😍 2022-10-13 21:20:43 – Paris/France.
Poursuivant avec la liste réussie des recréations d’épisodes criminels célèbres qui ont apporté tant de succès à Netflix ces derniers temps, le géant du Streaming nous apporte deux fois l’histoire époustouflante de Jeffrey Dahmer, une blonde ringard et indéfinissable qui a assassiné 17 hommes entre 1978 et 1991. À la mini-série à succès de dix épisodes Dahmer – Monstre : L’histoire de Jeffrey Dahmerla plateforme a récemment ajouté les docu-séries en trois parties Conversations avec un tueur : les enregistrements de Jeffrey Dahmer. Deux façons d’aborder l’univers sombre d’un des prédateurs en série les plus terrifiants de ces derniers temps, et une lecture critique d’un système qui a favorisé l’invisibilité de ses victimes.
Sous la création de Ryan Murphy et avec un rôle principal notable d’Evan Peters, la mini-série se situe à l’opposé des produits de Netflix au marathon en quelques séances. D’une part, on parle d’une dizaine d’épisodes de près d’une heure chacun. D’autre part, l’atmosphère oppressante de l’histoire suggère au spectateur le dosage prudent de ne visionner qu’un ou deux chapitres consécutifs. En ce sens, durant la première moitié du parcours, Dahmer Il est présenté comme un voyage dans lequel la confusion et l’inconfort prédominent. À travers plusieurs rebondissements dans le temps, avec une esthétique plus brute que celle des productions habituelles de Murphy, la mini-série nous fait traverser les recoins de l’enfance et de l’adolescence troublées du protagoniste, ainsi que certains de ses crimes. Au-delà d’une certaine tentative d’explication psychologique, c’est l’abîme d’un mal inexplicable qui prévaut, et c’est sans doute l’approche la plus aboutie des nombreuses que traverse cette histoire.
Evan Peters brille dans le rôle principal de Dahmer.
Avec la précaution de ne pas tomber dans la glorification du tueur en série qui s’en est tiré pendant plus d’une décennie, dès le sixième chapitre Dahmer-Monstre : L’histoire de Jeffrey Dahmer déplace son point de vue vers celui des victimes, et ici la mini-série passe du registre sensoriel tourmenté de sa première ligne droite, à un discours plus lié à l’accusation de négligence policière, qui ignore les plaintes contre ce meurtrier qu’elle retrouve parmi ses s’attaquent aux jeunes plus vulnérables de la communauté noire et asiatique.
Le public a la possibilité de faire une approche de la désolation du père du monstre en question, et aussi du désespoir de son voisin, qui a appelé à plusieurs reprises la police pour alerter sur ce qui se passait de l’autre côté de son mur. Dans cette coda d’accusation des lacunes d’un système qui n’a pas pris en charge les plus démunis, la mini-série conserve encore une certaine urgence et incertitude qui se dissout plus tard à la poursuite du témoignage qui donne à réfléchir.
Dahmer adopte dans son dernier voyage un ton aussi solennel que conventionnel, et lorsqu’il traite du traumatisme laissé par la marque indélébile du cannibale Miwaukee, il souligne à outrance chaque engrenage raté qui a rendu le massacre possible, assumant la mission « que cela ne signifie pas se reproduise ». À ce stade, il ne reste rien de cette approche initiale dans laquelle la mini-série était liée au côté le plus brutal de l’incertitude. Enfin, cette fabrication Netflix il se débarrasse de la pulsion par le message, dans un exercice qui oscille entre paresse et trahison de soi.
Actualités liées
Dahmer- Monster: The Jeffrey Dahmer Story / Dahmer – Monster: The Jeffery Dahmer Story / États-Unis / 2022 / Créateurs : Ryan Murphy, Ian Brenan / Avec : Evan Peters, Richard Jenkins, Molly Ringwald, Niecy Nash, Michael Beach, Colby French , Michael a appris.
SOURCE : Reviews News
N’hésitez pas à partager notre article sur les réseaux sociaux afin de nous donner un solide coup de pouce. 🤓