đż 2022-10-06 15:05:05 â Paris/France.
Avec âMr. Harriganâs Phoneâ, Netflix sâassocie une nouvelle fois Ă Stephen King pour nous offrir une pseudo-bande dâhorreur indĂ©finissable qui adapte âIf it bleedsâ
Revue | Avis de âTĂ©lĂ©phone de M. Harriganâ (tĂ©lĂ©phone de M. Harrigan), disponible sur Netflix Ă partir du mercredi 5 octobre
La timbre de stephen king Il apporte toujours avec lui, en termes littĂ©raires, une qualitĂ© supplĂ©mentaire, et pourtant, quand on parle en termes cinĂ©matographiques, ce timbre devient dĂ©routant, instable, et parfois mĂȘme infĂąme. Et câest ce qui va nous arriver dans cette adaptation intitulĂ©e âTĂ©lĂ©phone de M. Harriganâ Soit « Le tĂ©lĂ©phone de M. Harrigan » en espagnol.
Le film fait partie dâun prĂ©misse, selon la façon dont vous le regardez, quelque peu absurde. Un garçon se lie dâamitiĂ© avec un homme plus ĂągĂ©, et quand ce dernier meurt, il met un tĂ©lĂ©phone intelligent dans la poche Ă ses funĂ©railles. Nous ne pourrions pas dire quel est lâobjectif dâune telle idĂ©e de pompier, mais le fait est que le garçon commence Ă recevoir des messages de ce mĂȘme tĂ©lĂ©phone de son ami dĂ©cĂ©dĂ©.
La bande est avec Jaeden Martellqui a dĂ©jĂ une expĂ©rience dans les Ćuvres de King aprĂšs ĂȘtre apparu dans âItâ, et par Donald Sutherland dont les vingt minutes dâapparition sont les plus intĂ©ressantes de ce grotesque. Dans les coulisses se trouve lâune des personnes les plus irrĂ©guliĂšres (et Ă mon avis les plus ennuyeuses) dâHollywood : John Lee Hancock.
Allons-y avec notre critiques, impressions et opinions de âM. Le tĂ©lĂ©phone dâHarriganâ Soit « Le tĂ©lĂ©phone de M. Harrigan » de Netflix.
La Terreur en tant que McGuffin
Sâil y a un problĂšme avec « le tĂ©lĂ©phone de M. Harrigan », câest celui de ne pas savoir vendre son propre produit. Nous ne sommes pas, loin de lĂ , devant un film dâhorreur, autant que le timbre de King confond les tĂ©lĂ©spectateurs dans cette direction. La bande prend un ton diffĂ©rent, puisque nâest rien de plus quâun devenir majeur avec un Ă©lĂ©ment surnaturel en arriĂšre-plan (trĂšs profond).
bande-annonce de âM. Le tĂ©lĂ©phone dâHarriganâ (tĂ©lĂ©phone de M. Harrigan)
Est Un film de passage Ă lâĂąge adulte erre dans diverses directions sans trouver le but quâil veut avoir et sans sembler sâen soucier le moins du monde. On sait que câest une histoire de passage de lâadolescence Ă lâĂąge adulte car, si on est un peu affĂ»tĂ©, on peut lâintuitionner. Mais câest quelque chose qui ne semble pas clair, car tout va trop vite.
Il nây a pas de pause ou de sens minimum pour que le spectateur accĂšde aux idĂ©es quâil est censĂ© vouloir dĂ©velopper. Quâest-ce quâun minimum pour deviner au sein de la bande, au moins, les idĂ©es typiques que lâon devrait prĂ©sumer dans une histoire sur la fin de la jeunesse et que je ne pourrais moi-mĂȘme Ă©numĂ©rer ici, car je ne les ai pas trouvĂ©es.
Pendant ce temps, entre le passage du temps, dans la vie du protagoniste (qui est Ă peine perçue du point de vue du spectateur, puisquâil passe du lycĂ©e Ă lâuniversitĂ© en seulement cinq minutes), on trouve petits (plutĂŽt minuscules) coups de pinceau de terreur. UN terreur qui nâa pas dâentitĂ© propre, mais est subordonnĂ©e au dĂ©veloppement dâune sorte de mĂ©taphore extrĂȘmement dĂ©modĂ©e et un peu stupide : que la technologie est le pire du pire.
