histoire trĂšs simple mais finit par rĂ©ussir des concepts aussi Ă©tranges que puissants. C’est peut-ĂȘtre l’épisode qui se rapproche le plus d’un « Contes de la crypte », y compris sa touche presque naĂŻve dans les dĂ©cors et les idĂ©esmais ce n’est pas forcĂ©ment nĂ©gatif : le rĂ©alisateur parvient Ă  laisser une certaine empreinte avec une histoire avec quelques trĂšs bonnes idĂ©es qu’il exploite jusqu’à leurs ultimes consĂ©quences.

4-‘Lot 36’

L’anthologie s’ouvre sur une histoire classique, dans laquelle le public veut que de mauvaises choses arrivent au mĂ©chant principal. Son rĂ©alisateur, Guillermo Navarro, n’hĂ©site pas Ă  les proposer sur un plateau, dans la plus pure tradition du cinĂ©ma d’horreur. Bien que cela commence Ă  trĂšs petite Ă©chelle (un homme endettĂ© achĂšte un entrepĂŽt pour revendre ce qu’il y a dedans), cela finit par devenir un fantasme dĂ©moniaque bien gĂ©rĂ©, qui surpris par son sadisme et son amusement cruel. Ce n’est pas la meilleure des histoires, mais c’est extrĂȘmement satisfaisant.

3-‘L’apparence’

Je sais que ce n’est pas exactement l’histoire la plus populaire du Cabinet, mais je ne peux pas mentir : J’ai adorĂ© cette combinaison d’humour grinçant, de collant, d’étrangetĂ© et de vie parfaite mettant en vedette la merveilleuse Kate Micucci, qui est capable de donner au personnage une vie propre qu’aucune autre actrice ne pourrait. Son ton est totalement diffĂ©rent du reste des Ă©pisodes, mais ce que fait Ana Lily Amirpour avec une intrigue aussi simple en apparence (et dans laquelle la morale est on ne peut plus amorale) est fascinant. Ouais, il est trĂšs diviseur, mais Je n’ai pas trouvĂ© le moyen de ne pas aimer cette comĂ©die terrifiante avec une touche d’horreur corporelle unique en son genre.

2-‘L’autopsie’

Sans aucun doute, David Prior (« L’homme vide ») a rĂ©alisĂ© la meilleure fin de toute l’anthologie et l’une des plus originales et vibrantes du cinĂ©ma de genre ces derniĂšres annĂ©es. Mais cela n’aurait pas Ă©tĂ© possible sans une tension qui grandit de minute en minute et dans laquelle l’écheveau se dĂ©fait petit Ă  petit, avec une profusion de viscĂšres, de sang et de sang Ă  bout portant. ‘The Autopsy’ est une super petite merveille qui est intelligente et ne lĂ©sine pas sur l’ajout de plus en plus de tension, mais cela prend trop de temps Ă  dĂ©marrer, se perdant dans un soulignement peut-ĂȘtre inutile des protagonistes. Un dĂ©faut capricieux : l’épisode est une merveille presque sans faille.

1-‘Le murmure’

Jennifer Kent continue d’orbiter autour des thĂšmes qu’elle a dĂ©jĂ  traitĂ©s dans ‘Babadook’, mais elle le fait avec des paysages de rĂȘve, jouer avec les platitudes de la maison hantĂ©e pour rĂ©sumer une vie centrĂ©e sur la douleur et le ressentiment cachĂ©, le rideau qui tente de cacher la tristesse et un passĂ© qui se montre Ă  feu doux. « The Whisper » n’est peut-ĂȘtre pas aussi excitant ou sanglant que le reste des Ă©pisodes, mais il n’a pas besoin de se plier Ă  la peur facile ou de plaire au public plus friand du genre. Au fond, le dernier Ă©pisode de la sĂ©rie est un drame sur le cƓur brisĂ©, le dĂ©sir, le dĂ©sir de changer de vie. Incroyable comment obtenir autant avec si peu.

SOURCE : Reviews News

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