🍿 2022-07-08 07:30:37 – Paris/France.
Une histoire vraie effrayante est à la base de cette mini-série de 6 épisodes qui sortira sur la plateforme Apple TV+ le 8 juillet. enfermé avec le diable Il a une distribution de haut niveau, dirigée par les acteurs Taron Egerton et Paul Walter Hauser.
Bande-annonce et synopsis pour Enfermé avec le diable
bande-annonce de Enfermé avec le diable | APPLE TV ESPAGNE
Basée sur les mémoires sur le crime In With The Devil de James Keene et Hillel Levin, la série tourne autour de Jimmy Keene (Taron Egerton), qui après avoir été emprisonné et condamné à 10 ans de prison pour trafic de drogue, trouve une opportunité de réduire sa peine. Pour ce faire, il doit être transféré dans une prison de haute sécurité et approcher Larry Hall, un meurtrier présumé de filles, et faire avouer au criminel les meurtres, ainsi que l’endroit où les corps sont enterrés.
Enfermé avec la critique du diable
Les histoires vraies créent toujours un terreau fertile pour des productions intéressantes. C’est le cas de la nouvelle mini-série Apple TV +, qui présente un récit basé sur les crimes terrifiants du meurtrier condamné Larry Hall. Un scénario intelligent qui dispense des informations et des performances solides sont quelques-unes des vertus de ce thriller viscéral.
Un casting brillant
Une clé essentielle du succès de cette production est son duo de tête. Taron Egerton livre une performance magnétique. Son charisme et son expressivité apportent des nuances à Jimmy et font de lui un personnage qui parvient à captiver dès la première scène. De plus, cela contextualise parfaitement son déclin mental alors qu’il passe du temps en compagnie de Hall.
De son côté, Paul Walter Hauser livre sa meilleure performance à ce jour. La variété des registres offerts par l’acteur contribue à donner à Hall une personnalité à la fois sinistre et persuasive. Le caractère passif-agressif du personnage est tout un défi pour tout interprète, mais Hauser est plus que conforme et le fait sien. De plus, il vous tient en haleine tout au long du métrage avec ses discours, où il est presque impossible de discerner entre la vérité et le mensonge.
Les interactions entre Egerton et Hauser sont pleines d’intrigues et il est fascinant de regarder le duel de performance qui se déroule entre eux.
Le reste de la distribution offre de solides performances, notamment Greg Kinnear dans le rôle du shérif Brian Miller et le regretté Ray Liotta qui apporte fragilité et moments émotionnels à son bref passage en tant que père de Keene.
développement passionnant
Le scénario, écrit par Dennis Lehane, James Keene et Hillel Levin parvient à tisser un récit frénétique et gère bien les informations afin de ne pas submerger les téléspectateurs avec un dialogue explicatif. Les arcs dramatiques de presque tous les personnages sont très bien dessinés et la séquence des événements est gérée en douceur. Les rebondissements les plus choquants s’accompagnent de moments intimes, qui apportent une touche de légèreté à l’histoire et permettent des transitions efficaces vers des situations plus intenses.
De plus, il y a un certain ton cryptique dans les dialogues qui aide à maintenir l’intrigue du conflit central.
S’il y a quelques reproches dans cette section, c’est dû à l’incohérence présente dans le traitement du personnage de Brian Miller, qui a une présence importante durant la première partie du récit, mais ensuite sa participation s’estompe en fonction d’autres sous-intrigues et il devient pratiquement une figure de remplissage, réussissant à se démarquer une fois de plus dans le dernier épisode.
Autres aspects positifs de Enfermé avec le diable
enfermé avec le diable Il présente une conception de production sobre et la photographie de Natalie Kingston privilégie une palette de couleurs sombres, mettant en évidence les tons gris en conjonction avec l’essence de l’histoire. Des mouvements de caméra dynamiques et des plans séquences accompagnent le suspense et ajoutent plus de tension aux événements.
Il y a un excellent travail de maquillage et de caractérisation chez Egerton et Hauser qui les rapproche d’une ressemblance presque millimétrique avec Keene et Hall. Il suffit de voir les images des sujets présentés dans l’épisode final pour vérifier la ressemblance.
La musique de Mary Ramos et Zed Starkovich présente des compositions dérangeantes qui parviennent à créer des atmosphères immersives.
En conclusion…
enfermé avec le diable C’est une proposition engageante, offrant des performances exceptionnelles, beaucoup de suspense et une trame de fond terrifiante qui résonne fortement avec aujourd’hui. Idéal pour voir le week-end.
SOURCE : Reviews News
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