Critique de Netflix ‘Ludik’: Diffusez

Critique de Netflix 'Ludik': Diffusez-le ou sautez-le?  - DĂ©cideur

🍿 2022-08-26 22:30:00 – Paris/France.

La premiĂšre sĂ©rie en afrikaans de Netflix, Ludik, se concentre sur un homme bien connu dans certains cercles criminels qui est contraint de commettre des crimes encore plus graves et plus dangereux. Ce n’est pas exactement une sĂ©rie lumiĂšre du cƓur; en fait, une grande partie de sa palette de couleurs est constituĂ©e de bruns et de noirs, comme si les producteurs s’inspiraient des salons amĂ©ricains de la fin des annĂ©es 70. Mais cette obscuritĂ© est-elle liĂ©e Ă  une Ă©mission qui peut ĂȘtre regardĂ©e ?

LUDIK : STREAM IT OU SKIP IT?

Tir d’ouverture : Un homme enchaĂźnĂ© est battu sur le sol d’un entrepĂŽt.

L’essentiel: Nous flashons six heures en arriĂšre. Daan Ludik (Arnold Vosloo) commence sa journĂ©e alors qu’il est Ă  la tĂ©lĂ©vision, dans une publicitĂ© pour sa chaĂźne de magasins de meubles haut de gamme. Il veut s’amuser le matin avec sa femme Anet (Diaan Lawrenson), mais quand elle leur dit qu’elle veut garder leur fils Danie ((Peter Vorster) Ă  la maison de l’école, l’humeur de Daan s’assombrit et il dit: «À moins qu’il ne soit mort ou mourant, il va Ă  l’école.

Cependant, Ludik n’a pas seulement construit sa richesse avec sa chaĂźne de meubles; il fait aussi de la contrebande de diamants, comme on le voit lorsqu’un de ses employĂ©s, Charles Dzike (Tshamano Sebe) « livre une chaise » Ă  l’entrĂ©e d’une mine de diamants.

Comme son pĂšre prĂ©dicateur Viljoen (Andre Odendaal), Daan est exigeant et sans Ă©motion quand il s’agit de ses enfants; il pense que Danie est trop molle et fait griller la coureuse championne que sa fille aĂźnĂ©e Louise (Lea Vivier) ramĂšne Ă  la maison. Nous revenons en 1979, lorsque Daan (Lica Bornman), 10 ans, volait les Ɠufs des poules de la famille et les vendait aux voisins. Sa mĂšre est proche de la mort et il se tourne vers sa sƓur aĂźnĂ©e Linda (Leshane Van Der Bergh) en tant que figure maternelle.

De retour dans le prĂ©sent, Linda est rĂ©cemment dĂ©cĂ©dĂ©e et, alors qu’elle se trouve sur sa tombe avec son pĂšre et son frĂšre, Daan reçoit un appel indiquant que le mari de Linda, Swys De Villiers ( Rob van Vuuren ), qui a du mal Ă  rester sobre, a Ă©tĂ© kidnappĂ©. S’il veut que Swys reste en vie, Daan doit rencontrer un homme mystĂ©rieux nommĂ© Arend Brown (Sean Cameron Michael). Brown, qui a des intĂ©rĂȘts caritatifs Ă  Pretoria et au-delĂ , connaĂźt la rĂ©putation de contrebande de Daan et lui ordonne de faire passer des armes au Zimbabwe. Il accepte Ă  contrecƓur, mais peu de temps aprĂšs que Charles, qui conduit le camion, ait traversĂ© la frontiĂšre, Daan perd le contact avec lui.

Photo : Netflix

Quelles émissions cela vous rappellera-t-il ? Ludik a des éléments de Les Sopranosbien que le spectacle ne soit pas aussi complexe ou sophistiqué que le classique de David Chase.

Notre avis : Si vous voulez profiter Ludik, il faut accepter le fait que le personnage principal, Daan Ludik, est un connard complet et total. Il ne trouve que des reproches aux membres de sa famille, en particulier Ă  son fils Danie, qui, selon lui, devrait s’endurcir. La façon dont il parle au psychologue de l’école qui s’inquiĂšte des compĂ©tences sociales de Danie montre que l’éducation de Daan n’a pas Ă©tĂ© exactement rose.

