đ REVIEWS News â Paris/France.
Un film de science-fiction dâun pays qui, autrement, ne livre aucun succĂšs mondial, dâun rĂ©alisateur que presque personne ne connaissait auparavant â et pourtant « District 9 » (actuellement sur Netflix) a sĂ©duit le grand public ainsi que les fans de genre et le critique.
+++ Avis +++
Sale, grinçant et incroyablement violent, District 9 est exceptionnellement fait. Et pourtant, le film, produit par le gĂ©nie du « Seigneur des anneaux » Peter Jackson, livre Ă©galement de nombreuses images Ă©piques. Le scĂ©nario, imaginĂ© par le rĂ©alisateur et auteur sud-africain Neill Blomkamp, ââsemble parfois absurde. Il a Ă©galement un personnage principal qui est tout sauf un hĂ©ros de film typique. NĂ©anmoins, tout cela nâest pas seulement original et semble vraiment avoir Ă©tĂ© tirĂ© de la vie rĂ©elle pendant de longues pĂ©riodes, mais est Ă©galement trĂšs captivant sur le plan Ă©motionnel.
ExtrĂȘmement multicouche, District 9 est lâune des Ćuvres cinĂ©matographiques les plus immersives que jâai jamais vues. Ă premiĂšre vue, bien sĂ»r, il offre une action de science-fiction et extraterrestre avec beaucoup de chahut. Dans ce contexte, cependant, il y a toujours des Ă©lĂ©ments de comĂ©die, de guerre, dâhorreur, de films de gangsters et de copains ainsi que des drames sociaux, des paraboles politiques et des thrillers de survie Ă vivre, qui ont tous Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s harmonieusement et pour servir lâhistoire.
Une chevauchĂ©e vraiment folle, qui pour moi, mĂȘme 13 ans aprĂšs sa premiĂšre et bien quâelle ait Ă©tĂ© maintes fois savourĂ©e, nâa rien perdu de sa fascination, de son cĂŽtĂ© ludique et de sa capacitĂ© Ă donner Ă rĂ©flĂ©chir sĂ©rieusement. GrĂące Ă ce joyau de science-fiction, jâai Ă©galement rencontrĂ© un nouvel acteur : Sharlto Copley. Avec sa performance endiablĂ©e, le Sud-Africain a pu jouer sa place dans ma liste de favoris, qui est certes assez longue.
Lâacteur de science-fiction est actuellement inclus dans lâabonnement Netflixmais peuvent bien sĂ»r Ă©galement ĂȘtre obtenus en tant que Blu-ray, DVD ou vidĂ©o Ă la demande auprĂšs dâautres fournisseurs :
» « District 9 » sur Amazon Prime Video*
Voici ce quâest District 9 sur Netflix :
Un gigantesque vaisseau extraterrestre survole Johannesburg. Mais aprĂšs que rien ne bouge pendant un moment, les gens accĂšdent Ă lâobjet volant et enferment les extraterrestres plutĂŽt nĂ©gligĂ©s Ă lâintĂ©rieur dans un ghetto aux allures de bidonville appelĂ© District 9. BientĂŽt, toutes sortes de sujets criminels y font des bĂȘtises et le crime prend le dessus. Par consĂ©quent, les extraterrestres doivent maintenant ĂȘtre rĂ©installĂ©s dans une nouvelle installation Ă lâextĂ©rieur de la ville.
LâĂ©talon de bureau naĂŻf Wikus Van De Merwe (Sharlto Copley) est chargĂ© de diriger cette entreprise, qui sâaccompagne de chaos et dâexplosions de violence. Il est soutenu par des mercenaires lourdement armĂ©s, Ă la gĂąchette facile et racistes. Au cours dâune bagarre, Wikus entre en contact avec une substance mystĂ©rieuse qui altĂšre son ADN, provoquant la mutation de son bras en premier. Soudain, il est capable de lâutiliser pour tirer des armes extraterrestres que les humains ne peuvent pas utiliser autrement. Les autoritĂ©s veulent alors faire de Wikus un cobaye. Mais il parvient Ă sâĂ©chapper â et surtout en direction du District 9.
