đż 2022-10-03 08:32:18 â Paris/France.
Les monstres existent. Une fois de plus, la fiction sâinspire de la rĂ©alitĂ© pour nous rappeler que lâĂȘtre humain est capable du pire. Cette fois, Ryan Murphy (histoire dâhorreur amĂ©ricaine) et Ian Brennan (Les politiciens) ajouter Ă la mode de vrai crime dans Monstre : Lâhistoire de Jeffrey Dahmerune mini-sĂ©rie captivante de Netflix dĂ©peignant lâun des tueurs en sĂ©rie les plus dĂ©rangeants de tous les temps, animĂ©e par un magnifique Evan Peters.
Murphy sait que Peters est un pari sĂ»r pour jouer des rĂŽles psychopathes. CâĂ©tait clair pour nous histoire dâhorreur amĂ©ricaine et en Dahmer dĂ©trĂŽne Anthony Hopkins lorsquâil sâagit de jouer au cannibale. Bien que la bestialitĂ© de Dahmer, dite « le boucher de milwaukee», est telle quâun qualificatif nâa pas sa place dans le dictionnaire.
talons dâAchille incurables
REMORQUE DAHMER | NETFLIX
La production est nausĂ©abonde, et pas seulement Ă cause de la brutalitĂ© du tueur â qui a tuĂ© 17 personnes entre 1978 et 1991 â mais Ă cause de la frustration face au racisme, Ă lâhomophobie et Ă lâincompĂ©tence du systĂšme amĂ©ricain. En fait, dans le chapitre deux de la sĂ©rie â il nây a pas de spoilers â une situation se produit qui nâa pas de laissez-passer.
Chaque Ă©pisode est une dĂ©nonciation sociale qui met Ă jour, une fois de plus, les incurables talons dâAchille des Ătats-Unis. Parfois, nous sommes tentĂ©s dâĂ©teindre la tĂ©lĂ©vision car le privilĂšge dont bĂ©nĂ©ficient les personnes Ă la peau blanche est inconcevable. On lâa dĂ©jĂ vu dans de nombreuses autres sĂ©ries comme Quand ils nous voientoĂč les minoritĂ©s sont toujours perdantes.
Jeffrey Dahmer : De la taxidermie au cannibalisme
Par ailleurs, la sĂ©rie plonge dans le contexte de Dahmer pour comprendre lâorigine de son passe-temps horrifiant qui a commencĂ© par la taxidermie, un art que son pĂšre lui a enseignĂ© sans savoir que ce qui semblait ĂȘtre un passe-temps façonnerait lâun des tueurs en sĂ©rie les plus prolifiques aux Ătats-Unis. .
La sĂ©paration dâavec ses parents et lâhomosexualitĂ© refoulĂ©e ont Ă©galement Ă©tĂ© des catalyseurs qui ont diabolisĂ© son esprit, dans lequel la performance spectaculaire de Peters nous entraĂźne. Parfois, cela nous fait croire que le vrai Dahmer est derriĂšre le petit Ă©cran avec des gros plans qui dĂ©peignent des gestes glaçants.
Un, deux, trois, autant dâarcs quâil en faut. Lâacteur prend la sĂ©rie, les fans et tout le monde. AprĂšs cette production, il a gagnĂ© durement pour continuer Ă le cataloguer dans ce type de rĂŽle, bien quâon espĂšre que non, pour son bien-ĂȘtre psychologique.
Point final
Cependant, bien que Dahmer soit romancĂ©, les images, du chapitre six â de mon point de vue, les plus dĂ©chirantes â donnent Ă©galement un rĂŽle de premier plan aux victimes, ce qui parvient Ă le diffĂ©rencier de nombreuses productions du vrai crime et il justifie les dix Ă©pisodes, dâenviron une heure.
Finalement, Monstre : Lâhistoire de Jeffrey Dahmer Câest une production rapide. Un trĂšs bon portrait dâun psychopathe qui nâa pas besoin de tomber dans le gore pour nous couper le souffle. Un festival de bonnes performances et au-delĂ , une critique sociale oĂč les dĂ©faillances systĂ©miques sont aussi complices des plus grandes atrocitĂ©s.
SOURCE : Reviews News
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