Une visite de l’actuel Viljoen le confirme. Daan a grandi dans un environnement oĂč tout ce qu’il faisait n’était pas assez bon ou complĂštement faux. Il n’est donc pas difficile de voir comment il est devenu un homme d’ñge moyen qui se prĂ©occupe davantage des affaires que de blesser les sentiments des gens. L’empathie n’est pas son fort.

Nous nous demandons simplement si cette partie de la vie de Daan Ludik va continuer Ă  ĂȘtre examinĂ©e par les crĂ©ateurs Paul Buys et Annemarie van Basten ou vont-ils simplement se concentrer sur le fait qu’il a Ă©tĂ© forcĂ© de faire fonctionner des armes Ă  feu, par un Ă©trange sentiment de loyautĂ© envers Swys, un homme qu’il pense ĂȘtre un ratĂ© complet. Allons-nous simplement avoir des scĂšnes rĂ©pĂ©tĂ©es d’Anet s’énervant contre lui Ă  propos de son connard mais sans rien faire Ă  ce sujet?

La raison pour laquelle nous insistons lĂ -dessus est que la partie contrebande de la sĂ©rie n’est pas si intrigante en dehors du concept que le monde que Daan s’est construit peut s’effondrer parce qu’il a dĂ» s’impliquer avec Arend Brown. Si Brown est le «grand mĂ©chant» de la premiĂšre saison, nous sommes obligĂ©s de soutenir Daan, qui ne semble pas si facile Ă  soutenir dans ce premier Ă©pisode.

Nous ne voulons pas nĂ©cessairement que Daan s’adoucisse, mais un examen plus approfondi de la façon dont il en est venu Ă  ce regard sombre et cynique sur la vie nous aidera Ă  rester dans son coin Ă  l’avenir. Faire des choses comme dire au psychologue de l’école de remplacer son bureau « de mauvaise qualité », cependant, le fait juste ressembler Ă  un connard.

Sexe et peau : Pas grand chose dans le premier épisode.

Tir d’adieu : Daan appelle Charles aprĂšs que Charles lui ait envoyĂ© un SMS disant que quelque chose n’allait pas dans la transaction des armes Ă  feu. Alors que Daan attend que Charles dĂ©croche, nous voyons des soldats briser le tĂ©lĂ©phone qui sonne de Charles en morceaux.

Étoile dormante : Tina Redman joue Lil, une maman portant du rouge Ă  lĂšvres bleu qui travaille dans l’opĂ©ration de contrebande de Daan, et semble avoir les pierres pour tenir tĂȘte Ă  son patron.

Ligne la plus pilote : Quand Brown dit Ă  Daan : « J’ai un problĂšme, et je crois que vous ĂȘtes juste l’homme pour le rĂ©soudre pour moi », Daan rĂ©pond : « À quoi je ressemble, Dr Phil ? Tout d’abord, le Dr Phil est connu en Afrique du Sud ? Et deuxiĂšmement, Daan n’a aucune idĂ©e de qui est l’un des coureurs les plus cĂ©lĂšbres de son pays, mais il connaĂźt un animateur de talk-show de jour amĂ©ricain ?

Notre appel : SAUTER. MalgrĂ© une prĂ©misse intrigante, Ludik dĂ©pend du fait que son public aime son personnage principal. Et dans le premier Ă©pisode, il n’y a absolument rien Ă  aimer chez lui, mĂȘme d’une maniĂšre perverse, « enracinĂ©e pour l’anti-hĂ©ros ».

Joel Keller (@joelkeller) Ă©crit sur la nourriture, le divertissement, la parentalitĂ© et la technologie, mais il ne se leurre pas : c’est un accro de la tĂ©lĂ©vision. Ses Ă©crits ont Ă©tĂ© publiĂ©s dans le New York Times, Slate, Salon, RollingStone.com, VanityFair.comFast Company et ailleurs.

SOURCE : Reviews News

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