‘DAHMER

'DAHMER - Monster : l'histoire de Jeffrey Dahmer' est la meilleure mini-série de Ryan Murphy pour Netflix :... - Espinof

😍 2022-09-22 08:55:45 – Paris/France.

Ryan Murphy est probablement l’un des plus gros investissements que Netflix a fait depuis qu’il se consacre Ă  la production d’originaux
 et on ne peut pas dire que le dĂ©mĂ©nagement se passe trop bien pour eux — et, en fait, je suis conscient que « leur meilleure sĂ©rie » ne dit pas grand-chose — : ‘The Politician’, ‘Ratched’ et ‘Hollywood’ ont promis bien plus que ce qu’ils ont finalement livrĂ©.

Dans ce cas, on peut dire que la rĂ©colte de cette annĂ©e est assez favorable : bien que son rĂŽle ait Ă©tĂ© celui de producteur exĂ©cutif, ‘The Andy Warhol Diaries’ est fabuleux ; Y’DAHMER – Monstre : L’histoire de Jeffrey Dahmer‘ est une entrĂ©e captivante dans le vrai crime.

CrĂ©Ă© avec Ian Brennan, ‘DAHMER’ Il a dix Ă©pisodes dans lesquels il tente de dĂ©mĂȘler la figure du psychopathe dans ce qui pourrait bien ĂȘtre une nouvelle saison de « American Crime Story » s’il n’y avait pas le fait que d’une part nous sommes sur une autre plateforme et, d’autre part, la sĂ©rie FX se concentre sur des cas de personnes bien connues.

Suite

Il y a une manie dans le vrai crime, c’est que, normalement, on ne perd pas beaucoup de temps avec les victimes du sujet en question. Il y a toujours des exceptions, bien sĂ»r, mais quoi les Ă©crivains sont gĂ©nĂ©ralement plus intĂ©ressĂ©s par le « biopic » ou la recherche. C’est pourquoi il est mĂȘme rafraĂźchissant que Murphy et Brennan veuillent se mettre sous la peau des victimes.

Ceci, d’autant plus que Jeffrey Dahmer a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© largement explorĂ© dans la fiction et dans les documentaires. Le premier Ă©pisode (sur les dix qui le composent), en ce sens, plaisirs de la couren trompant la victime dans ce dont nous devenons conscients, lui et nous, ce temps est comptĂ©.

Mais la sĂ©rie n’oublie pas que la sĂ©rie parle de celui qui balance le couteau et parie beaucoup sur l’interprĂ©tation magistrale d’Evan Peters. La mise en scĂšne et l’acteur Ă©vitent autant que possible de donner Ă  Dahmer une aura glamour, offrant un portrait un peu plus dĂ©shumanisĂ© que ce que l’on recherche parfois dans un drame.

Quelque chose qui se produit Ă©galement au fur et Ă  mesure que la mini-sĂ©rie progresse. Si normalement explorer l’origine nous sert Ă  voir toute une mer de gris pour comprendre les traumatismes et les circonstances qui ont forgĂ© le personnage, le script est pratiquement sans pitiĂ© avec son protagoniste impassible et ses affiliĂ©s.

Un portrait de victimes et de psychopathe

Il y a aussi un but que nous voyons l’ensemble du tableau. Nous savons dĂ©jĂ  que Murphy et compagnie ils aiment naviguer dans les plis du tissu social (surtout sur le territoire LGTB) et ceux qui comprennent tant bien que mal leurs privilĂšges et utilisent en leur faveur ce qui a priori peut les marginaliser.

Ainsi, il est assez rĂ©vĂ©lateur de voir comment Dahmer il s’en sort en se faisant arrĂȘter de temps en temps pour, disons, savoir utiliser les cartes. Savoir quelles excuses donner et quoi dire Ă  la police qu’ils faisaient des « choses gays » allait les mettre mal Ă  l’aise. Il y a, en fait, une situation dans le deuxiĂšme Ă©pisode que vous ne pouvez pas croire.

En fait, ce sont ces dĂ©tails, ici et lĂ , qui rĂ©vĂšlent modĂ©rĂ©ment un Murphy beaucoup plus sobre et sobre que d’habitude. Une retenue qui, bien que bienvenue au niveau du ton choisi, continue d’ĂȘtre quelque peu dĂ©cevant car le rĂ©sultat est un peu plus conventionnel et moins vibrant que prĂ©vu.

Ce qui ne veut pas dire que ‘DAHMER’ ne vaut pas le dĂ©tour. Un remarquable exemple de vĂ©ritable crime qui est aussi puissant qu’il est vraiment absorbant et dĂ©rangeant dans sa reprĂ©sentation impitoyable du tueur.

SOURCE : Reviews News

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