La critique FILMSTARTS de « District 9 »
JetĂ© de maniĂšre extrĂȘmement efficace
Le tout dĂ©but me captive Ă chaque fois. Câest intelligent et unique dans un film aussi grand. Parce que câest sacrĂ©ment courageux de faire ressembler « District 9âł Ă un reportage tĂ©lĂ© bon marchĂ© au dĂ©but. A base d' »images dâarchives » et dâinterviews « dâexperts », le scĂ©nario somme toute un peu fou se rĂ©vĂšle Ă©tonnamment authentique grĂące Ă cette astuce. Tout ce que nous devons savoir au dĂ©but est transmis de maniĂšre absolument efficace Ă lâaide de scĂšnes complĂštement rĂ©alistes tournĂ©es avec un Ă©quipement de documentaire tĂ©lĂ©visĂ© typique. Nous sommes immĂ©diatement impliquĂ©s Ă©motionnellement, apprenons Ă connaĂźtre le protagoniste de prĂšs, dĂ©couvrons en quelques instants ce qui le fait vibrer et de quoi il sâagit Ă grande Ă©chelle.
Avec cette astuce de mise en scĂšne simple et innovante, Blomkamp sâĂ©pargne (et surtout Ă nous !) un prologue explicatif maladroit ou encore une introduction Ă©crite Ă©ternellement longue Ă la « Star Wars ». Au lieu de cela, grĂące au caractĂšre maladroit et maladroit de Copley et Ă ses tentatives trĂ©pidantes dâorganisation, il nous met non seulement au courant des choses complexes, mais nous fait aussi rire un peu.
Le tout est en fait tout sauf amusant. AprĂšs tout, au moment du tournage, un peu plus dâune dĂ©cennie sâĂ©tait Ă©coulĂ©e depuis que la politique dâapartheid et lâoppression systĂ©matique, lâexclusion et la privation de droits de larges pans de la population du pays de production avaient Ă©tĂ© officiellement abolies. Mais dans votre tĂȘte, remplacez simplement le terme « crevette » pour les extraterrestres par des mots comme « noirs » ou peut-ĂȘtre mĂȘme « juifs » dans les dialogues et vous remarquerez rapidement Ă quel point tout cela est Ă©crit.
Sharlto Copley (« Maléfique ») entre sous les feux de la rampe avec un tour de force performatif.
Lâapproche visuelle colle parfaitement Ă la narration
Le style de rĂ©alisation visuelle de Blomkamp est un autre facteur dĂ©cisif pour le succĂšs et lâeffet Ă©motionnel de son film sur le public. Certes, avec un peu moins de 30 millions de dollars, le budget dâun projet de ce genre nâĂ©tait pas particuliĂšrement Ă©levĂ©. Mais il Ă©tait Ă©galement parfaitement logique de ne pas nous prĂ©senter de science-fiction brillante Ă la « Star Trek » ou « Dune », mais plutĂŽt des images granuleuses, souvent Ă main levĂ©e, parfois assez tremblantes et chaotiques avec des coupes rapides et dures.
Rester connectĂ© Ă ce monde â aussi fou et brutal soit-il â est beaucoup plus facile pour les tĂ©lĂ©spectateurs avec ce genre de visuels rĂ©alistes. Tout comme lâidentification avec le personnage principal, qui, plus elle se rapproche des extraterrestres â Ă la fois physiquement et gĂ©nĂ©tiquement, mais aussi conceptuellement â devient Ă©tonnamment de plus en plus humaine.Avec « District 9 »: Les meilleurs films de science-fiction de tous les temps
Avec les dĂ©buts hollywoodiens Ă gros budget « Elysium » et « Chappie », qui ont Ă©tĂ© tournĂ©s Ă nouveau en Afrique du Sud, Neill Blomkamp a ensuite livrĂ© quelques titres plus intĂ©ressants. La qualitĂ©, lâoriginalitĂ© et le punch Ă©motionnel de « District 9 » nâont pas encore Ă©tĂ© atteints.
La derniĂšre Ćuvre du rĂ©alisateur, le film dâhorreur « Demonic », a mĂȘme Ă©tĂ© une vraie dĂ©ception. Mais peut-ĂȘtre quâĂ un moment donnĂ©, avec la suite « District 10 », maintes fois annoncĂ©e mais pas encore rĂ©alisĂ©e, lâhomme retrouvera la forme de 2009. Jusque-lĂ (et mĂȘme si cela nâarrive jamais), je suis sĂ»r que je vais mâoffrir plusieurs fois le « District 9 ».
Eh bien, « District 9 » a enfin une suite !
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SOURCE : Reviews News
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