🍿 2022-09-02 18:25:10 – Paris/France.
Netflix a déjà lancé les huit épisodes de 40 à 50 minutes qui composent la mini-série le diable dans l’ohio (Diable dans l’Ohio) et nous les avons vus d’un coup pour vous proposer un bilan complet.
La première chose, et peut-être celle qui a le plus grand potentiel d’intrigue, est l’origine de l’histoire elle-même, puisqu’elle contient des éléments extraits de la réalité, comme des informations sur un secte satanique qui accomplit des rites effrayants.
Il est basé sur le roman du même titre de Daria Polatin, qui travaille comme scénariste et showrunner.. Et il a une carrière très intéressante marquée par des succès de scénariste, parmi lesquels on peut citer Fermez les yeux, Jack Ryan, château de Pierre Soit talons. Le livre a reçu toutes sortes d’éloges comme étant absorbant, complexe et addictif.
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Bande-annonce de The Devil in Ohio, maintenant sur Netflix
En est-il de même pour votre passage au petit écran ? J’aimerais pouvoir dire oui, mais la vérité est que malgré son énorme potentiel, il va trop loin dans les branches en explorant des sous-intrigues superflues et ne parvient jamais à trouver le ton. Il est vrai que chaque épisode se termine à un moment crucial qui rend presque obligatoire d’appuyer sur « play » pour continuer à le regarder, mais tant de paille pèse dessus.
Les trois derniers épisodes sont particulièrement insatisfaisants, le dernier entrant déjà pleinement dans l’utilisation de certaines ressources qui manque d’intérêt et dégonfle le mystère principal. Les révélations sont tardives et erronées et le look ressemble trop à n’importe quelle série mystère banale, alors qu’il a des aspects qui auraient pu être développés de manière plus adulte.
Nous parlons, bien sûr, des implications d’une évasion d’un culte religieux et de tous les processus psychologiques que traverse une victime, des ressorts qui peuvent l’amener à se suggérer et à retrouver des comportements ou des habitudes qui ne sont pas à sa place (c’est résolu particulièrement pauvre en le diable dans l’ohio) au soutien nécessaire pour commencer une récupération en faisant une thérapie.
le diable dans l’ohio Il commence par montrer comment une jeune femme s’évade en chemise de nuit d’un groupe consanguin et secret. Elle est Mae Dodd et se retrouve dans les services sociaux où elle rencontre le Dr Suzanne Mathris, une psychiatre qui se consacre à son rétablissement.
Les tentatives pour faire vivre Mae dans une famille d’accueil échouent et Suzanne décide de la faire vivre temporairement avec elle avec ses trois filles et son mari. Il ne faut pas longtemps pour que la dynamique familiale en prenne un coup, d’autant plus que Mae révèle le traumatisme qu’elle a vécu et prend des décisions troublantes.
Étant donné que les abus physiques, psychologiques et les tactiques de contrôle mental et d’instrumentation des membres d’une communauté sont montrésà un certain moment le numéro à appeler pour se protéger d’une situation abusive et demander de l’aide est même proposé, mais cela sonne comme de la merde si l’on tient compte à quel point la série est fantaisiste et floue.
Le diable de l’Ohio – Galerie d’images (9 images)
La plupart du public qui l’approche le fera avec l’idée de voir soit une série d’horreur axée sur l’une de ces réalités inconfortables qui sous-tendent notre environnement apparemment placide ou avec une perspective un peu plus frivole mais aussi valable que la précédente. : comme un passe-temps léger avec un flash de mauvaises vibrations.
le diable dans l’ohio il n’arrive jamais à trancher ni à concilier ces deux points de vue et introduit aussi encore plus d’ingrédients qui brouillent son propos : drame familial, conflits d’adolescents et plus d’un moment qui frôle le ridicule non pas tant pour son expression visuelle que pour le manque de cohérence dans le comportement des personnages.
Nous devons nous protéger de nombreuses décisions stupides qu’ils prennent à la volée pour leur donner le carburant nécessaire et dont nous nous soucions et sommes donc émus par ce qui leur arrive. L’empathie est donc très difficile.
Au casting, la présence de Emilie Deschanel (l’inoubliable Temperance Brennan de des os) mais, malheureusement, et malgré le fait qu’il travaille bien à construire un personnage complexe, avec des conflits internes et une grande intégrité morale, l’histoire ne lui rend pas justice.
Bref, Le Diable de l’Ohio pourrait être une minisérie bien meilleure avec la moitié des épisodes et développant en profondeur les conflits qui nous intéressent, que sont les rapports de force de la secte avec ses acolytes et le transfert entre la jeune fugueuse et son thérapeute. Le reste est un gâchis qui ne fait que du bruit et détourne l’attention de ce qui est important.
SOURCE : Reviews News
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