Critique ‘La Merveille’ (Le prodige) | Netflix

😍 2022-09-25 14:19:08 – Paris/France.

L’émerveillement (Le prodige) est la nouvelle production Netflix rĂ©alisĂ©e par SĂ©bastien LĂ©lionominĂ© aux Oscars en 2017 pour une femme fantastique.

Le film, mettant en vedette Florence Poug (milieu de l’étĂ©, Ne t’inquiĂšte pas mon cher), Tom Burk (La grĂšve) Oui Kila Lord Cassidy (Le gardien de but). Bien qu’il n’ait pas encore fixĂ© sa date de premiĂšre en Espagne, aprĂšs avoir traversĂ© le Festival du film de San Sebastian en soydecine.com Nous avons dĂ©jĂ  pu en profiter et voici notre avis Ă  ce sujet.

Synopsis de La Merveille

La Merveille (2022) | Image reproduite avec l’aimable autorisation de Netflix

Les Midlands irlandais, 1862. Anna O’Donnell, 11 ans, arrĂȘte de manger, mais reste miraculeusement en bonne santĂ©. L’infirmiĂšre anglaise Lib Wright visite la petite ville pour l’étudier alors que les touristes et les pĂšlerins affluent pour contempler la jeune fille qui aurait survĂ©cu des mois sans nourriture. Est-ce qu’un saint vit vraiment dans cette ville qui « se nourrit de la manne du ciel » ou y a-t-il une explication plus troublante ? InspirĂ© des jeĂ»neuses, phĂ©nomĂšne en vogue au XIXe siĂšcle, ce thriller psychologique est une adaptation du roman acclamĂ© d’Emma Donoghue (« The Room »).

Critique de La Merveille

Le besoin de raconter des histoires est lĂ  depuis toujours, depuis la nuit des temps. Nous avons besoin de divertissement, et nous le recherchons quoi qu’il arrive. L’introduction de L’émerveillement Vous nous faites part de vos intentions, et cela nous choque : se laisser emporter par l’histoire, c’est pourquoi nous sommes d’abord venus voir le film.

Une histoire apparemment simple

L’émerveillement, le nouveau film de SebastiĂĄn Lelio, nous transporte dans les Midlands, dans la rĂ©gion irlandaise. C’est l’annĂ©e 1862 quand une fille arrĂȘte de manger et miraculeusement tu restes en vie. Une infirmiĂšre anglaise viendra en ville pour l’observer et comprendre ce qui se passe. Avec ce synopsis, le film nous est prĂ©sentĂ©, et bien sĂ»r le mystĂšre est servi, il nous gardera donc collĂ© Ă  l’écran dĂšs le premier instant, fascinĂ© par les Ă©vĂ©nements et son Ă©lĂ©gante rĂ©alisation d’un conte classique.

L’idĂ©e dans L’émerveillement c’est bien, et c’est prĂ©sentĂ© de la bonne maniĂšre, mais c’est aussi vrai que le film est excessif dans le temps, et ça se voit quand dans sa partie centrale on a l’impression qu’on repasse dĂ©jĂ  trop de fois la mĂȘme chose. Cela affecte le produit final, qui bien qu’intĂ©ressant, serre trop une idĂ©e qui pourrait ĂȘtre racontĂ©e plus rapidement.

Florence Pugh comme accessoire dans le film

S’il y a quelqu’un dans L’émerveillement qui relĂšve le film avec sa performance, c’est Florence Pugh, qui de façon subtile nous raconte beaucoup de choses malgrĂ© le calme de son personnage. Il arrive Ă  tout moment Ă  faire sienne notre position, oui, ça vient du scĂ©nario, mais sa dĂ©fense du scĂ©nario est tellement brillante que le mimĂ©tisme est presque parfait. Vous pouvez nous dire un soupçon avec un regard, ou une peur, qui se produit Ă  plus d’une occasion. À la fin du film, il a un moment dramatique remarquable, mais dans le reste de la sĂ©quence, il se consacre Ă  nous donner des coups de pinceau de langage corporel qui complĂštent Ă  merveille ce qu’il a dit avec des mots.

