🍿 2022-05-31 13:26:35 – Paris/France.
L’une des grandes promesses des créateurs de choses étranges Avant la première des derniers chapitres, c’était que cette saison 4 serait plus sombre et plus terrifiante, et même si ce n’était pas la première fois qu’ils le disaient, cette fois ils se sont conformés. On perçoit que la série s’éloigne de l’aventure fantastique presque infantile, type les fous, et misez sur la combinaison le surnaturel et le slasherà travers le méchant Vecna, qui nous rappelle en partie Freddy Krueger de Cauchemar dans la rue Elm. En réalité, Robert Englundacteur qui a donné vie au tueur au gant de couteau, est Victor Creel dans Choses étranges 4.
Dans ce cas, Vecna ne poursuit pas ses victimes dans les rêves, mais les fait tomber dans une sorte de cauchemar où elle les surprend en train de profiter de leurs vulnérabilités ; est un prédateur qui traque les jeunes victimes de traumatismes douloureux de leur passé, comme une allégorie plus ou moins subtile de l’anxiété et de la dépression. De cette manière, Choses étranges 4 s’aligne sur l’héritage de slasher plus transgressif, un sous-genre de la terreur (un psychopathe tue de jeunes pécheurs, pour résumer très bien) capable de capter les préoccupations sociales de chaque instant, et même de servir d’inspiration à certains imaginaires.
Du slasher aux films d’horreur sur l’adolescence féminine
Dans ces pages, nous avons déjà parlé, par exemple, de mythiques Films d’horreur LGBT+ qui nous a fait réfléchir sur l’oppression et l’altérité, comme les années 80 camp de sangavec l’inclusion iconique d’un personnage trans, ou Cauchemar sur Elm Street 2, avec un sous-texte clairement homosexuel. D’un point de vue féministe, une ligne similaire peut être tracée. Qu’est-ce que Max fuyant Vecna dans cette dernière scène de l’épisode 4 sinon une critique de la fille finale du meilleur slasher? La terreur est pleine de femmes survivantes.
Ces considérations font partie d’une saison où choses étranges a apporté plus de soin à la rédaction de son personnages féminin, l’un des grands reproches faits aux créateurs dans son premier volet ; Bien qu’Eleven ait été le protagoniste, il n’y avait pratiquement aucune autre référence féminine. Puis vint Max, plus tard Robin, et dans ce quatrième opus on s’aperçoit que sa psychologie et ses relations se sont approfondies. En fait, la scène dans laquelle Max admire le corps torse nu de Steve à travers des jumelles n’est pas gratuite, mais plutôt une réponse à ces moments où les enfants du gang l’espionnaient.
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SOURCE : Reviews News
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