đż 2022-08-30 00:45:34 â Paris/France.
La comĂ©die farsique et exagĂ©rĂ©e est la spĂ©cialitĂ© de nombreux acteurs, cependant, lorsquâelle ne fonctionnera plus, il devrait ĂȘtre temps de rĂ©orienter le jeu et lâexpressivitĂ© artistique vers dâautres branches dramatiques, peut-ĂȘtre dans le cas de Kevin Hart. « Du temps pour moi » de John Hamburg est une autre des nombreuses propositions absurdes et dĂ©sespĂ©rĂ©es, non seulement de Netflix, mais de lâindustrie commerciale hollywoodienne et de lâacteur Ă propos de blagues dĂ©modĂ©es, vulgaires et gĂ©nĂ©ralement pas drĂŽles.
Kevin Hart («Lâhomme de Toronto») joue Sonny, un pĂšre concentrĂ© sur la prise en charge de la maison et des enfants, tandis que sa femme (Regina Hall) a une carriĂšre rĂ©ussie. Cela fait de nombreuses annĂ©es que Sonny ne sâest pas amusĂ© ou nâest pas sorti avec ses amis, câest pourquoi sa femme lui demande dâaller avec son ami de toujours, Huck (Mark Wahlberg), pour passer quelques jours de plaisir frĂ©nĂ©tique, pendant quâelle rattrape le temps. perdus avec leurs enfants.
MalgrĂ© des valeurs de production intĂ©ressantes telles que des effets visuels dĂ©cents, des effets pratiques et des conceptions de scĂ©narios utiles, la rĂ©alitĂ© est que le rĂ©sultat est abrupt en raison de la manipulation ennuyeuse et incolore de son script. Lâignorance dans la gestion de questions telles que les rĂŽles de genre est Ă nouveau prĂ©sentĂ©e dans une production dâune grande exposition comme celle-ci : les hommes qui servent de soignants et dâĂ©ducateurs Ă la maison doivent faire une pause obligatoire et sortir pour sâamuser de temps en temps. ⊠quand, bien sĂ»r, en soulignant de maniĂšre exhaustive que le succĂšs de sa partenaire fĂ©minine nâaffecte en rien sa virilitĂ©. Encore une fois, dĂ©fense et justification du regard masculin.
Sans vouloir tomber dans le conservatisme, il est clair quâune diversification sâimpose dans les supports existants sur les plateformes ou sur internet, cependant il est incroyable quâen ce milieu dâannĂ©e 2022, hommes dâaffaires et producteurs continuent de donner leur feu vert Ă ce type de scripts quâils sont restĂ©s coincĂ©s dans lâhumour des annĂ©es 90. Oui, câest environ cent pour cent de profit Ă©conomique, mais le danger est la rĂ©pĂ©tition inlassable de rĂ©cits dâun point de vue machiste, avec des discours ponctuĂ©s de privilĂšges socio-Ă©conomiques et un nombre infini de ressources humoristiques que si Chaplin, Tati ou Wilder ont vu, ils meurent Ă nouveau.
Il ne suffit pas que des films comme « Time for me » soient juste dominicaux et lĂ©gers, il faut, au contraire, quâils aient de la cohĂ©rence dans leurs discours et gĂšrent des convictions fermes issues de lâhumour et de la sacrĂ©e comĂ©die. Les erreurs sont Ă lâordre du jour, avec des situations qui semblent avoir des proportions progressives, mais en rĂ©alitĂ© elles nâont que de minuscules notes de bas de page qui tentent de dire : « Nous comprenons la sociĂ©tĂ© dâaujourdâhui, nous sommes inclusifs et Ă©mancipĂ©s, prĂȘts Ă parler avec le public ». , mĂȘme si nous savons que ce nâest pas le cas.
« Me Time » est ennuyeux, non seulement Ă cause de son leader nĂ©vrosĂ© (Kevin Hart pour changer), mais Ă cause de son histoire rĂ©pĂ©titive dâaventures folles, de malentendus et de faux discours. La comĂ©die doit ĂȘtre plus que cela. Cela ne peut pas reprĂ©senter la comĂ©die amĂ©ricaine, il faut refuser dây croire.
« Time for me » est maintenant disponible sur Netflix.
SOURCE : Reviews News
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