✔️ 2022-11-18 08:14:17 – Paris/France.
Parfois, un bon film est plus que la somme de ses parties. Dans d’autres, la somme de ses parties donne… eh bien, quelque chose comme ce qui arrive à Le pays des rêves. Une production Netflix ambitieuse avec un concept intéressant (mais pas spécialement nouveau), un bon budget, une volonté incontestable de plaire au public familial et quelques noms pertinents à son palmarès artistique, à commencer par un réalisateur aussi valable que François Laurent et une star de la mode comme Jason Momoa.
Le problème avec Slumberland, le titre original d’El País de los Sueños, c’est que précisément toute cette chaîne de composants semble avoir été jetée contre un mur, en espérant que certains s’en tiendront, sans se demander s’ils étaient vraiment adaptés au type de production. Où réside cet impondérable « sentiment d’émerveillement », simplement magique, que possèdent d’autres productions mineures et que celle-ci n’a pas ?
A Laurent (Constantine, de l’eau pour les éléphantsla suite de Les jeux de la faim) il lui est impossible de trouver le ton entre la folie élastique d’un dessin animé et l’émotion qu’apporterait un Robert Zemeckis, ce qu’il recherche et que le film demande désespérément. Et Jason Momoa se traîne dans le film en imitant les bouffonneries de Johnny Depp dans un rôle que la star de Pirates des Caraïbes J’aurais brodé sans difficulté.
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Le pays des rêves Ce n’est pas un mauvais film pour ça. Lawrence comprend l’accroche freudienne d’une histoire qui oscille entre réalité et rêve, et qui a un rebondissement à mi-chemin qui, non moins prévisible, continue d’améliorer les choses jusqu’à ce qu’elle atteigne un dénouement effectif, où le film prend enfin un poids spécifique. Pendant ce temps, celui qui appelle vraiment les coups dans le film est Chris O’Dowd, un acteur de soutien qui est tout simplement génial ici et qui convient vraiment au matériel source, et qui, avec la fille Marlow Barkley, offre des moments de poésie passable. . Tout le film parle du besoin d’ambivalence, d’équilibre entre deux vies : le conscient et l’inconscient, l’éveil et le sommeil, la réalité et les aspirations. Mais ce n’est pas particulièrement réussi dans sa substance visuelle, à part son excellent prologue (et malgré le talent évident de Lawrence, tournant la moitié du film en grand angle et en contre-plongée), avec des effets visuels pas particulièrement intéressants et un humour loufoque qui ne fonctionne pas tout à fait. Le résultat est un film inégal, valable et substantiel, mais en réalité très raté dans son « zemeckisme ».
Dreamland sera diffusé sur Netflix le vendredi 18 novembre.
SOURCE : Reviews News
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