La fille qui arrĂȘte de manger L’émerveillement elle est jouĂ©e par Kila Lord Cassidy, qui travaille bien sĂ»r parfaitement avec son partenaire. Les moments oĂč ils partagent une scĂšne sont magnifiques, et il y a des moments oĂč la fille est beaucoup plus intĂ©ressante que Pugh elle-mĂȘme, bien que compte tenu de son poids dans le film, son interprĂ©tation rĂ©sonne davantage. Tom Burke est Ă©galement dans le film, mais il s’attache Ă  dĂ©fendre son personnage sans pouvoir se dĂ©marquer.

Une réalisation élégante

Dans L’émerveillementJe dois ĂȘtre honnĂȘte, les plans du dĂ©but et de la fin sont ceux qui m’ont le plus surpris, mais tout le cƓur du film a un design brutal et est tournĂ© de maniĂšre trĂšs Ă©lĂ©gante. Il est clair que ce que le rĂ©alisateur recherche le plus, c’est que les choses coulent de maniĂšre organique, et que nous soyons accrochĂ©s Ă  l’histoire dramatique, et pour cette raison, pour la plupart, nous sommes confrontĂ©s Ă  une production classique. Ce qui ne veut pas dire qu’on a plus de scĂšnes oniriques, plus de moments poĂ©tiques et des scĂšnes un peu plus libres qui Ă©chappent Ă  la narration linĂ©aire.

Techniquement L’émerveillement Il n’y a pas de mais : la photographie est impeccable, la maniĂšre de nous transporter dans le temps est clouĂ©e, et tout semble plausible dans l’univers proposĂ© lui-mĂȘme, quelque chose de trĂšs nĂ©cessaire pour nous garder dans l’histoire, ce qu’il rĂ©ussit trĂšs bien .

Sujets déchirants et importants

L’émerveillement Il fonctionne des deux maniĂšres que vous pourriez lui demander : il divertit, ce qui est finalement quelque chose qui compte pour nous, et il comporte plusieurs couches pour pouvoir en tirer des lectures. Le thĂšme du deuil, du dĂ©passement de notre passĂ©, est latent tout au long de la sĂ©quence de maniĂšre assez explicite, et au fur et Ă  mesure que le scĂ©nario progresse, nous le remarquons beaucoup plus. Cela nous donne Ă©galement l’occasion de rĂ©flĂ©chir aux meilleurs moyens, voire de parler de dĂ©ni.

Ensuite, il y a le thĂšme de la narration, qui utilise l’histoire fictive pour parvenir Ă  une mĂ©taphore de ce thĂšme, qui est Ă  la fois intelligente et efficace. Ce n’est pas trĂšs difficile Ă  comprendre non plus puisqu’ils le rendent assez clair avec plusieurs ressources trĂšs intĂ©ressantes.

La merveille : histoires de duels

Dans L’émerveillement Le thĂšme du duel est Ă©voquĂ© avec une histoire originale, pleine de suspense et de personnages intĂ©ressants. Il est tournĂ© de maniĂšre Ă©lĂ©gante, comme s’il s’agissait d’une histoire, bien que certaines licences poĂ©tiques et artistiques soient autorisĂ©es. Les deux protagonistes sont brillants, et c’est un grand point en faveur du film, et que les voir Ă  l’écran dĂ©fendre leurs personnages, chacun avec sa conception du monde, est satisfaisant. Un film qui dans sa partie centrale exploite l’idĂ©e plus longtemps que recommandĂ© pour que le rythme ne soit pas affectĂ©, mais puisque tout le reste fonctionne, ce sujet finit par ĂȘtre oubliĂ©. Comment est-il possible que la fille soit encore en vie aprĂšs 4 mois sans manger ?

SOURCE : Reviews News

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