Comment une chanson a

đŸŽ” 2022-08-15 22:59:14 – Paris/France.

Il y a longtemps, BeyoncĂ© a dĂ©cidĂ© de laisser sa musique parler d’elle-mĂȘme.

« Je suis reconnaissante d’avoir la possibilitĂ© de choisir ce que je veux partager », a-t-elle dĂ©clarĂ©. Bazar de Harper l’annĂ©e derniĂšre, dans une brĂšve interview extrĂȘmement rare qui donne l’impression d’avoir Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par e-mail. « Un jour, j’ai dĂ©cidĂ© que je voulais ĂȘtre comme Sade et Prince. Je voulais que l’accent soit mis sur ma musique, parce que si mon art n’est pas assez fort ou assez significatif pour garder les gens intĂ©ressĂ©s et inspirĂ©s, alors je suis dans le mauvais domaine. Ma musique, mes films, mon art, mon message – cela devrait suffire.

En consĂ©quence, BeyoncĂ© n’a quasiment pas dit un mot sur son excellent nouvel album Renaissance, ce qui n’a pas empĂȘchĂ© son premier single, « Break My Soul », de devenir son premier succĂšs numĂ©ro un en 14 ans. Cela n’a pas non plus empĂȘchĂ© l’album de dominer le discours musical pendant des semaines, Ă  la fois avec des exĂ©gĂšses de son fourrĂ© de rĂ©fĂ©rences Ă  l’histoire de la musique dance et des reportages gĂ©nĂ©rĂ©s par les rebondissements d’une sĂ©rie de controverses apparemment sans fin.

Le nouvel Ă©pisode de Rolling Stone Music Now plonge dans les dĂ©tails de ces controverses, tout en prĂ©sentant un aperçu exclusif de la crĂ©ation de l’une de ses chansons via le producteur Hit-Boy. Pour Ă©couter l’intĂ©gralitĂ© de l’épisode, qui comprend des segments avec Mankaprr Conteh et Jeff Ihaza de Rolling Stone, Ă©coutez sur Apple Podcasts ou Spotify, ou appuyez sur lecture ci-dessus.

Les points de controverse abordĂ©s dans l’épisode incluent:

Les militants ont pointĂ© du doigt le langage capacitiste dans « Heated », tandis que Kelis s’est plainte du fait que BeyoncĂ© avait inclus une interpolation de son tube « Milkshake » sans l’en informer Ă  l’avance ; dans les deux cas, BeyoncĂ© a rĂ©pondu en modifiant rĂ©troactivement l’album. Dans l’épisode, nous discutons de ces critiques et de l’altĂ©ration elle-mĂȘme, qui transforme la musique enregistrĂ©e en un produit numĂ©rique itĂ©rĂ© Ă  l’infini plutĂŽt qu’en une Ɠuvre d’art fixe – un moment anticipĂ© par Kanye West avec son cĂ©lĂšbre tweet « Ima fix wolves » de 2016. Jeff Ihaza explique pourquoi de tels changements peuvent sembler « dystopiques ».

L’évĂȘque Patrick L. Wooden Sr. a dĂ©clarĂ© depuis la chaire qu’il avait trouvĂ© sacrilĂšges les Ă©chantillons de gospel dans le libidineux « Church Girl » de l’album, peu de temps aprĂšs que Fox News ait Ă©galement critiquĂ© les paroles joyeusement torrides de l’album.. Wooden est allĂ© jusqu’à accuser BeyoncĂ© de vendre son « ùme au diable ». Dans un segment avec Mankaprr Conteh, nous discutons de la piĂšce de Conteh dĂ©composant les vrais messages de l’album, y compris « l’imagination distincte de la dĂ©votion comme non conflictuelle par le profane » sur « Church Girl », ainsi que la façon dont la chanson peut ĂȘtre lue comme une critique de l’homophobie d’origine religieuse.

Dans un sous-tweet tout conseillĂ© pour lequel elle s’est ensuite excusĂ©e, la lĂ©gende de l’écriture de chansons Diane Warren a demandĂ© comment une seule chanson pouvait avoir 24 auteurs – une rĂ©fĂ©rence claire Ă  « Alien Superstar » sur Renaissance. « Cela a commencĂ© parce que nous ne pouvions pas nous permettre certaines choses au dĂ©part, alors nous avons commencĂ© Ă  Ă©chantillonner et c’est devenu une forme d’art, une partie importante de la culture noire (hip-hop) en AmĂ©rique », a rĂ©pliquĂ© The-Dream, un collaborateur frĂ©quent.

Dans l’épisode, Hit-Boy explique comment il faisait partie de l’équipe derriĂšre « Sicko Mode » de Travis Scott, qui avait encore plus d’écrivains crĂ©ditĂ©s que « Alien Superstar » – et comment les crĂ©dits ont tendance Ă  reflĂ©ter plusieurs producteurs, auteurs de mĂ©lodies et paroles. auteurs, en plus des multiples noms attachĂ©s aux Ă©chantillons et/ou aux interpolations qu’une chanson pourrait utiliser. En plus de cela, aprĂšs que la succession de Marvin Gaye a poursuivi avec succĂšs Pharrell Williams et Robin Thicke pour « Blurred Lines » pour avoir simplement empruntĂ© la sensation de « Got to Give It Up » de Gaye, les artistes semblent crĂ©diter ce qui pourrait sembler ĂȘtre des emprunts mineurs ou discutables Ă  chansons plus anciennes, pour des raisons purement lĂ©gales.

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SOURCE : Reviews News

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