😍 2022-12-08 17:13:13 – Paris/France.
Bien que les films de monstres aient souvent été associés aux grandes productions hollywoodiennes, grâce à ce fleuron du septième art qu’est ‘King Kong’, aux films kaijus japonais, avec ‘Godzilla. Le Japon sous la terreur du monstre’ comme le premier long métrage qui a créé une école ; de temps en temps, d’autres marchés internationaux tentent d’ouvrir une brèche dans un sous-genre qui continue de conquérir le public, la preuve récente de cela n’était que « Godzilla vs. Kong’, qui oppose ces deux grands titans du celluloïd.
Avec moins de prétentions artistiques et commerciales, Netflix a lancé « Trol », l’un de ses derniers succès internationaux. Fabrication norvégiennea Roar Uthaug, connu pour avoir fait le reboot de « Tomb Raider » d’Alicia Vikander, en réalisation, qui cherchait à réaliser un projet inspiré d’une idée écartée du film avec Lara Croft, dans lequel il entendait apporter une partie de sa propre culture au film. Par conséquent, un troll est le principal monstre qui sèmera la terreur en Norvège.
Réellement, la prémisse est très classique et rappelle les films catastrophe des années 90, comme ‘Twister’ ou ‘Volcano’, seulement cela changeant une grande catastrophe naturelle pour l’irruption d’un monstre, rappelant, précisément, le « Godzilla » susmentionné. Uthaug, qui réalise un scénario d’Espen Aukan, utilise le folklore de son pays pour créer une production assez correcte, qui Il sait tirer parti des conventions du sous-genre pour créer un nouveau monstre qui aspire à continuer à se battre sur la plateforme de Streaming.
Un roi troll prêt à affronter d’autres géants comme King Kong ou Godzilla
Maintenant quoi le kaiju étant un troll géant qui cherche à détruire Oslo est, peut-être, l’élément le plus intéressant de cette production, qui ne va pas au-delà de ce qui est prévisible. Le film a un protagoniste, joué par Ine Marie Wilmann, qui cherche à arrêter la bête, tout en la comprenant et qui a une relation compliquée avec son père. D’un autre côté, il y a une série de secondaires qui cherchent à donner plus de charisme à l’histoire, qui n’est qu’à moitié réalisée. Oui, Kim Falck réussit avec son personnage, bras droit du premier ministre norvégien et dont l’intelligence assure que le rôle a un juste équilibre entre le caractère intellectuel et le relief comique. Mads Sjøgård Pettersen a moins d’expérience en tant que soldat qui finit par être la partie la plus physique de l’histoire, ne servant que de simple vecteur à l’intrigue.
Avec Avec des effets spéciaux corrects pour une production télévisuelle, ‘Trol’ parvient à dépasser de loin le cinéma de catastrophes et de monstres conçu pour le petit écran, mais c’est loin d’être au niveau des grandes productions conçues pour le cinéma. Bien sûr, le rythme de son histoire est bien mené, suffisamment pour être une proposition divertissante à savourer chez soi un jour de pluie et qui, en plus, laisse la porte ouverte à une éventuelle saga.
Un nouveau succès low-cost pour Netflix, qui avec ‘Trol’ montre que le pari international fonctionne et que Les histoires avec l’ambition de conquérir un public international n’ont pas à venir d’Hollywood.
Remarque : 6
Le meilleur: Pouvoir connaître le folklore scandinave d’un autre point de vue.
Pire: C’est une histoire extrêmement conventionnelle et prévisible.
SOURCE : Reviews News
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