Critique de La fille qui avait tout | Netflix

😍 2022-10-08 05:48:43 – Paris/France.

Un secret du passé, les fausses apparences et la critique sociale sont quelques-uns des éléments qui composent la fille qui avait toutun drame mettant en vedette l’actrice Mila Kunisqui est l’adaptation cinématographique du livre du même nom écrit par l’auteur Jessica Knoll et est désormais disponible sur la plateforme Netflix.

Bande-annonce et synopsis pour La fille qui avait tout

BANDE-ANNONCE DE LA FILLE QUI AVAIT TOUT | NETFLIX

La vie parfaite d’un écrivain à New York commence à s’effondrer lorsqu’un véritable documentaire policier l’oblige à affronter son passé scolaire déchirant et à repenser les décisions qu’elle a prises à l’époque en rapport avec un événement louche.

Critique de La fille qui avait tout

Une intrigue intéressante qui n’atteint pas son plein potentiel en raison de décisions narratives discutables et d’un intérêt pour la provocation qui se traduit par certaines scènes à caractère gratuit, voilà ce qui résume cette production Netflix dans son intégralité.

Les adaptations cinématographiques présentent certains défis pour apporter au grand écran des idées et des situations qui peuvent sembler plus organiques dans le milieu littéraire. Toutes les productions ne réussissent pas à mener à bien cette tâche et il y a toujours le risque d’échouer dans la tentative. Le cas qui nous préoccupe est celui d’un film qui n’atteint pas totalement cette traduction, mais qui possède un élément qui le maintient à flot.

un personnage fascinant

Dès les premières scènes de La Fille qui avait tout, on peut voir quelle est sa force la plus notable : Mila Kunis.

L’actrice signe l’une de ses meilleures oeuvres à ce jour, avec une exploration acide des différentes strates que possède un personnage perturbé tel que Tiffani Fanelli. Kunis apporte des nuances à cette femme fictive qui se sent très réelle, affichant un humour sarcastique qu’elle commande efficacement, tout en utilisant ses traits expressifs pour montrer le traumatisme caché dans le monde intérieur de son personnage. Une belle réussite de la part de l’actrice ukrainienne.

Autres succès

La galerie de personnages secondaires offre des performances convaincantes, notamment Connie Britton en tant que mère de Tiffani et montrant une dynamique naturelle avec Kunis, et Jennifer Beals en tant que patron de Tiffani avec une scène mémorable qui élève l’ambiance au niveau de la bande.

La conception de la production d’Elisa Sauve est colorée et présente une série de coins attrayants de la ville de New York à travers lesquels Tiffani se promène et les costumes créent un contraste intéressant dans le statut social de notre protagoniste pendant les deux chronologies que le film gère.

un trajet irrégulier

Le scénario écrit par Jessica Knoll adapte son propre livre sans beaucoup de tact et c’est le principal conflit de la production. L’idée centrale de l’histoire aborde des questions telles que les abus sexuels, les fusillades dans les écoles, l’empreinte laissée par les traumatismes non résolus et la société post-MeToo contemporaine, mais ne parvient jamais à trouver un ton cohérent ou une opportunité pour réussir à unifier ces éléments pour parvenir à un tour. Cadre.

C’est un voyage cahoteux à travers des scènes déconnectées les unes des autres, des moments clés abordés sans aucune sorte de subtilité qui ont un ton sensationnaliste et se traduisent par une provocation vide, ainsi qu’une manipulation maladroite de deux chronologies qui n’ont pas d’impact une fois qu’il se dévoile le coeur de l’intrigue.

Cela n’aide pas non plus la performance fade de la jeune Chiara Aurelia dans le rôle de Tiffani pendant son adolescence. Ces sections de l’histoire sont cruciales pour révéler le sombre secret derrière les traumatismes de Tiffani, mais la gamme dramatique limitée d’Aurelia rend difficile la connexion avec le personnage et elle n’est jamais crédible.

En conclusion…

La fille qui a tout eu a la présence de Mila Kunis, assez solide pour porter le poids d’une histoire qui ne marche pas comme elle le devrait, fruit d’une adaptation erratique de la littérature au grand écran. Cela reste un film intéressant qui aborde des questions d’intérêt contemporain mais qui ne s’approche de l’excellence à aucun moment de ses images.

SOURCE : Reviews News

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