Des histoires critiques pour vous tenir éveillé Saison 2

✔️ 2022-10-26 20:44:05 – Paris/France.

Après le succès de sa première saison, il revient sur Prime Video La saison 2 de Stories pour vous tenir éveillé. Encore une fois, la série comprend quatre épisodes distincts réalisés par quatre cinéastes différents.

Les histoires sont des adaptations libres d’épisodes originaux de la série créée par Ibáñez Serrador et qui ont été diffusées à la télévision espagnole de 1966 à 1982, mais pas en continu.

Dans les coulisses, on retrouve Jaume Balagueró (REC), Nacho Vigalondo (Timecrimes), Alice Waddington (Paradise Hills) et Salvador Calvo (Le Dernier des Philippines).

Le casting est également au top avec des acteurs et actrices de la stature de Roberto Álamo, Javier Gutiérrez, Neus Sanz, Manuela Vellés ou Álvaro Morte.

La série débute le 28 octobre.

BANDE-ANNONCE DES HISTOIRES POUR NE JAMAIS DORMIR SAISON 2 | VIDÉO PRINCIPALE

La télé (Jaume Balaguero)

Balagueró ose adapter l’un des épisodes les plus emblématiques de Chicho Ibáñez Serrador. Comme dans la pièce originale de 1974, un homme vit obsédé par les images qui sortent de sa nouvelle télévision.

Si le moyen métrage de Serrador reflétait une Espagne grise à la fin de la dictature, Balagueró critique la capacité de la télévision à influencer négativement notre perception du monde et à nous manipuler à volonté.

Tout cela, avec l’empreinte claire de l’un des réalisateurs d’horreur les plus en vue de la scène nationale. Le réalisateur de Los sin nombre (1999), de Frágiles (2005) ou de la franchise REC, montre qu’il est toujours en forme avec un climax final formidable.

Cette histoire avec Manuela Vellés et Pablo Derqui a été le coup de cœur de Soy de ciné cette nouvelle saison.

La greffe (Salvador Calvo)

Salvador Calvo profite de l’histoire d’Ibáñez Serrador sur un avenir dans lequel les greffes d’organes sont à l’ordre du jour et présente un avenir dystopique étroitement lié à notre présent actuel.

Des quatre histoires pour ne pas dormir dans cette deuxième saison, c’est celle qui porte le plus de critiques sociales. Calvo se concentre sur une société qui idolâtre la jeunesse et la beauté et maltraite les personnes âgées.

Le réalisateur d’Adú et 1898 : Le dernier des Philippines projette dans un avenir pas trop lointain ce qui pourrait arriver si nous suivons cette tendance. La pièce de Calvo a des éléments de la meilleure science-fiction avec un parfum de Scott’s Blade Runner.

L’un des points forts de cette histoire est la performance du toujours fiable Javier Gutiérrez. Un acteur en pleine forme qui est accompagné d’autres grands comme Ramón Barea, Petra Martínez et Carlos Cuevas.

L’alarme (Nacho Vigalondo)

L’histoire derrière cette pièce est des plus intéressantes. Diffusé pour la première fois en 1966, le film de Serrador, divisé en deux parties, traitait de la réaction de la population face à une invasion extraterrestre.

L’histoire était basée sur le roman d’Arthur C. Clarke The Sentinel, publié en 1951, que l’écrivain lui-même a adapté avec Kubrick pour le film 2001 : L’Odyssée de l’espace.

Vigalondo s’approprie totalement ce matériau original pour en faire une histoire de marque maison des plus bizarres. Entouré d’un casting de haut niveau avec Roberto Álamo, Sofía Oria, Carlos Areces, Aníbal Gómez, Neus Sanz et Javier Gurruchaga, Vigalondo construit une martianada vraiment divertissante.

Le cauchemar (Alice Waddington)

Comme dans l’épisode diffusé en 1967, une série de jeunes gens disparaissent mystérieusement dans un lieu reculé à la fin du XIXe siècle. Ce qui s’est passé dans l’épisode original à Kislova, dans les Carpates orientales, est emmené par Waddington dans la Galice de sa mère.

Waddington construit une histoire d’horreur folklorique qui rappelle La Belle et la Bête du folklore français avec une touche galicienne. La conception, la photographie et la réalisation de la production sont impeccables.

L’histoire souffre d’un rythme trop lent dans ses premières sections pour se terminer par un troisième acte frénétique avec un rebondissement inclus.

Boré Buika (Plastic Sea), Mina el Hammani (Elite) et Álvaro Morte (La maison de papier) jouent les rôles principaux.

Notre évaluation des Stories pour vous tenir éveillé

Il est indéniable qu’il y a beaucoup de soin et de travail derrière les Stories pour vous tenir éveillé. Il ne pourrait en être autrement si l’on tient compte du fait que l’œuvre de Chicho Ibáñez Serrador, qui sert de référence, est un phénomène culte dans notre pays et a été une bouffée d’air frais dans une époque grise et floue.

Évaluer la saison dans son ensemble est impossible puisque chaque épisode forme un univers à part entière. Aussi, sachant que la qualité des épisodes est indéniable et que les personnes impliquées dans le projet sont parmi les meilleures de la scène actuelle, opter pour un épisode ou un autre est une question de goût et de préférence.

L’offre est variée : science-fiction à tonalité sociale, horreur pure, horreur folk ou extraterrestres. Les histoires originales sont bien choisies et leur mise à jour, laissant une liberté créative aux réalisateurs pour lui donner une nouvelle approche, est très positive. Nous attendons déjà avec impatience la troisième saison.

SOURCE : Reviews News

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