Une Ă©tude de personnage, sans aucun intĂ©rĂȘt pour les personnages
LâĂ©volution entre les deux personnages principauxavec ses bords, la diffĂ©rence entre la sagesse des deux et, surtout, la diffĂ©rence des Ăąges, semblait ĂȘtre un sujet intĂ©ressant traiter La jeu entre Ă©tudiant-mentor avait des signes pour devenir quelque chose de significatif, mais ce nâest pas le cas., puisque, dâune part, nous lâavons dĂ©jĂ vu mille fois, et, dâautre part, Harrigan disparaĂźt bientĂŽt, laissant cette idĂ©e dans les limbes. Ă partir dâici, « Le tĂ©lĂ©phone de M. Harrigan » devient un One man show avec un adolescent faisant des choses dâadolescent souffert. Quelque chose que personne nâaime voir.
Donald Sutherland sur son canapé avec un froncement de sourcils en regardant le film
Jaeden essaie par tous les moyens de monter une performance et un film oĂč il nâa rien Ă faire. Le manque de profondeur et lâabsurditĂ© dans laquelle tout tourne font que son jeu laisse Ă dĂ©sirer, mais, nĂ©anmoins, ce nâest pas de sa faute. La directeurqui a permis Ă Sandra Bullock de remporter lâun des Oscars les plus immĂ©ritĂ©s de lâhistoire, semble dĂ©terminĂ© Ă faire trĂ©bucher Ă la fois son propre personnage et, par consĂ©quent, son propre film.
Il y a dans lâĆuvre, Ă des millions dâannĂ©es-lumiĂšre, lâidĂ©e intĂ©ressante de la corruption dâun personnage noble. La traque des ombres et la lutte morale que le protagoniste devrait subir sont totalement floues entre les mains dâun rĂ©alisateur qui semble ĂȘtre en pilote automatique.
« Le téléphone de M. Harrigan » est une pure réticence
Hancock souffre dâune multitude de problĂšmes qui seraient typiques dâune recrue. Le rythme du film est totalement atroce. Parfois lent, dâautres fois excessivement rapide et avec des ellipses confuses de longues pĂ©riodes de temps. ComprĂ©hensible, dâautre part, puisque le la bande est perdue dĂšs le dĂ©but. Et le pire nâest pas quâelle soit dĂ©sorientĂ©e, mais quâelle permette au spectateur de le savoir facilement.
Les problĂšmes de rythme atroces sont associĂ©s Ă la les rĂ©solutions de tout conflit mineur sont rapides et bĂąclĂ©es. On peut en voir un exemple lorsque Harrigan, un luddite extrĂȘme, est convaincu en moins dâune minute de la qualitĂ© des mobiles dĂšs quâil voit quâil peut ĂȘtre informĂ© des mouvements de la bourse en direct de chez lui. Cela servirait Ă illustrer la faiblesse dans la construction des personnages dans une histoire oĂč, laissant de cĂŽtĂ© toute composante dâhorreur, elles devraient avoir tout leur poids.
Toujours de âMr. Harriganâs Phoneâ avec des personnages qui nâont absolument aucune importance
Hancock agit comme un simple mercenaire. Il nây a rien dans ce travail qui justifie dâavoir reçu un paiement. La direction et le script sont erratiques, et dans le montage, je prĂ©fĂšre ne pas entrercar il y a plusieurs scĂšnes avec des coupes extrĂȘmement rapides et des plans qui nâont aucun sens.
La complexitĂ© dâadapter une Ćuvre de Stephen King
LâĂ©crivain nâest jamais une tĂąche facile Ă adapter. Il compte Ă son actif autant dâadaptations dans le domaine des chefs-dâĆuvre que dans celui des Ćuvres odieuses. Malheureusement, « Mr. Harriganâs Telephone » est lâun des derniers. Câest un film, bref, mauvais. En rĂ©alitĂ©, Je souhaite que ce soit, au moins, mauvais et non que ce soit simplement le rien le plus absolu.
La les choses arrivent sans grand sens. Des personnages secondaires apparaissent, censĂ©s enrichir le protagoniste et ĂȘtre, au moins, minimalement bien construits. Alerte spoiler : ce nâest pas le cas. Lâinsignifiance de tout ce que nous voyons nâarrĂȘte jamais de voler dans lâesprit. Ă un moment de lâenfance du protagoniste, une scĂšne est montrĂ©e oĂč il lit le cĂ©lĂšbre monologue du colonel Kurtz dans « Heart of Darkness »: Lâhorreur (que Marlon Brando a dĂ©jĂ entonnĂ© dans lâadaptation) est ce que jâai vraiment ressenti en regardant le film. Et je nâexclus pas que Hancock nâait inclus que ces lignes pour montrer quâil comprenait aussi que son film allait ĂȘtre horrible.
SOURCE : Reviews News
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