✔️ 2022-12-02 13:03:17 – Paris/France.
Scrooge : un chant de Noël, de Stephen Donnelly, a la lourde responsabilité d’ajouter un élément nouveau à une histoire racontée des centaines de fois. Après tout, Le travail de Charles Dickens est devenu une tradition de Noël propre droit.
Donnelly le sait et se tourne vers l’animation pour ajouter de l’ampleur, de la luminosité et des éléments fantaisistes au récit. Mais ça fait aussi autre chose. Il crée une perception dans laquelle l’histoire bien connue du vieil homme avare qui doit faire face à son passé pour adoucir son cœur dialogue avec une nouvelle génération. Du moins, il s’y efforce résolument, même si le résultat est souvent trop mou pour être efficace.
Pour Scrooge : un chant de Noël, il est d’un intérêt considérable de comprendre le cœur de leur conflit. Cette fois, Scrooge est plus qu’un simple personnage enragé blessé par un passé déchirant. Pour sa énième adaptation, l’Ebenezer de Dickens est un homme qui panse tant bien que mal des blessures qui ne cicatrisent jamais complètement. Il n’est pas proche, encore moins sympathique.
Scrooge : un chant de Noël
Ayant une certaine ressemblance avec le Grinch du conte bien-aimé du Dr Seuss, Scrooge : un chant de Noël cela ressemble à l’idée d’une moquerie satirique avec quelque chose de plus significatif. Scrooge a un caractère détestable, mais il souffre aussi en silence. Bien que l’histoire de Dickens ait été dépouillée de tous les éléments élaborés, le message reste le même. L’intrigue raconte avec une habileté naïve les différentes versions de Scrooge, toutes comme de petits morceaux d’une carte plus grande et unique. Cependant, cette prétendue innocence finit par échouer à certaines occasions. Le récit est axé sur un très jeune public et Scrooge : A Christmas Carol se rend à cette éventualité. L’animation devient de plus en plus sinistre et le réalisateur utilise une coloration excessive pour tenter d’insuffler une nouvelle vie au récit.
⭐⭐⭐
Note : 3 sur 5.
Scrooge : un chant de Noëlune nouvelle version d’un classique
L’histoire de Scrooge : un chant de Noël, qui raconte les aventures d’Ebenezer Scrooge à travers le passé et le futur, conserve son charme. Cependant, la possibilité d’être dans le domaine de l’animé rend les circonstances plus curieuses.
L’ambiance passe d’un air lugubre angoissant à un regard brillant presque adouci par une splendide bande son. Cependant, les transitions ne sont pas tout à fait adéquates et le film finit par avancer à un rythme étrange, maladroit voire désordonné.
L’un des gros problèmes de Scrooge : un chant de Noël c’est mélanger la narration en arrière-plan et l’affichage d’effets visuels en un tout unique. Le plus souvent, ce n’est pas le cas, et en fait, le film donne l’impression de passer d’un bout à l’autre d’un spectre d’émotions sans unité ni solidité.
Parfois, le script semble avoir de réelles difficultés à montrer une seule histoire. D’une part, il surveille attentivement son personnage central. Plus tard, son passé est présenté comme une explosion lumineuse d’idées sur la solitude, le déracinement et la marginalisation. Au milieu du ton mouvementé de l’histoire, quelque chose semble rester à mi-chemin, incomplet, avec un manque de résolution inconfortable.
Le vieil homme grincheux avec une drôle de tournure
Scrooge : un chant de Noël analyse le caractère maussade d’Ebenezer d’un regard émotif. Le ressentiment déjà classique du protagoniste titulaire pour la période la plus amicale de l’année se transforme maintenant en réaction en chaîne. Une sorte d’évolution furieuse, fatiguée et irritée sur la coexistence, l’amour et la perte.
Mais, en tant que production destinée à un public plus jeune que d’habitude, Scrooge : un chant de Noël besoin d’établir immédiatement que son protagoniste déteste le bonheur. Une idée simple que le scénario, de Leslie Bricusse et Donnelly lui-même – basé sur la comédie musicale Scrooge de 1970, avec Albert Finney – développe avec talent.
Le personnage déplore la fête, l’effusion et la possibilité de joie. Il y fait face comme il le peut, se délecte de sa capacité à le faire. Pendant ses dix premières minutes, le film a quelque chose d’un enthousiasme voyou. En fait, son Scrooge est beaucoup plus méchant qu’anti-héros et plus amusant que simplement cruel.
C’était un homme qui déplorait, à bien des égards, Noël.
Avec une certaine ressemblance avec le Grinch de l’histoire bien-aimée du docteur Seuss, l’intrigue relie l’idée d’une moquerie satirique à quelque chose de plus significatif. Scrooge a un caractère détestable, mais il souffre aussi en silence.. Bien que l’histoire de Dickens ait été dépouillée de tous les éléments élaborés, le message reste le même.
En réalité, il est le plus puissant dans sa simplicité. Ce vieil homme plein de fureur, capable de lever le poing et le bâton pour frapper, possède aussi un adorable chien dont il s’occupe avec soin. Ainsi, l’intrigue raconte avec une habileté naïve les différentes versions de Scrooge, toutes comme de petits morceaux d’une carte plus grande et singulière. Cependant, cette prétendue innocence finit par échouer à certaines occasions.
Après tout, le récit s’adresse à un public très jeune et Scrooge : un chant de Noël il s’abandonne à cette éventualité. L’animation devient de plus en plus stridente et le réalisateur utilise la couleur à outrance pour tenter d’insuffler une nouvelle vie au récit. Mais il n’y parvient qu’à moitié, car les exagérations visuelles finissent par diluer l’histoire centrale. Soudain, le voyage dans le temps de Scrooge est aussi une reconnaissance d’un autre monde – une autre vie – qu’il doit comprendre. Mais tout est fait pour impressionner, éblouir plutôt qu’émouvoir.
Au final, cette fable douce-amère, dans laquelle un homme découvre le sens de Noël, se termine par une célébration multichromatique presque délirante. Un regard sur un voyage à travers le bon, le mauvais et les souvenirs qui auraient pu être très profonds et, pourtant, choisis de n’être que clinquants. Le plus gros problème de production.
SOURCE : Reviews News
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