đ 2022-07-16 23:17:29 â Paris/France.
La nouvelle adaptation de « Persuasion » (« Persuasion »), qui est déjà arrivé sur Netflix, ne semble pas avoir été fait pour les fans de Jane Austen.
Son livre sur Anne Elliot, qui Ă 27 ans est sur le point de devenir cĂ©libataire et regrette dâavoir Ă©tĂ© persuadĂ©e dâabandonner son vĂ©ritable amour il y a des annĂ©es Ă cause de son statut modeste, Ă©tait le dernier de lâauteur avant sa mort.
Il est remarquable et aimĂ© pour sa diffĂ©rence avec ses livres plus connus et plus adaptĂ©s comme « Orgueil et prĂ©jugĂ©s » et « Emma », avec leur hĂ©roĂŻne mature, leur esprit plus rĂ©servĂ© et leurs nuances nettement mĂ©lancoliques. « Persuasion » prĂ©sente Ă©galement lâun de ses monologues les plus romantiques.
Cette version, rĂ©alisĂ©e par la vĂ©tĂ©ran du thĂ©Ăątre britannique Carrie Cracknell et mettant en vedette dakota johnson comme Anne, elle inclut des slogans modernes et des tropes de comĂ©die « Fleabag » dans un dĂ©cor de lâĂ©poque de la RĂ©gence.
Câest comme un apĂ©ritif dâAusten, une version Ă©lĂ©mentaire qui essaie dâaccĂ©lĂ©rer lâhumour et de parler directement Ă la gĂ©nĂ©ration Z en utilisant son jargon, ou du moins lâidĂ©e dâun responsable publicitaire de ce Ă quoi cela ressemble.
Mais quelque chose dans son exécution semble mal.
Les Ćuvres dâAusten ne sont guĂšre impĂ©nĂ©trables au public moderne. Plus de 200 ans plus tard, ils sont toujours accessibles et pertinents. Il y a une raison pour laquelle il semble que chaque annĂ©e il y ait plusieurs films ou sĂ©ries inspirĂ©s dâAusten sur nos Ă©crans : cet Ă©tĂ© seulement, nous avons reçu « Fire Island » (« Pride and Seduction ») et « Mr. La liste de Malcolm ». Leurs histoires ont non seulement rĂ©sistĂ© Ă lâĂ©preuve du temps; ils ont prospĂ©rĂ© dĂ©licieusement dans des contextes modernes. Il suffit de regarder « Clueless » (« Aucune idĂ©e ») et « Bridget Jonesâs Diary » (« Bridget Jonesâs diary »).
Cette « Persuasion » semble sous-estimer un peu son public, comme si elle nâavait pas confiance quâelle sympathiserait avec Anne sans la voir pleurer dans une baignoire et boire du vin Ă la bouteille tout en nous disant en voix off quâelle « sâĂ©panouit ».
Peut-ĂȘtre que la partie sur les pleurs dans la baignoire et la consommation de vin a Ă©tĂ© faite trop de fois. On ne peut sâempĂȘcher de penser que Johnson, une comĂ©dienne talentueuse, mĂ©ritait quelque chose de plus crĂ©atif et de moins rebattu.
Et pourtant, Johnson parvient Ă le vendre de maniĂšre convaincante. Câest subtil lĂ oĂč beaucoup pourraient en faire trop et brise le quatriĂšme mur comme sâil nous disait un secret. Câest peut-ĂȘtre le style « Fleabag », mais elle nâimite pas Phoebe Waller-Bridge. Il sâapproprie la matiĂšre.
En fait, la plupart des acteurs sont assez dynamiques et pleins de nouvelles dĂ©couvertes, en particulier Cosmo Jarvis (que certains reconnaĂźtront dans « Lady Macbeth ») dans le rĂŽle de lâancienne flamme dâAnne, Frederick Wentworth.
Elle lâa rejetĂ© Ă 19 ans sur les conseils dâun mentor (la charmante Nikki Amuka-Bird) et il est revenu dans sa vie huit ans plus tard avec richesse et bonne rĂ©putation. Maintenant, il est, en ce qui concerne la sociĂ©tĂ©, un homme important. Jarvis, avec ses yeux tristes, son sourire chaleureux et ses intentions impĂ©nĂ©trables, est une piste parfaite pour Austen.
Et lui et Johnson, mĂȘme lorsquâils sont de part et dâautre de la piĂšce, ont une Ă©tincelle.
La diminutive Mia McKenna-Bruce est brutalement drĂŽle en tant que sĆur cadette dâAnne, Mary, tandis que Nia Towle est lâimage de lâinnocence en tant que Louisa. Richard E. Grant, en tant que pĂšre vaniteux dâAnne, Walter Elliot, ajoute Ă©galement de la vie au film, mais est utilisĂ© avec parcimonie. Henry Golding sâamuse Ă jouer un scĂ©lĂ©rat, M. Elliot.
Le scĂ©nario est de Ron Bass â dont les crĂ©dits incluent « Rain Man » et « Le mariage de mon meilleur ami » â et Alice Victoria Winslow, qui a eu le bon sens de conserver au moins ce cĂ©lĂšbre monologue. Mais quand nous sommes arrivĂ©s lĂ -bas, nous avons presque souhaitĂ© que ce ne soit quâune adaptation plus simple, sans tous ces mots Ă la mode.
Ce casting et son rĂ©alisateur auraient pu le faire et le public aurait Ă©tĂ© lĂ . Ou peut-ĂȘtre que cela apportera du sang frais Ă Austen aprĂšs tout.
Pour citer « Persuasion »: « Je suis à moitié agonie, à moitié espoir. »
« Persuasion », une premiĂšre de Netflix qui fait ses dĂ©buts vendredi sur le service de Streaming, est classĂ©e PG-13 (avertissant les parents quâelle peut ĂȘtre inappropriĂ©e pour les enfants de moins de 13 ans) de la Motion Picture Association of America (MPAA), selon son acronyme en anglais. ) pour « quelques rĂ©fĂ©rences suggestives ».
Durée : 107 minutes. Deux étoiles et demie sur quatre.
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SOURCE : Reviews News
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