‘Des poignards dans le dos : Le mystère de Glass Onion’ est l’un des films les meilleurs et les plus drôles…

'Des poignards dans le dos : Le mystère de Glass Onion' est l'un des films les meilleurs et les plus drôles de l'année : la suite de Netflix n'a rien à envier à son prédécesseur

✔️ 2022-11-15 16:30:29 – Paris/France.

‘Daggers in the back’ a été l’un des films les plus divertissants de 2019, qui a servi à la fois à terminer le lancement de la carrière de Anne d’armes à Hollywood pour prouver une fois de plus que le public attendait avec impatience le retour de la mode mystère de meurtre. Puis vint la grande surprise que Netflix il avait accepté de payer une somme de plusieurs millions de dollars pour obtenir ses deux premières suites. Et je dis d’abord parce que je suis convaincu que le personnage de Benoit Blanc est bien plus qu’une trilogie.

Ce sera le 23 novembre prochain que « Daggers in the back: The mystery of Glass Onion » pourra être vu pour la première fois dans les salles pendant une durée limitée, devant attendre le 23 décembre pour son atterrissage sur la plateforme de Streaming. J’ai déjà eu l’occasion de voir cette suite tant attendue et j’ai été ravi du résultat, au point de pas être clair si je l’aime plus ou moins que le grand premier versement.

Se différencier du premier opus

La première idée que je voudrais bannir est la crainte que ‘Backstabbing: The Mystery of the Glass Onion’ soit juste plus ou moins la même chose. Bien sûr, le personnage joué par un hilarant daniel craig doit ré-enquêter sur un crime mystérieux et que le film a une fois de plus un casting plein de visages familiers au public, mais RIan Johnson surprend par une enquête au ton beaucoup plus comique que son prédécesseur sans sacrifier la crédibilité de ce qu’il nous raconte.

Pour l’instant, l’approche est radicalement différente, puisque ‘Poignards dans le dos’ a déjà commencé avec le début de l’enquête, alors qu’ici il faut pas mal de minutes pour y arriver, ce qui permet à tous les acteurs de se concentrer d’abord sur montrez votre visage le plus joueur. Là c’est vrai que la priorité est donnée à un Craig plus déchainé que dans le premier volet, mais tous les nouveaux acteurs ont leur chance de briller et d’établir les grandes lignes de leurs personnalités respectives.

De plus, Johnson parvient à capter la curiosité du spectateur dès le premier instant et que notre intérêt ne dépend jamais de quelque chose qui doit arriver ainsi que de tout ce qui entoure cet événement, sachant très bien jouer avec les attentes du public et même rire d’eux à certains moments. Tout cela avec un rythme agile et sans oublier que tout ce qui est présenté doit avoir un sens avec les révélations qui s’ensuivent.

Un autre point commun de ‘Le mystère de Glass Onion’ avec son prédécesseur est que l’autre personnage qui a plus de poids dans la fonction au-delà de Craig tombe sur une femme. C’est ici Janelle Monae celui qui assume un défi compliqué et en ressort gracieusement offrant une interprétation aux multiples nuances mais sacrifiant l’impact direct pour conquérir le public. Là c’est vrai que j’ai été plus conquise par ce petit point d’amertume qu’avait le personnage d’Ana de Armas dans le premier, mais je n’ai pas un seul défaut à mettre au travail de Monáe.

Cela dit, Johnson pose ici un mystère plus élaboré lorsqu’il s’agit de semer le doute chez le spectateur quant à la possibilité que quelqu’un puisse être derrière ce qui se passe, jouant également très bien avec la frustration de Craig lorsqu’il essaie d’attacher des câbles. La résolution du mystère lui-même récompense encore plus ce point et précise qu’ici l’objectif n’était pas tant de jouer distraitement que de faire passer un bon moment à tous, acteurs du film comme public.

Tout rentre dans ‘Poignards dans le dos : Le mystère de Glass Onion’

je n’oublie pas non plus à quel point les dialogues écrits par Johnson sont inspirés, à la fois à cause du mauvais lait de certains d’entre eux et à cause de leur capacité à intégrer les éléments les plus révélateurs de l’histoire sans que le plaisir ne diminue jamais. Cela ne veut pas dire que dans certaines situations il s’en passe pratiquement et parvient à en explorer les possibilités comiques avec un brio à la portée de peu.

Les deux grands compléments pour compléter la fonction sont la scène et le reste de la distribution. L’idée de déplacer l’action sur une île privée fonctionne à merveille, car elle limite les possibilités de s’en échapper et donne également à tout un arrière-plan unique dans lequel les apparences sont prioritaires à tout moment sur ce qui est vraiment utile. Et Johnson en profite même pour prendre un dernier virage essentiel lorsqu’il s’agit de clarifier tout ce qui s’est passé là-bas qui clôt toutes les intrigues principales.

D’un autre côté, l’idée d’un casting avec autant de visages familiers est toujours héritée de la première partie, mais ici ce monde des riches dans lequel beaucoup apparaissent plus qu’ils ne le sont réellement fonctionne d’une manière et dans des lieux radicalement différents. Edouard Norton à l’épicentre de tout comme le milliardaire dont, pour ainsi dire, les autres se nourrissent. Tous parfaitement différenciés et apportant leur grain de sable pour que cette partie de suspense ne déraille jamais, pas même lorsque le scénario propose une idée qui sur le papier peut sembler un peu folle. C’est peut-être pour cette raison que Johnson a choisi de donner à tout un point de folie supplémentaire.

Bref

« Des poignards dans le dos : le mystère de l’oignon de verre » est l’un des films les meilleurs et les plus divertissants de l’année, étant également une excellente extension de ce qui fonctionnait déjà si bien dans son prédécesseur. De plus, il le fait en sachant se différencier et en précisant que cette franchise est appelée à nous donner beaucoup de joie dès lors que Rian Johnson continue d’être aussi inspiré et que Daniel Craig aime tant donner vie à Benoit Blanc.

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SOURCE : Reviews News

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