😍 2022-10-12 08:15:27 – Paris/France.
Il est facile de distinguer dans les sous-bois les motifs et les lieux qui Stephen Kingdans ce vétéran ductile de soixante-dix ans, parcourt de nombreuses œuvres récentes. Téléphone de M. Harriganune nouvelle incluse dans la récente compilation La sangre manda, est l’une des plus significatives à cet égard : un vieil homme comme déclencheur d’un récit à la première personne d’un jeune homme curieux (élément également présent dans la récente Conte de fées), la mort comme dernière frontière, le trésor caché dans le coffre d’un vieil homme (Fin du tour de garde) et enfin, l’accès à un monde extraterrestre comme celui que King a achevé pour son ancien Le talisman (ancien, mais bientôt adapté par les Duffers, les StrangerThings).
Sans l’impact de la nouvelle originale, le téléphone de M. Harrigan est une tentative louable de la part de John Lee Hancock (Le côté aveugle, petits détails) pour approcher les deux réalisateurs qui ont le mieux compris et cultivé le » Stephen King dramatique « , Frank Darabont (L’emprisonnement à vie) et Rob Reiner (Compte sur moi). Votre film de Netflix Il n’a pas le packaging ni le pouvoir hypnotique de ceux-ci, mais il capte bien l’essence des ombres inexplicables qui surgissent derrière un quotidien parfois attachant et réconfortant, mais au fond implacable.
La téléphone intelligent, cette machine qui à un moment donné de l’histoire est décrite par Harrigan -un vieil homme grincheux qui semble tout sentir- comme une « drogue d’initiation » à un futur inconnu est un élément aussi troublant que l’écho du surnaturel lui-même. La vision de l’autre monde dans Téléphone de M. Harrigan Il n’est pas basé sur des certitudes mais sur des coïncidences qui, oui, semblent être des phrases du destin (comme ce message final). Et ce qui attend l’être humain qui renonce enfin à jeter dans le lac ce qui sera son plus grand compagnon vital, un téléphone avec internet, en est un geste représentatif.
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Téléphone de M. Harrigan décevra ceux qui s’attendent à un film, dirons-nous, d’horreur évidente. Ici, ce sentiment s’infiltre dans l’équipe, le protagoniste est plus un témoin qu’un héros ou une victime. La compréhension de cette approche est essentielle pour évaluer l’apport de Hancock, qui ne dédaigne pas le genre par excès de prétentions, bien qu’il ait parfois l’impression de s’y soustraire (il s’agit d’un film d’horreur sans frayeurs ni effets de choc). La présence d’un splendide Donald Sutherland et du jeune vétéran de Stephen King, Jaeden Martell (protagoniste de Ça) finit par tenir la charpente d’un film plus que digne.
SOURCE : Reviews News
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