đż 2022-08-22 18:06:46 â Paris/France.
La Cuphead saison 2 est arrivĂ©e sur Netflix. AprĂšs une premiĂšre saison suprĂȘmement incroyable, la sĂ©rie animĂ©e qui adapte le jeu vidĂ©o de la sociĂ©tĂ© canadienne Studio MDHR avait placĂ© la barre si haut quâil Ă©tait pratiquement impossible de la battre. Ainsi, lâobjectif Ă©tait essentiellement de maintenir le niveau.
Allez-y, ils y sont parvenus. Il est difficile de poser un critique de cuphead saison 2 sans paraĂźtre rĂ©pĂ©titif. AprĂšs tout, lâhistoire de ces objets inanimĂ©s qui prennent vie grĂące Ă lâanimation est probablement la partie la moins intĂ©ressante de la sĂ©rie. Ils vont bien et sont amusants. Un peu plus.
Avons-nous besoin que tout soit explosif, avec un message et un sous-texte superposĂ©s et profonds, avec des budgets Ă©normes, des sĂ©quences dâaction inimaginables et des personnages qui capturent toutes les rĂ©alitĂ©s symboliques coexistant dans notre monde ? Je ne le crois pas. Bien sĂ»r, cela SĂ©rie animĂ©e Netflix il nâen a pas besoin.
Allez. Je vais me rĂ©pĂ©ter. Je suis dĂ©solĂ©, je dois le faire. La cuphead saison 2 câest fascinant. Câest exactement la mĂȘme chose que le premier lot dâĂ©pisodes. Je me retrouve Ă regarder cette sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e la bouche ouverte. Je bave devant lâaffichage artistique, esthĂ©tique et animĂ©. Câest un exploit. Je ne peux rien dire dâautre.
« Il ne reste plus quâĂ se battre », dira-t-il â imitant Don Francisco de Quevedo Villegas et Santibåñez Cevallos dans la saga Alatriste â pour dĂ©fendre bec et ongles le spectacle audiovisuel suggĂ©rĂ© par cette adaptation tĂ©lĂ©visĂ©e dâun jeu vidĂ©o qui, Ă lui seul, a un caractĂšre artistique aux proportions disproportionnĂ©es, excusez la redondance.
La cuphead saison 2 Il est tout aussi beau que le premier. Les personnages sont toujours adorables, mais le sens esthĂ©tique et le vĂ©ritable intĂ©rĂȘt Ă imiter lâanimation classique, sans chichis, avec des outils modernes, mâamĂšnent Ă me demander encore et encore pourquoi il nây a pas plus de projets avec cette technique cinĂ©matographique.
la magie de Cuphead sur Netflix câest Ă©crasant. Il est capable de soutenir des Ă©pisodes quasi procĂ©duraux â bien quâil y ait des rĂ©fĂ©rences Ă des Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs â sans quâil soit besoin de rien de plus que, pendant une quinzaine de minutes, de nous offrir un spectacle de cirque technique et artistique. Câest juste ça. Une excuse pour se montrer.
Jâai lâimpression, Ă plusieurs reprises, de voir une image en mouvement. Comme quand on est petit et quâon place son Ćil pour la premiĂšre fois dans un kalĂ©idoscope. Comprenez-vous quelque chose de ce que vous voyez ? Non. Ce sont des formes et des couleurs. Mais quelles formes et quelles couleurs, nâest-ce pas ? Que câest beau. Et combien intĂ©ressant. Je ne peux pas mâempĂȘcher de chercher. Je vais continuer Ă regarder.
Cuphead, la sĂ©rie animĂ©e de Netflix, câest un peu ça. Un petit kalĂ©idoscope. Câest vrai que, plus ou moins, je peux dire de quoi il sâagit. Il y a des protagonistes qui sont deux tasses et qui vivent des aventures avec dâautres personnages inanimĂ©s dans un monde fantastique trĂšs colorĂ©, avec beaucoup de lieux verts et rĂ©currents.
Au-delĂ du paysage, la toile de Cuphead est une fenĂȘtre sur le monde de lâanimation classique. Tout ce qui entoure cette sĂ©rie, comme le jeu vidĂ©o, est un hommage tout-puissant et ininterrompu aux premiers pas de Walt Disney dans le monde de lâart. On a lâimpression que câest une vieille sĂ©rie. TrĂšs vieille. trĂšs vieux
En effet, au-delĂ de lâexhibition artistique et du syndrome stendhalien que gĂ©nĂšre cette Florence de lâanimation, lâair qui me transporte Cuphead Câest trĂšs proche de la nostalgie. Je suis capable de perdre de vue lâombre de la trentaine qui plane sur moi et commence Ă me rapporter des voix de dĂ©fauts dues Ă mes excĂšs.
Je me retrouve Ă regarder la tĂ©lĂ© avec un sourire aigre-doux. Je suis content de ce que je vois. Je profite de tout ce quâil mâoffre. Et, en mĂȘme temps, je recommence Ă couper les coins et recoins de mon Ăąme avec les crocs incomprĂ©hensibles de lâanxiĂ©tĂ© au fil du temps. Le temps continue de courir. Et le prĂ©sent devient le passĂ© en pensant le rattraper.
Cuphead en est capable. Je pense quâil faut le valoriser. Bien que ce soit une question subjective, je dois le faire. Je ne voulais pas me rĂ©pĂ©ter. Mais câest juste⊠SĂ©rie animĂ©e Netflix Il a les mĂȘmes points en faveur que lors de la premiĂšre saison. Les mĂȘmes dĂ©fauts. En fin. Si vous avez aimĂ© le premier Ă©pisode, regardez celui-ci. Elle est trĂšs bonne. Merde, elle est si bonne.
SOURCE : Reviews News
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